M : | Montesquieu 1726/1727-1755. |
D : | Bottereau-Duval 1718-1731. |
E : | 1734-1739. |
U : | 1739. |
H : | 1741-1742. |
J : | 1742. |
K : | 1742-1743. |
F : | 1743. |
I : | 1743. |
L : | 1743-1744. |
O : | 1745-1747. |
P : | Damours 1748-1750. |
Q : | 1750-1751. |
R : | Saint-Marc 1751-1754. |
S : | 1754-1755. |
V : | 1754. |
JB : | Jean-Baptiste Secondat ?-1795. |
T : | écriture des manchettes 1828-1835 |
M : | Montesquieu. |
D : | Bottereau-Duval_1721-1731. |
H : | 1741-1742. |
P : | Damours_1748-1750. |
E : | 1734-1739. |
L : | 1742-1744. |
O : | 1745-1747. |
T : |
écriture des manchettes |
JB : | Jean-Baptiste_Secondat. |
J : | 1742. |
K : | 1742-1743. |
F : | 1743. |
E2 : | |
I : | 1743. |
R : | Saint-Marc_1751-1754. |
Q : | 1750-1751. |
S : | 1754-1755. |
V : | 1754. |
Pensées, volume III
1798 Douceur des suplices en Etiopie.Douceur des suplices. Pendre, ou couper la tête quelque fois perte des biens avec deffense de leur donner a boire et a manger ce qui les fait errer comme des bêtes, l’empereur fait {f.78r} souvent grace, il est droit, il croit que la justice exacte qu’on fait dans ce royaume et la police, produisent l’inocence des moeurs. 2 vole Geograp. Lettres edif. p 305 vº[1]
Corée douceur des peines 2 vole Geog. p 256. vº[2].
Remarquez donc qu’en Etiopie la douceur des mœurs a èté de tout tems.
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Main principale P |
1799 CommerceLes conquetes sont plus propres a etablir partout les mêmes mœurs qu’à en donner de bonnes, ce fut un des inconveniens de la conquête de l’univers par les Romains que ce nombre infini de peuples qu’ils soumirent prirent les moeurs romaines, et que chaque peuple perdit le caractere original qu’il tenoit de son esprit general. Les conquetes des Espagnols dans l’Amerique ont methamorphosé en Espagnols tous les peuples {f.78v} de cette partie du monde il y a bien de la difference entre les moeurs que le commerce inspire, et celles qu’une vaste conquête force de prendre[1]
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1800 CommerceQu’il est souvent utile aux peuples qui cultivent les arts que d’autres les cultivent aussi[1]
L’etablissement des manufactures chez des nations qui n’en avoient pas ne doit point si fort alarmer celles qui en ont, les premieres acheptent peu, mais si elles etablisent des manufactures elles seront bientôt en etat de se procurer celles qu’elles ne peuvent imiter, et qui entereront[2] d’abord dans leurs besoins.
{f.79r} Les Hongrois etoient pauvres, ils n’avoient point de manufactures, ils n’acheptoient que trois ou quatre habits dans leur vie, ces habits etoient d’un tres vil prix et sembloient n’avoir èté faits que pour l’epargne ; que la Hongrie trouve, ou qu’on luy donne quelque moyen de s’enrichir, on y verra bientot toutes les marchandises de l’univers[3].
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1801 CommerceCe que dit Aristote
Politique liv 6. chap 6. Enfin l’opinion des anciens que l l’ame de ceux qui se noioient dans la mer perissoit parce que l’eau en eteignoit le feu etoit tres propre a degouter de la navigation il y avoit des gens qui dans le danger du naufrage se tuoient d’un coup d’epée
Je crois que cela se trouve dans Petrone. - - - - - |
Main principale P |
Main principale P |
1798 |
n1. |
Geographica, p. 359, l. 102-105 : « il est droit » pour « il est doux » et « ce royaume » pour « le royaume ». La pagination indiquée est celle du manuscrit des Geographica. Voir nº 1796. |
1798 |
n2. |
Geographica, p. 282, l. 357 : extrait de la Description géographique, historique, chronologique, politique et physique de l’empire de la Chine et de la Tartarie chinoise du père du Halde (Paris, P. G. Le Mercier, 1735, t. IV, p. 449). |
1799 |
n1. |
Montesquieu oppose le changement des mœurs par la conquête (EL, X, 9 et 11) à celui qui s’opère par le commerce (ibid., XX, 1 et 2) . |
1800 |
n1. |
Cf. EL, XX, 23 ; XXIII, 15 ; nº 1694. |
1800 |
n2. |
Lire : entreront. |
1800 |
n3. |
Montesquieu a comparé l’activité des mines de Hongrie à celle d’une manufacture, qui favorise la consommation et la culture des terres (EL, XXI, 22 ; Derathé, t. II, p. 65) ; sur ce pays, voir nº 339, 343. |
1801 |
n1. |
Aristote, Politique, VII, 1327b, chap. V, § 7 ; cf. Romains, IV, p. 115, référence ajoutée à l’édition de 1748. |
1802 |
n1. |
Cf. nº 1778. |