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Pensées 1932 à 1936

M :Montesquieu 1726/1727-1755.
D :Bottereau-Duval 1718-1731.
E :1734-1739.
U :1739.
H :1741-1742.
J :1742.
K :1742-1743.
F :1743.
I :1743.
L :1743-1744.
O :1745-1747.
P :Damours 1748-1750.
Q :1750-1751.
R :Saint-Marc 1751-1754.
S :1754-1755.
V :1754.
JB :Jean-Baptiste Secondat ?-1795.
T :écriture des manchettes 1828-1835

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M : Montesquieu.
D : Bottereau-Duval_1721-1731.
H : 1741-1742.
P : Damours_1748-1750.
E : 1734-1739.
L : 1742-1744.
O : 1745-1747.
T : écriture des manchettes
JB : Jean-Baptiste_Secondat.
J : 1742.
K : 1742-1743.
F : 1743.
E2 :
I : 1743.
R : Saint-Marc_1751-1754.
Q : 1750-1751.
S : 1754-1755.
V : 1754.

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Pensées, volume III

1932

{f.152v} Jugement de Dieu ou divination par un passage des pseaumes, des prophetes des Evangiles . * Mais comme il y a dans les prophetes et les pseaumes plus de malheurs et de menaces que dans quelque livre qu’il y ait, les malheureux n’y trouvoient gueres de consolation Cramne et Méroueé[1] fils de Chilperic consulterent ainsi. Extrait de Gregoire de Tours. P. 33. 34[2].

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Main principale Q

1933

* Me voici arrivé au livre 29[1] et je ne l’ai point commencé sans faire de nouveaux sacrifices, et avoir bati un temple à l’ennui et à la patience

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Main principale Q

1934

{f.153r} * Lorsqu’une loi paroit bizarre et qu’on ne voit pas que le legislateur ait eu interêt à la faire telle, ce qu’on peut présumer lorsque cette loi n’est fiscale ni tirannique, on doit croire qu’elle est plus raisonnable qu’elle ne paroit et qu’elle est fondée sur une raison suffisante. La loi de Gengiskan deffendoit aux Mogoles d’aprocher des eaux pendant le tonnerre il vouloit empecher que les Mogols dans un pays où le tonnerre est tres frequent, se mettoient d’abord dans l’eau, ne se noyassent. Voyez Petis de la Croix Vie de Gengiskan[1].

- - - - -

Main principale Q

1935

{f.153v} Il n’y a que les gens extrémement vicieux et extremement vertueux qui aient une certaine force, et comme elle va toujours trop loin dans les premiers, elle peut ne se pas arretter assez dans les seconds.

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Main principale Q

1936

Comment les avantages anciens ont été compensés par d’autres, comment l’esprit militaire est resté dans les armées et a disparu du gouvernement civil. Comment l’esprit militaire  n’a point étouffé l’esprit de commerce comment les ministre habiles ont conservé l’esprit de la monarchie et ont évité de le choquer et même de le laisser s’affoiblir. Comment ils ont regardé {f.154r} cet esprit come le plus sacré tresor de l’etat come sa force, comme son ame avec lequel tout peut vivre, sans lequel tout peut s’engourdir. Comment en fait de gouvernement le plus sçait presque toujours le moins, et le moins presque toujours le plus. Comment les gens habiles dans notre monarchie ont vû ce qu’il falloit faire avant d’avoir vû ce qu’on pouvoit faire. Les raisons qui ont fait que cette monarchie a toujours vû croître sa prosperité, celles qui pourroient faire que cette prosperité seroit eternelle...
Mais je suis.

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Main principale Q


1932

n1.

Chramne (520 ?-560) était le fils de Clotaire Ier, roi de Neustrie ; Mérovée (?-577), le fils de Chilpéric Ier, roi de Neustrie.

1932

n2.

Grégoire de Tours, Gregorii Turonensis Episcopi Historiæ Francorum libri decem […], Paris, N. du Fossé, 1610, IV, 16, p. 140 (Catalogue, nº 2955 ; la pagination mentionnée est celle de l’extrait) : « Les prêtres ayant posé sur l’autel trois livres, savoir : les Prophéties, les Apôtres et les Évangiles, prièrent Dieu de faire connaître ce qui arriverait à Chramne, et de déclarer, par sa divine puissance, s’il aurait un heureux succès et s’il pouvait espérer de régner ». Cette pratique divinatoire, appelée Sorts des Apôtres ou Sorts des Saints fut condamnée à de nombreuses reprises par l’Église : voir Sortes Sanctorum dans l’article « Sors » du glossaire de du Cange (Glossarium mediæ et infimæ latinitatis [1678], L. Favre, G. A. L. Henschel et J. C. Adelung (éd.), Niort, L. Favre, 1883-1887, t. VII, col. 532b [en ligne à l’adresse suivante : http://ducange.enc.sorbonne.fr/SORS2]).

1933

n1.

Ce livre de L’Esprit des lois est consacré à « la manière de composer les lois » et devait initialement servir de conclusion à l’ouvrage.

1934

n1.

François Pétis de la Croix, Histoire du Grand Genghizcan, premier empereur des anciens Mogols et Tartares, Paris, veuve Jombert, 1710, p. 108-109 (voir nº 647) ; cet article est un rejet du livre XXIX ; voir De l’esprit des loix (manuscrits), II, OC, t. 4, p. 743, l. 47-53 ; p. 744, l. 61-63.