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Pensées 404 à 408

M :Montesquieu 1726/1727-1755.
D :Bottereau-Duval 1718-1731.
E :1734-1739.
U :1739.
H :1741-1742.
J :1742.
K :1742-1743.
F :1743.
I :1743.
L :1743-1744.
O :1745-1747.
P :Damours 1748-1750.
Q :1750-1751.
R :Saint-Marc 1751-1754.
S :1754-1755.
V :1754.
JB :Jean-Baptiste Secondat ?-1795.
T :écriture des manchettes 1828-1835

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M : Montesquieu.
D : Bottereau-Duval_1721-1731.
H : 1741-1742.
P : Damours_1748-1750.
E : 1734-1739.
L : 1742-1744.
O : 1745-1747.
T : écriture des manchettes
JB : Jean-Baptiste_Secondat.
J : 1742.
K : 1742-1743.
F : 1743.
E2 :
I : 1743.
R : Saint-Marc_1751-1754.

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Pensées, volume I

404

Quand une fenestre est plassée trop haut on peut faire sortir beaucoup une console en avant corps, ce qui la fera paroitre

(1)

Ainsi quand une fasse de batiment est sur une rue large l’autre face sur une r [...]

 {p.372} plus basse : quand un zocle est trop bas il faut le tenir sans ornement et tout d’une venüe pour le faire paroitre plus haut. Quand une rüe est trop etroite il ne faut pas de grands avant corps, car on ne pourroit pas les voir : quand une eglise est etroite il ne faut point mettre d’avant corps aux pieds destaux des colones qui sont le long du mur come tores tores reglets et autres : (1)

Main principale M

405

Voyés ce que j’ay dit dans mon ouvrage sur le gout sur le clair obscur deans la peinture sculpture architecture[1] :

Main principale M

406

Ce

Obscurité fait paroître les objets grands

qui fait paroitre la plus part des eglises d’Italie grandes, c’est leur obscurité ; car dans la lumiere on voit mieux les limites on dit que cela donne plus de recueillement et de respect. Les vitres peintes ottent encore le jour il ne vaut pas la peine de les y laisser car elles sont pmal peintes les Italiens n’ayant jamais reussi a cet art come les Francois : c’est qu’il est plus ancien que le renouvellemt de la peinture en Italie.

Main principale M

407

Avec une ficelle au bout de laquelle il y a un plomb, en montant avec une echele on mesure toutes les pieces d’architecture non seulement la hauteur mais la saillie qui est d’une grande attention car si la peinture qui n’est qu’une imitation s’attache si fort a faire fuir ou avancer les corps, que sera ce de l’architecture : la saillie des archit

Main principale M

408

{p.373}

La joie meme fatigue

La joye meme fatigue a la longue elle employe trop d’esprit et on et il ne faut pas croire que les gens qui sont toujours a table ou au jeu y ayent plus de plaisir que les autres ils y sont parce qu’ils ne scauroint estre ailleurs et ils s’ennuyent la pour s’ennuyer moins autre part[1].
Ce sont des gens qui ont demendé a leur machine des choses incompatibles des plaisirs continuels et des plaisirs vif qui ayant regardé la vie comme une jouissance ont cru que touts les momens estoint irreparables et on voulu que chaque instant leur rendit
Mais afforce de donner a leurs fibres de grands ebranlemens ils les ont rendus lâches, et se sont ôté la ressource des ebranlemens mediocres[2].

- - - - -

Main principale M


404

n1.

À lire après l’appel (1) de la page suivante.

405

n1.

L’Essai sur le goût n’offre aucun développement sur le clair-obscur. Voir nº 397, note 1 et 399, note 1.

408

n1.

Les causes de la lassitude et du besoin de variété seront analysées dans l’Essai sur le goût (env. 1753-1755 ; OC, t. 9, p. 497-498 et p. 516-517) et, auparavant, dans l’Essai sur les causes qui peuvent affecter les esprits et les caractères (env. 1734-1736 ; OC, t. 9, p. 243) qui développe le rapport entre le mouvement des « esprits animaux » et le sentiment (ibid., p. 229-232).

408

n2.

Montesquieu conseille, dans l’Essai sur les causes qui peuvent affecter les esprits et les caractères, les « mouvemens moderés » des fibres du cerveau dont il faut « être extrêmement ménagers » (OC, t. 9, p. 242). Le terme d’« ébranlement » caractérise la dynamique fibrillaire au début de l’article nº 1187.