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Pensées 613 à 617

M :Montesquieu 1726/1727-1755.
D :Bottereau-Duval 1718-1731.
E :1734-1739.
U :1739.
H :1741-1742.
J :1742.
K :1742-1743.
F :1743.
I :1743.
L :1743-1744.
O :1745-1747.
P :Damours 1748-1750.
Q :1750-1751.
R :Saint-Marc 1751-1754.
S :1754-1755.
V :1754.
JB :Jean-Baptiste Secondat ?-1795.
T :écriture des manchettes 1828-1835

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M : Montesquieu.
D : Bottereau-Duval_1721-1731.
H : 1741-1742.
P : Damours_1748-1750.
E : 1734-1739.
L : 1742-1744.
O : 1745-1747.
T : écriture des manchettes
JB : Jean-Baptiste_Secondat.
J : 1742.
K : 1742-1743.
F : 1743.
E2 :
I : 1743.
R : Saint-Marc_1751-1754.

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Pensées, volume I

613

Plantes

Il semble que les semences des plantes ayent de l’analogie aux œuf des animaux : l’esprit seminal en est dans la terre il est incertain si les terres vierges qui produisent des plantes ont l’esprit seminal dans elles ou si l’air en est chargé[1]

Main principale M

614

{f.450r}

Henry 3

Jamais prince n’a fait une plus rude penitence de ses vices qu’Henri trois[1] :

- - - - -

Main principale M

615

Catherine de Medicis

Caterine de Medicis elle estoit toujours entourée d’astrologues de devins et de toutes ces sortes de gens qui ne suivent jamais que les ames foibles[1].

Main principale M

616

Dans Assassinat du duc de Guise dans quelques circonstances que le roy se trouvat il est impossible d’approuver ce qu’il fit il faut ou condamner cette action ou pour l’honneur de la vertu n’en porter point de jujement mais pour Loignac et ses 45 ils resteront toujours couverts d’une æternelle infamie[1]

Main principale M

617

L’envie de Philipe 2d de voir sa fille sur le throne de France et celle de Louis 14 de voir son petit-fils sur celui d’Espagne ont egallement affoibly leur puissance[1]

- - - - -

Main principale M


613

n1.

L’« esprit séminal » ou « Archée » est invoqué par Van Helmont pour rendre compte des phénomènes de génération (Œuvres, Lyon, J.-A. Huguetan et G. Barbier, 1670, p. 64-65 et 266-267). Le Spicilège (nº 247) évoque également des « semences errantes ». Dans l’Essai d’observations sur l’histoire naturelle [1719], qui est en grande partie consacré à la génération des plantes, Montesquieu développe une épigénèse mécaniste qui s’oppose aux hypothèses évoquées ici (OC, t. 8, p. 195-223).

614

n1.

Début d’une séquence sur les guerres de religion (nº 614-623), reprise dans les Réflexions sur le caractère de quelques princes et sur quelques événements de leur vie, composées entre 1731 et 1733 (OC, t. 9, p. 59-65). Sur cette période, la lecture par Montesquieu de Mézeray, Maimbourg, Brantôme, d’Aubigné et Davila est attestée (Spicilège, nº 213, 254, 324 ; EL, IV, 2, note (a) ; XXIX, 16, note (q)). Sur Henri III, cf. nº 1272 et Réflexions sur le caractère de quelques princes et sur quelques événements de leur vie, OC, t. 9, p. 60, l. 224-229.

615

n1.

Sur Catherine de Médicis, voir Réflexions sur le caractère de quelques princes et sur quelques événements de leur vie, OC, t. 9, p. 62, note 51. Les historiens, sauf Davila, signalaient sa confiance dans les astrologues, en particulier dans le florentin Côme Ruggieri (?-1615), venu en France à sa suite et mêlé à des affaires d’espionnage et de pratiques occultes (de Thou, Historiarum sui temporis ab anno Domini 1543 usque ad annum 1607. Libri CXXXVIII, Genève, P. de La Rovière, 1620, liv. XCIV, t. IV, p. 387 – Catalogue, nº 3054 ; Agrippa d’Aubigné, Histoire universelle, 2e éd., Amsterdam, pour les héritiers de Hier. Commelin, 1626, t. II, liv. I, chap. VI, col. 563 ; t. II, liv. II, chap. VI, col. 685 – Catalogue, nº 2905 ; Mézeray, Histoire de France, depuis Faramond jusqu’à maintenant, Paris, M. Guillemot, 1643-1651, 3 vol., t. II, p. 744 et p. 1122 ; t. III, p. 580 – Catalogue, nº 3012 ; Abrégé chronologique, ou Extrait de l’histoire de France [1608], Paris, T. Jolly, 1667, t. III, p. 1088 – Catalogue, nº 3010 et 3011, pour les éditions de Paris, 1668, 1690 ; Maimbourg, Histoire de la Ligue, Paris, S. Mabre-Cramoisy, 1683, liv. III, p. 303 – Catalogue, nº 2997 ; Bayle, Dictionnaire historique et critique, 1re éd., Rotterdam, Reinier Leers, 1697, t. II, art. « Ruggeri », p. 979-980).

616

n1.

Cf. Réflexions sur le caractère de quelques princes et sur quelques événements de leur vie, OC, t. 9, p. 65, l. 341-346 ; et EL, IV, 2 : Derathé, t. I, p. 38. Henri III confia aux Quarante-cinq, compagnie créée en 1585 pour assurer sa protection particulière et commandée par Honorat de Montpezat, seigneur de Laugnac (et non « Loignac »), l’assassinat du duc de Guise, tué le 23 décembre 1588 au château de Blois (Davila, Histoire des guerres civiles de France. Contenant tout ce qui s’est passé de plus mémorable sous le règne de quatre rois, François II, Charles IX, Henry III et Henry IV, surnommé le Grand ; jusques à la paix de Vervins, inclusivement, 2e éd., J. Baudouin (trad.), Paris, P. Rocolet, 1647, liv. IX, t. I, p. 642 – Catalogue, nº 2927 ; Maimbourg, Histoire de la Ligue, Paris, S. Mabre-Cramoisy, 1683, liv. III, p. 276).

617

n1.

Cf. Réflexions sur le caractère de quelques princes et sur quelques événements de leur vie, OC, t. 9, p. 55, l. 72-74. L’Espagne avait revendiqué le trône de France pour Isabelle-Claire-Eugénie (1566-1633), fille de Philippe II, nièce d’Henri III, au préjudice d’Henri de Navarre (1593). Le petit-fils de Louis XIV, le duc d’Anjou (1683-1746), était appelé au trône d’Espagne par le testament de Charles II qui le désignait comme héritier.