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Pensées 430 à 434

M :Montesquieu 1726/1727-1755.
D :Bottereau-Duval 1718-1731.
E :1734-1739.
U :1739.
H :1741-1742.
J :1742.
K :1742-1743.
F :1743.
I :1743.
L :1743-1744.
O :1745-1747.
P :Damours 1748-1750.
Q :1750-1751.
R :Saint-Marc 1751-1754.
S :1754-1755.
V :1754.
JB :Jean-Baptiste Secondat ?-1795.
T :écriture des manchettes 1828-1835

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M : Montesquieu.
D : Bottereau-Duval_1721-1731.
H : 1741-1742.
P : Damours_1748-1750.
E : 1734-1739.
L : 1742-1744.
O : 1745-1747.
T : écriture des manchettes
JB : Jean-Baptiste_Secondat.
J : 1742.
K : 1742-1743.
F : 1743.
E2 :
I : 1743.
R : Saint-Marc_1751-1754.

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Pensées, volume I

430

Point

Religieux

de relligieux pour les affaires.
S’ils sont de bons relligieux ils entendent mal les affaires du siecle ; s’ils entendent les affaires du siecle ils sont de mauvais relligieux.

- - - - -

Main principale M

431

Saint

Dévotion

Cyrille dans une lettre parle des aclamations du peuple d’Ephese lors qu’il apprit que l’on le concile avoit declaré la vierge mère de Dieu come le peuple dit il, estoit aux portes tout le monde lors qu’on nous vit alloit au devant de nous, nous remercioit nous felicitoit nous benissoit[1] … Le peuple est toujours ravi d’augmenter le culte et toujours porté vers ces sortes de devotions et si on le laissoit faire il iroit toujours plus loin

389

.

- - - - -

Main principale M

432

Il n’y a d’hureux Le cardinal de Polignac disoit qu’il n’y avoit d’hureux que

Mort des princes

les princes qui meurent de mort violante ; ils suivent leurs phantaisies ne {p.385} pensent a rien mais les princes sages qui passent leur vie a prévoir vivent long temps et malhureux mad de Montespan disoit que le roy politiquoit toujours avec elle[1]. Pol

- - - - -

Main principale M

433

C’est

Yvresse

une chose etonante que toutes les histoires de l’Orient sentent toujours la servitude : le vieux empereur de la Chine s’estant ennivré celui avec qui il s’estoit ennivré se fit prendre et supposa que dans l’ivresse le roy l’avoit condanné a mort ce qui fit que le roy se r’il ne s’enivra plus.

- - - - -

Main principale M

434

Admirable

Justice de Dieu compar[é]e a un grand filet

idée des Chinois qui comparent la justice de Dieu a un filet si grand que les poissons qui se promenent croyent estre en liberté, mais reellement ils sont pris ; les pecheurs croyent de meme qu’ils ne seront pas punis de Dieu mais ils sont dans le filet[1] :

- - - - -

Main principale M


431

n1.

Epistola XXIV (ol. XXII), Cyrilli ad clerum populumque Alexandrinum, De Nestori depositione, dans S. P. N. Cyrilli Alexandriae, Opera […], 1re éd., J. Aubert (éd.), Paris, Compagnie du Grand Navire, 1638, t. V ; édition reprise dans : Paris, J.-P. Migne (Patrologiae cursus completus ; 40), 1859-1860, p. 81-82. Par cet exemple repris dans L’Esprit des lois, Montesquieu soulignera que les idées sensibles sont un puissant motif d’attachement à la religion (XXV, 2). Le manuscrit comporte ce commentaire finalement supprimé : « On n’a point ces sortes de transports pour la simple decouverte de la verité ; il faut pour une si grande joye que cette vérité flatte beaucoup notre penchant naturel » (De l’esprit des loix (manuscrits), II, OC, t. 4, p. 683).

432

n1.

Sur le cardinal de Polignac, voir nº 422, note 1 et ci-après ; sur le terme politiquer, nº 8, note 1.

434

n1.

La même image, employée ici à propos de la justice divine, s’appliquera à l’appréciation de la liberté politique selon les types de gouvernement (nº 597, 828, 943).