Afficher Masquer
Passages biffés :
Sauts de pages :
Changements de mains :
Mots clés en marge
(main T) :
DistinguerIntégrer
Corrections du transcripteur :

Fermer

Accueil|Présentation du projet|Abréviations|Introductions|Texte|Index

Français|English Contacts

Volume I|Volume II|Volume III|Citer le texte et les notes| Écritures|Affichage

Pensées 513 à 517

M :Montesquieu 1726/1727-1755.
D :Bottereau-Duval 1718-1731.
E :1734-1739.
U :1739.
H :1741-1742.
J :1742.
K :1742-1743.
F :1743.
I :1743.
L :1743-1744.
O :1745-1747.
P :Damours 1748-1750.
Q :1750-1751.
R :Saint-Marc 1751-1754.
S :1754-1755.
V :1754.
JB :Jean-Baptiste Secondat ?-1795.
T :écriture des manchettes 1828-1835

Fermer

M : Montesquieu.
D : Bottereau-Duval_1721-1731.
H : 1741-1742.
P : Damours_1748-1750.
E : 1734-1739.
L : 1742-1744.
O : 1745-1747.
T : écriture des manchettes
JB : Jean-Baptiste_Secondat.
J : 1742.
K : 1742-1743.
F : 1743.
E2 :
I : 1743.
R : Saint-Marc_1751-1754.

Fermer

Pensées, volume I

513

{p.419}

Ouvrages nouveaux

Il y a un degout regnant pour les ouvrages nouveaux ; ce qui vient de ce que pour la plus part des gens il n’y a deja que trop de bons ouvrages[1]  leur provision est faite on lit si peu qu’a cet egart est bien la recette est bien au dessus de la depense

- - - - -

Main principale M

514

En Angleterre il y a bien de l’argent inutile[1] :

Main principale M

515

Reformation

On met au docteur Luter l’epoque de la reformation il falloit bien qu’elle vint : si ce n’avoit pas este Luther c’auroit esté un autre ; les sciances et les lettres aportées de Grece avoint deja ouvert les yeux sur les debauches de la cour de Rome abus il falloit bien qu’[u]ne cause pareille produisit quelque effet : temoin de cela c’est que les concilles de Constance et de Bale[1] avoint introduit une espece de réformation :

- - - - -

Main principale M

516

St Jean Nepomucene

Dans une petite vie de st Jean Nepomucene escrite dans un livre bleu[1] il est dit qu’une dame ayant meprisé le culte de ce saint il s’en vengea en ce qu’au sortir de l’eglise un vent s’eleva qui ne fit d’effet que sur cette dame que le vent fit lever ses jupes de facon qu’elle montra son cu a toutte l’assemblée[2].

- - - - -

Main principale M

517

{p.420} A Sarrau de Pichon vous n’estes point come vous dittes un simple laboureur de la republique des lettres sciances (observateur) a moins que ce ne soit come autrefois ou les roix estoint laboureurs et bergers[1].

- - - - -

Main principale M


513

n1.

Cf. la remarque d’Usbek (LP, 105 [108], p. 426, l. 14-16).

514

n1.

L’afflux d’argent venu d’Amérique a dévalué ce métal et avec lui les rentes des seigneurs anglais : voir Notes sur l’Angleterre, Voyages, p. 504.

515

n1.

Les conciles de Constance (1414-1418) et de Bâle (1431-1439) développèrent la théorie de la supériorité du concile général sur le pape.

516

n1.

Ouvrage appartenant à la fameuse Bibliothèque bleue.

516

n2.

L’anecdote mettant en scène une « dame calviniste » a été reprise dans la biographie écrite par le père Joseph Wielens, jésuite (Histoire du Saint Martyr Jean de Nepomuc, Anvers, A. P. Colpyn, 1759, p. 166-167), qui a rassemblé divers récits merveilleux illustrant la vengeance du saint contre ceux qui lui ont manqué de respect.

517

n1.

Jean de Sarrau, écuyer, seigneur de Vézis et de Pichon (?-1739), frère d’Issac Sarrau de Boynet et, comme lui, membre fondateur de l’académie de Bordeaux. Il en devint directeur en 1717. Il s’intéressait à l’agronomie et a laissé des mémoires manuscrits (voir Correspondance I, lettre nº 27, p. 30n et Masson, t. III, p. 736-738 ; Gabriel O’Gilvy, Nobiliaire de Guyenne et de Gascogne, Paris, Dumoulin, 1858, t. II, p. 217 ; Pierre Barrière, L’Académie de Bordeaux, centre de culture internationale au XVIIIe siècle, Bordeaux, Bière, 1951).