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Pensées 329 à 333

M :Montesquieu 1726/1727-1755.
D :Bottereau-Duval 1718-1731.
E :1734-1739.
U :1739.
H :1741-1742.
J :1742.
K :1742-1743.
F :1743.
I :1743.
L :1743-1744.
O :1745-1747.
P :Damours 1748-1750.
Q :1750-1751.
R :Saint-Marc 1751-1754.
S :1754-1755.
V :1754.
JB :Jean-Baptiste Secondat ?-1795.
T :écriture des manchettes 1828-1835

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M : Montesquieu.
D : Bottereau-Duval_1721-1731.
H : 1741-1742.
P : Damours_1748-1750.
E : 1734-1739.
L : 1742-1744.
O : 1745-1747.
T : écriture des manchettes
JB : Jean-Baptiste_Secondat.
J : 1742.
K : 1742-1743.
F : 1743.
E2 :
I : 1743.
R : Saint-Marc_1751-1754.

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Pensées, volume I

329

Il

Verre

est etonant que les Romains qui avoint du verre ne l’employassent point en vitres, mais se servissent de pierres transparentes qui certainement ne font pas un si bon effet.

- - - - -

Main principale M

330

{p.336} Quelques morceaux qui n’ont pu entrer dans mes dialogues[1].

Dialogues de l’auteur

Flore dit j’ay eu une conduitte tres dereglée la plus part des femes ne veulent point de societé avec moy je n’ay qu’une ressource c’est de me faire déesse. Les homes accordent plus aisement l’adoration que l’estime.

Adoration. Estime

- - - - -

Main principale M

331

Touts les autres dieux ont des temples et je n’en ay point amour dis je touts les coeurs sont vos temples allés dans celuy de Cephise[1] faites y sentir votre presence vous y serés adoré de touts les mortels

- - - - -

Main principale M

332

L’autre jour Venus s’habilloit les Graces voulurent lui mettre sa ceinture[1]. Laissés laissés leur dit elle : je ne verray aujourd’hui que mon epoux c’est assés pour lui de la beaute je garde les charmes pour le dieu de la guerre.

Main principale M

333

Divin Apollon d’ou vient que toutes les nimphes vous fuyent : vous estes jeune vous avés des cheveux blonds et votre visage est tres beau voules vous que je vous dise, vous vous estes fort decrié aupres d’elles elles croyent que vous ne pensés pas un mot de ce que vous dittes je ne suis qu’un pauvre berger mais Cephise ne me fuit point quand je veux exprimer mon amour suis auprès d’elle je me tais je soupire je la regarde je m’egare je m’enflame je l’embrasse j’expire. je me pame j’expire[1]

Main principale M


330

n1.

Mention unique de cet ouvrage. La séquence (nº 330-338) est à rapprocher du Temple de Gnide paru en 1725 (OC, t. 8, p. 389-420) et du projet d’Histoire de la jalousie (voir nº 483, note 1).

331

n1.

La pièce d’inspiration anacréontique publiée à la suite du Temple de Gnide met en scène Céphise et l’Amour (OC, t. 8, p. 418-420).

332

n1.

Cf. OC, t. 8, p. 395, note 26.

333

n1.

Les procédés de style employés dans les dernières lignes de l’article (parataxe, asyndète, assonance, etc.) rappellent la prose poétique d’inspiration fénelonienne du Temple de Gnide ; voir OC, t. 8, introduction, p. 341.