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Pensées 324 à 328

M :Montesquieu 1726/1727-1755.
D :Bottereau-Duval 1718-1731.
E :1734-1739.
U :1739.
H :1741-1742.
J :1742.
K :1742-1743.
F :1743.
I :1743.
L :1743-1744.
O :1745-1747.
P :Damours 1748-1750.
Q :1750-1751.
R :Saint-Marc 1751-1754.
S :1754-1755.
V :1754.
JB :Jean-Baptiste Secondat ?-1795.
T :écriture des manchettes 1828-1835

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M : Montesquieu.
D : Bottereau-Duval_1721-1731.
H : 1741-1742.
P : Damours_1748-1750.
E : 1734-1739.
L : 1742-1744.
O : 1745-1747.
T : écriture des manchettes
JB : Jean-Baptiste_Secondat.
J : 1742.
K : 1742-1743.
F : 1743.
E2 :
I : 1743.
R : Saint-Marc_1751-1754.

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Pensées, volume I

324

[Passage à la main M] Nous avons Nous avons des autheurs de l’ancienne histoire de France

Voy ce qui est dit dans l’extrait de l’academie des belles lettres sur les ouvrages de Fredegaire

favorables aux Bourg[u]ignons, d’autres aux Austrasiens aujourd’hui que ces differents interets ont cesse a peine cette partialité se fait elle sentir. Un autheur cesse d’estre partial a force d’estre ancien ; et il faut bien croire que les homes ecrivains d’autrefois estoient come ceux cy[1].

Partialité des auteurs

- - - - -

Passage de la main D à la main M

325

{p.335}

Imprécation des Rom.

Imprecation des Romains ultimus suorum moriatur[1] terrible peine que de n’avoir point d’enfans qui fussent vos heritiers qui pussent vous doner les honeurs de la sepulture : c’estoit une maniere de penser bien favorable a la propagation de l’espece.

- - - - -

Main principale M

326

Facienda erit extractio extractorum nominata ridicula[1]

- - - - -

Main principale M

327

Dans

Musique italienne

mon sejour en Italie je me suis extremement converti sur la musique italiene[1] il me semble que dans la musique francoise les instrumens accompagnent la voix et que dans l’italiene ils la prenent et l’enlevent : la musique italiene se plie mieux que la francoise qui semble roide c’est come un luteur plus agile. L’une entre dans l’oreille, l’autre la meut

Main principale M

328

Flavus

Roux

capillus flava coma[1] c’est le blond non pas le rous le rous est hai[2] parce qu’il est regardé come un signe d’autres defauts naturels.

David est loué quia erat rufus[3] dans les païs chauds il y a peu de cheveux blonds

- - - - -

Main principale M


324

n1.

Voir le compte rendu d’un exposé de l’abbé Vertot à l’Académie des inscriptions et belles-lettres (février 1708), intitulé « Apologie pour cette partie des ouvrages de Frédégaire, qui concerne l’Histoire de France » (Histoire de l’Académie royale des Inscriptions et Belles Lettres, Paris, Imprimerie royale, 1717, t. 1, p. 302-308). À la partialité, en faveur des Bourguignons, de Frédégaire, dont Montesquieu pouvait lire la Chronique (VIIe siècle) dans le recueil d’André Du Chesne (Historiæ Francorum scriptores coætanei ab ipsius gentis origine ad nostras usque tempora, Paris, S. Cramoisy, 1636, t. I, « Fredegarii Scholastici Chronicon », p. 740 et suiv. – Catalogue, nº 2932), aurait succédé celle de ses continuateurs, partisans des Austrasiens.

325

n1.

« Qu’il meure le dernier de sa famille » (nous traduisons).

326

n1.

« Il faudra faire un extrait d’extraits appelé Ridicules » (nous traduisons).

327

n1.

Montesquieu a écouté des opéras à Milan, Florence, Rome (Correspondance, Masson, t. III, p. 913, 914 ; Voyages, p. 235, 260).

328

n1.

« Cheveu blond chevelure blonde » (nous traduisons). L’adjectif latin flavus désigne une couleur qui correspond en français tantôt au jaune, tantôt au rouge : voir Aulu-Gelle, Nuits attiques, II, 26, 8 (Catalogue, nº 1822-1823, éd. de 1559 et 1530).

328

n2.

Voir la pratique attribuée aux Égyptiens (EL, XV, 5).

328

n3.

I Rois, XVI, 12. Le texte de la Vulgate décrit ainsi David : « Erat autem rufus, et pulcher aspectu, decoraque facie » (« or il était roux, d’une mine avantageuse, et il avait le visage fort beau », La Bible, Le Maître de Sacy (trad.), Paris, R. Laffont, 1990, p. 336).