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Pensées 1788 à 1792

M :Montesquieu 1726/1727-1755.
D :Bottereau-Duval 1718-1731.
E :1734-1739.
U :1739.
H :1741-1742.
J :1742.
K :1742-1743.
F :1743.
I :1743.
L :1743-1744.
O :1745-1747.
P :Damours 1748-1750.
Q :1750-1751.
R :Saint-Marc 1751-1754.
S :1754-1755.
V :1754.
JB :Jean-Baptiste Secondat ?-1795.
T :écriture des manchettes 1828-1835

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M : Montesquieu.
D : Bottereau-Duval_1721-1731.
H : 1741-1742.
P : Damours_1748-1750.
E : 1734-1739.
L : 1742-1744.
O : 1745-1747.
T : écriture des manchettes
JB : Jean-Baptiste_Secondat.
J : 1742.
K : 1742-1743.
F : 1743.
E2 :
I : 1743.
R : Saint-Marc_1751-1754.
Q : 1750-1751.
S : 1754-1755.
V : 1754.

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Pensées, volume III

1788

Climat

Voiez dans les fragmens de Nicolas de Damas receuillis par Constantin Porphir.[1] combien la coutume d’envoier etrangler les gouverneurs des provinces sur le moindre soubcon est ancienne en Orient. Le gouvernement demande cette severité, et le climat detruit le gouvernement.

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Main principale P

1789

Le premier Romain qui repudia sa femme[1] ce fut a cause qu’elle ne portoit point d’enfans, le second parce qu’elle avoit voillé sa tete * ou qu’elle n’avoit pas voilé sa tête [(]je ne scais pas bien lequel des deux.) Le tra troisieme {f.74r} parce qu’elle assistoit aux jeux funebres *vous voiez dans ces trois causes combien les moeurs etoient d’ailleurs pures Plutarque p de l’extrait 251[2].

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Main principale P

1790

Strabon dit que la plus part des institutions des Cretois ne subsistent plus. Cum (ut in reliquis fit provinciis) pleraque Romanis constitutionibus gubernentur. Strabon liv 10. p 741[1].
* Je scais bien mauvais gré aux Romains d’avoir detruit les institutions de presque tous les peuples de la terre pour etablir les leurs.

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Main principale P

1791

Plutarque Vie de Dion

Le vieux Denis epousa deux femmes en même tems, l’une locrienne, et l’autre siracusiennee de la Locrienne il eut trois enfans et de la Siracusienne quatre deux garconns et deux filles, le fils de celle cy epousa sa sœur[1] * ce n’etoit donc pas les Atheniens seuls qui epousasent deux femmes, et chez qui les freres epousasent leurs soeurs[2].

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Main principale P

1792

{f.74v} A la Chine ou le principe fondamental est l’amour des peres les loix engagent à peupler aussi le P. Du Halde dit-il tome 2. p 119. Hist. de la Chine, un pere est sans honneur s’il ne marie pas ses enfans, un fils manque au devoir de fils s’il n’a pas de posterité[1], mais la police permet aux peres de vendre et d’exposer leurs enfans, et c’est une chose que la necessité à exigée pour reparer l’effet trop etendu de cette morale et de ces loix.

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Main principale P


1788

n1.

Cf. EL, XIV, 4, note (a) : Derathé, t. I, p. 250. La mention du fait n’a pu être localisée dans le recueil cité (Polybii, Diodori Siculi, Nicolai Damasceni, Dionysii Halicar., Appiani Alexand. Dionis et Joannis Antiocheni excerpta ex collectaneis Constantini Augusti Porphyrogenetæ, H. de Valois (éd.), Paris, M. Dupuis, 1634) ; sur ce recueil, voir nº 1313, note 1.

1789

n1.

Cf. EL, XVI, 16, « De la répudiation et du divorce chez les Romains » ; sur la première répudiation chez les Romains, voir, par Catherine Volpilhac-Auger, l’annexe B4 à l’édition du manuscrit (De l’esprit des loix (manuscrits), II, OC, t. 4, p. 917-920).

1789

n2.

Plutarque, dans la Vie de Romulus (XXII, 3, extrait perdu ; voir EL, XVI, 16, notes (k) et (l) : Derathé, t. I, p. 293), donne comme trois causes de répudiation, l’empoisonnement d’enfant, la substitution de clés et l’adultère. Sur la répudiation d’une épouse qui s’était montrée en public le visage découvert, voir Valère Maxime, Des faits et des paroles mémorables, VI, 3, § 10.

1790

n1.

« Alors que (comme dans les autres provinces de l’Empire), la plupart des affaires sont réglées présentement par les lois romaines » (Strabon, X, 4, 22 ; nous traduisons). La pagination indiquée n’est pas celle de l’édition possédée par Montesquieu (Strabonis rerum geographicarum libri XVII, I. Casaubon (éd.), Genève, E. Vignon, 1587, p. 333 –  Catalogue, nº 2646), dont il a fait un extrait : voir nº 2188-2189.

1791

n1.

Plutarque, Vie de Dion, III, 3 ; VI, 1.

1791

n2.

Voir EL, V, 5 : Derathé, t. I, p. 52.

1792

n1.

Cf. Geographica, p. 225 ; le passage souligné correspond à la citation de Du Halde. Ce qui suit est un commentaire de Montesquieu.