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Pensées 436 à 440

M :Montesquieu 1726/1727-1755.
D :Bottereau-Duval 1718-1731.
E :1734-1739.
U :1739.
H :1741-1742.
J :1742.
K :1742-1743.
F :1743.
I :1743.
L :1743-1744.
O :1745-1747.
P :Damours 1748-1750.
Q :1750-1751.
R :Saint-Marc 1751-1754.
S :1754-1755.
V :1754.
JB :Jean-Baptiste Secondat ?-1795.
T :écriture des manchettes 1828-1835

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M : Montesquieu.
D : Bottereau-Duval_1721-1731.
H : 1741-1742.
P : Damours_1748-1750.
E : 1734-1739.
L : 1742-1744.
O : 1745-1747.
T : écriture des manchettes
JB : Jean-Baptiste_Secondat.
J : 1742.
K : 1742-1743.
F : 1743.
E2 :
I : 1743.
R : Saint-Marc_1751-1754.

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Pensées, volume I

436

Malebranche

Le P Malbranche compare l’home du le dieu et l’home des thomistes a un statuaire qui auroit fait des statues qui baisseroint la teste lors qu’il leve tire un petit fil d’archal[1] et leur ordoneroit de baisser la teste lors qu’il tire le fil qui lors qu’il n’a pas tire le fil n’ayant pas baissé la teste Dieu les sabreroit excepté une pour manifester sa bonté qui le salueroit parce qu’il tireroit le fil[2]

Main principale M

437

{p.387} Il

Commandemens supposent la liberté

suffisoit de condamner Calvin parce qu’il otte lae ses principes detruisent la liberté ; de condaner Pelage parce que les siens detruisent la grace sans aller emprunter chercher graces suffisantes ny congruës pour expliquer le coment[1]. Il suffit de dire di il est certein par l’Ecriture que Dieu me fait des comendemens je suis donc libre car il seroit derisoire qu’il me fit des comendemens si je ne l’estois pas : Polignac.

Main principale M

438

Les Romains qui batirent des temples a la pudicité maternelle patriciene et a la pudicité plebeiene[1]ne croy pouvoit croire que la pudicité de leurs fames fut une deesse ils n’honoroint donc que la providence en tant qu’elle done aux fames la vertu de la chasteté. pudicité. Polignac

- - - - -

Main principale M

439

Il

Religieux

y a des ordres de religieux qui sont une poenitence d’autres qui sont un metier

- - - - -

Main principale M

440

Bonheur des Romains qui n’eurent jamais qu’[u]ne seule guerre et dont les enemis ne se liguerent jamais[1]. De facon qu’ils les opprimerent l’un apres l’autre, ils aug devenoint {p388}

Romains n’avoient jamais qu’une seule guerre

plus fiers a mesure des mauvais succes aussi Tacitte dit qu’il estoit facile possible de les surmonter dans un combat jamais dans une guerre facile superari posse prælio, bello numquam a[2]

- - - - -

Main principale M


436

n1.

Fil de laiton ou de fer : voir Furetière, 1690, art. « Archal » ; cf. Voyages, p. 372.

436

n2.

Image empruntée à la Réflexions sur la prémotion physique (Paris, M. David, 1715, § XVIII, p. 158-159 – Catalogue, nº 1496). Il s’agit en réalité chez Malebranche de deux ou trois statues.

437

n1.

Calvin soutint la pleine et exclusive suffisance de la grâce : le salut est un don de Dieu, auquel l’homme et ses œuvres n’ont aucune part (Institutions chrétiennes, III, XXI, 1), position d’origine augustinienne radicalement opposée au pélagianisme. La notion de grâce suffisante ou congrue, chez les molinistes et chez Fénelon, supposant que l’homme est libre de participer à son salut, s’oppose à la doctrine de la prédestination en évitant le retour aux thèses de Pélage.

438

n1.

Voir Tite-Live, X, 23 ; cf. nº 864.

440

n1.

Cf. Romains, chap. VI, p. 131, l. 23-25 et chap. XIX, p. 248, l. 120-122 ; voir nº 49, note 1. Lieu commun, déjà signalé comme tel par Machiavel : « il est certain que ce Peuple n’eut jamais deux puissantes guerres à la fois sur les bras » (Discours politiques sur les décades de Tite-Live, N. Amelot de La Houssaye (trad.), Amsterdam, H. Desbordes, 1692, 2 vol., liv. II, chap. 1, p. 397 – Catalogue, nº 2400).

440

n2.

Tacite emploie une expression proche (« proeliis ambiguus, bello non victus » [incertain dans les combats, jamais vaincu à la guerre ; nous traduisons], Annales, II, 88, 2), qui s’applique à Arminius et non aux Romains, et que Josias Mercier, dans ses notes aux Annales (Cornelii Taciti Opera quae exstant. Justus Lipsius postremum recensuit, Paris, M. Orry, 1606, note 55, p. 4) a rapprochée de deux vers de Lucilius : « Ut populus Romanus victus vi, & superatus præliis /, saepe est multis ; bello vero numquam, in quo sunt omnia » [« Le peuple romain a souvent cédé à la force et perdu bien des batailles ; mais jamais la guerre, et tout est là » ; nous traduisons] ; ce qui pourrait expliquer, comme le suggérait Barckhausen dans son édition des Pensées, la formule de Montesquieu.