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Pensées 910 à 914

M :Montesquieu 1726/1727-1755.
D :Bottereau-Duval 1718-1731.
E :1734-1739.
U :1739.
H :1741-1742.
J :1742.
K :1742-1743.
F :1743.
I :1743.
L :1743-1744.
O :1745-1747.
P :Damours 1748-1750.
Q :1750-1751.
R :Saint-Marc 1751-1754.
S :1754-1755.
V :1754.
JB :Jean-Baptiste Secondat ?-1795.
T :écriture des manchettes 1828-1835

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M : Montesquieu.
D : Bottereau-Duval_1721-1731.
H : 1741-1742.
P : Damours_1748-1750.
E : 1734-1739.
L : 1742-1744.
O : 1745-1747.
T : écriture des manchettes
JB : Jean-Baptiste_Secondat.
J : 1742.
K : 1742-1743.
F : 1743.
E2 :
I : 1743.
R : Saint-Marc_1751-1754.

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Pensées, volume II

910

{f.13r} On a bien tort de dir ne point dire la verité

Vérité

quand on peut car on ne la dit pas toujours lors qu’on le veut et qu’on la cherche :

- - - - -

Main principale M

911

On ne jujera jamais bien des homes si on ne leur passe les prejujés

Préjugés

de leur temps

- - - - -

Main principale M

912

Rien ne prouve la facilité qu’il y a d’estre un bo de gouverner

Gouvernement

un grand estat que monsieur d’Orleans[1] malgré les deffauts essentiels qu’il avoit pour une bonne administration si Mr le duc[2] n’avoit pas eu la sotise de se croire in peu capable il auroit gouverné tout come un autre :

Main principale M

913

Les juifs sont a present sauvés ; la superstition ne reviendra plus : et on ne les exterminera plus par principe de consciance[1]

- - - - -

Main principale M

914

Grand ministere que celui du Le cardinal de Fleury il est pourtant parvenu a abatre le jansenisme et a faire recevoir la Constitution

Fleury

et cela per alluvionem[1] en marchant lentement et en ne faisant pas un pas qui n’allat a son but ; l’allure contradictoire a elle meme de Mr d’Orleans[2] l’impetuosite de la plus part des autres auroint rendu le mal sans remede je laisse tout ce qu’il y a a dire de sa candeur de sa modestie et de sa douceur : enfin de la paix et de la guerre depuis Faramon[3][quatre mots biffés non déchiffrés] : ce qu’il y a d’extraordinaire c’est qu’on pensa cela des son vivant

Cela a bien changé

Main principale M


912

n1.

Philippe d’Orléans, le Régent.

912

n2.

Louis Henri, prince de Condé, duc de Bourbon (1692-1740), premier ministre après la mort de Philippe d’Orléans, de décembre 1723 à juin 1726 ; voir nº 1964.

913

n1.

Cf. LP, 58 (60), p. 290-291, l. 21-27.

914

n1.

« Par un accroissement imperceptible » (traduction de Montesquieu, dans Collectio juris, OC, t. 11, p. 428). Dans le droit romain, une portion de terre ajoutée progressivement et imperceptiblement à une propriété par les dépôts d’un cours d’eau est considérée comme acquise (Digeste, 41, 1, 7, 1).

914

n2.

Philippe d’Orléans, le Régent.

914

n3.

Faramond était considéré comme le premier roi de France (Mézeray, Histoire de France, depuis Faramond jusqu’à maintenant, Paris, M. Guillemot, 1643-1651, 3 vol.).