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Pensées 1830 à 1834

M :Montesquieu 1726/1727-1755.
D :Bottereau-Duval 1718-1731.
E :1734-1739.
U :1739.
H :1741-1742.
J :1742.
K :1742-1743.
F :1743.
I :1743.
L :1743-1744.
O :1745-1747.
P :Damours 1748-1750.
Q :1750-1751.
R :Saint-Marc 1751-1754.
S :1754-1755.
V :1754.
JB :Jean-Baptiste Secondat ?-1795.
T :écriture des manchettes 1828-1835

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M : Montesquieu.
D : Bottereau-Duval_1721-1731.
H : 1741-1742.
P : Damours_1748-1750.
E : 1734-1739.
L : 1742-1744.
O : 1745-1747.
T : écriture des manchettes
JB : Jean-Baptiste_Secondat.
J : 1742.
K : 1742-1743.
F : 1743.
E2 :
I : 1743.
R : Saint-Marc_1751-1754.
Q : 1750-1751.
S : 1754-1755.
V : 1754.

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Pensées, volume III

1830

Agobard dans une lettre a Louis le Debonaire se plaint de ce que les canons des conciles de France faits par de si saints evêsques etoient regardés par beaucoup de gens comme superflus et inutiles parce qu’aiant èté {f.100r} faits sans la participation du pape les les canonistes romains n’en faisoient pas mention[1]
* Mais si le mal étoit deja si grand que dut-cec’ etre dans les siecles qui suivirent.

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1831

J’aurois encore bien des choses à dire mais j’aurois peur que cela ne devint une matiere de pure erudition. Je vouderois[1] parler non pas a la memoire de mes lecteurs mais à leur bon sens, et l’on a plutot fini quand on parle au bon sens qu’à la memoire. J’aimerois mieux enseigner à considerer les loix dans dans leur origine, qu’à faire un livre sur l’origine des loix.

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Main principale P

1832

{f.100v} Les Normands aiant desolé tout le royaume une espece d’anarchie qui venoit du malheur public mit le comble au malheur public. On elut Hugues Capet[1].

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1833

Le Grand Seigneur a coutume d’assister au Divan derriere une tapiserie par la il ote a ses sujets la liberté de penser dans la chose du monde ou il luy importe le plus qu’ils soient libres c’est à dire dans les deliberations de son conseil[1].

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Main principale P

1834

Dans le receuil des anciens traités  de Mr Barbeyrac art 35 annee 848. ou environ avant Jesus Christ p 192. vº de mon extraït {f.101r} il est dit traité entre les Locriens venus de Grece et les Siculiens d’Italie[1]. Les Locriens aborderent dans ce coin d’Italie pres du cap de Zephyrium possedé par les Siculiens. La ils firent alliance et jurerent que tandis qu’ils marcheroient sur cette terre ils aurointent leur tête sur leurs epaules, ils possederoient les pays en commun. Les Locriens avoient mis de la terre de leur pays dans leurs souliers et des têtes d’ail sur leurs epaules, sous leurs habits. * On voit dans ces temps la une infinité de sermens eludés de la meme façon, l’ignorance produit la superstition, et la superstition qui porte a honorer les dieux d’une maniere outrée porte aussi a s’en jouer, la superstition est la mere du sens {f.101v} litteral, enemie du sens spirituel, dans un tems d’une pareille ignorance les enfans de Clovis je crois voulant violer le serment qu’ils faisoinent sur les chasses des saints firent tirer secretement les reliques hors des chasses. Tiré de mon vole Polit. hist. p 192 vº et 193[2].

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1830

n1.

Agobard, évêque de Lyon, utilisa deux fois la même argumentation en faveur des conciles gaulois pour maintenir l’unité de l’Empire : contre la loi de Gondebaud qui ordonnait le combat judiciaire et contre les usurpations des laïques (Sancti Agobardi episcopi Ecclesiæ Lugdunensis Opera, Paris, D. Duvallius, 1605, p. 114 et p. 275 – Catalogue, nº 292). Voir EL, XXVIII, 17, note (e) ; XXVIII, 18 (premières lignes) ; Michel Rubellin, Église et société chrétienne d’Agobard à Valdès, Lyon, Presses universitaires de Lyon, 2003, p. 236-238.

1831

n1.

Lire : voudrais.

1832

n1.

Cf. EL, XXXI, 33.

1833

n1.

Jean-Baptiste Tavernier, Nouvelle relation de l’intérieur du sérail du Grand Seigneur [1675], Amsterdam, J. Van Someren, 1678, p. 86 ; figure dans le tome VI de l’édition du Voyage en Turquie, en Perse […] du même auteur (Rouen, 1713 – Catalogue, nº 2762).

1834

n1.

Jean Barbeyrac, Supplément au Corps universel diplomatique du droit des gens […], Amsterdam – La Haye, Janssons, Wetstein et Smith, Z. Chatelain, P. de Hondt, veuve de C. Le Vier et J. Neaulme, 1739, t. I, partie 1, p. 25-26 – Catalogue, nº 2366 ; extrait perdu. La date de 848 est inexacte puisque Barbeyrac précise qu’il ne peut dater l’épisode et le situe au VIIIe siècle av. J.-C. : « Environ ce tems-ci ».

1834

n2.

Cf. nº 1930 ; sur le recueil d’extraits intitulé Politica, voir nº 1501, note 1. Il s’agit des serments prononcés par Ægilbert et Reule, évêque de Reims, envoyés à Laon par Ébroïn, maire du palais, mentionnés par le deuxième continuateur de la Chronique de Frédégaire (Historiæ Francorum scriptores coætani ab ipsius gentis origine ad nostras usque tempora, A. Du Chesne (éd.), Paris, S. Cramoisy, 1636, t. I, XCVII, p. 768 – Catalogue, nº 2932).