M : | Montesquieu 1726/1727-1755. |
D : | Bottereau-Duval 1718-1731. |
E : | 1734-1739. |
U : | 1739. |
H : | 1741-1742. |
J : | 1742. |
K : | 1742-1743. |
F : | 1743. |
I : | 1743. |
L : | 1743-1744. |
O : | 1745-1747. |
P : | Damours 1748-1750. |
Q : | 1750-1751. |
R : | Saint-Marc 1751-1754. |
S : | 1754-1755. |
V : | 1754. |
JB : | Jean-Baptiste Secondat ?-1795. |
T : | écriture des manchettes 1828-1835 |
M : | Montesquieu. |
D : | Bottereau-Duval_1721-1731. |
H : | 1741-1742. |
P : | Damours_1748-1750. |
E : | 1734-1739. |
L : | 1742-1744. |
O : | 1745-1747. |
T : |
écriture des manchettes |
JB : | Jean-Baptiste_Secondat. |
J : | 1742. |
K : | 1742-1743. |
F : | 1743. |
E2 : | |
I : | 1743. |
R : | Saint-Marc_1751-1754. |
Q : | 1750-1751. |
S : | 1754-1755. |
V : | 1754. |
Pensées, volume III
2172 D’ou vient que l’aprobation fait tant de gens hureux et que la gloire en fait si peu c’est que {f.361r} nous vivons avec ceux qui nous aprovent aprouvent et qu’on n’admire ni ne peut gueres admirer que de loin.
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Main principale M |
2173 Je disois il y a à des gens qui disoint qu’a Paris seul il y avoit des gens aimables qu’apelles vous des gens aimables il y a cent mille choses a faire avant de penser a estre aimable[1]
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Main principale M |
2174 On disoit qu’Elvetius avoit donné une pension de deux mille francs a Saurin[1] et que cela estoit tres fort noble tres noble dis je et cela le sera longtemps car cela ne sera gueres imité :
- - - - - |
Main principale M |
2175 Quelqu’[u]n racontoit touts les vices de Voltaire on répondoit toujours il a bien de l’esprit : impatienté quelqu’[u]n dit eh bien c’est un des vice de plus :
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Main principale M |
2176
[Passage à la main S] Les theologiens ne s’appaisent sur une dispute qu’en faveur d’une seconde ils font com̃e les cormorans qu’on envoye pecher ils viennent vous rendre le poisson qu’un anneau a arreté dans leurs goziers mais vous y mettés un goujon[1]
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Passage de la main M à la main S |
2173 |
n1. |
En 1751, la notion en vogue d’amabilité est en débat à Paris : un avocat au parlement de Paris, François-Louis-Claude Marin, dans son Homme aimable (Paris, Prault, 1751), tentait de concilier le néoplatonisme de l’honnêteté mondaine et les valeurs de bienfaisance et d’utilité sociale ; la recherche de l’amabilité est violemment critiquée par Charles Duclos dans ses Considérations sur les mœurs de ce siècle [1751], jugée frivole et contraire au bien public (C. Dornier (éd.), Paris, H. Champion, 2005, p. 161-164). |
2174 |
n1. |
Bernard-Joseph Saurin (1706-1781), auteur dramatique, avocat au Parlement, était un ami d’enfance d’Helvétius, qui lui fit accepter une pension de mille écus pour qu’il se consacrât à la carrière théâtrale. Il y débuta le 4 février 1743 avec la comédie des Trois Rivaux. En 1752, sa tragédie d’Aménophis n’eut aucun succès ; voir Biographie universelle, ancienne et moderne, Paris, Michaud, 1825, t. XL, art. « Saurin (Bernard-Joseph) ». |
2176 |
n1. |
Les voyageurs et naturalistes évoquaient la pratique des pêcheurs chinois qui dressaient les cormorans à attraper le poisson sans qu’ils puissent l’ingurgiter, en plaçant un anneau serré autour de leur gosier ; voir Juan Eusebio Nieremberg, Historia naturae, Anvers, B. Moreti, 1635, chap. 54, p. 224 ; Henri de Feynes, Voyage à la Chine, Paris, P. Rocolet, 1630, p. 173-174 ; Histoire générale des voyages, Paris, Didot, 1748, t. VI, liv. II, p. 221.). |