Chapitre 71
Capitulum
LXXI1caput 70 1536.
Porcus marinus [« le porc marin » : non identifié1Trois identifications ont
été proposées pour ce poisson, suite à ce qu’en dit Appion cité par
Plin.
nat. 32, 19 : Apion piscium maximum esse tradit
porcum, quem Lacedaemoni orthagoriscum uocent ; grunnire eum, cum
capiatur, « Apion rapporte que le plus grand des poissons est
le porc appelé orthagoriscos par les
Lacédémoniens ; qu’il grogne quand on le capture » (De Saint-Denis
1966a, 28). De Saint-Denis 1947, 90, suivi par André 1986, 190,
n. 348, avait proposé d’y voir le marsouin (Phocoena phocoena Linné, 1758),
plutôt que de suivre l’interprétation de J. Cotte (Cotte 1944, 153),
lequel y voit le poisson-lune, comme orthagoriscus
et orbis. De Saint-Denis 1966a, 86-87, §
19, n. 1, rappelle ces deux possibilités, mais il semble donner sa
préférence à la proposition d’A. C. Andrews, selon laquelle il
s’agit du silure glane (Silurus glanis Linné, 1758). Il
reste que, dans les trois cas, Pline (Plin. nat. 32, 56, cité en note de
sources, ch. 71, 3), suivi par Thomas de Cantimpré (TC 7, 64) et
Albert le Grand (AM 24, 95 (48)), en fait un poisson venimeux, doté
d’un piquant sur le dos, détail qui n’est pas commenté par De
Saint-Denis. Selon Kitchell & Resnick 1999, 1695, n. 252, on a
pensé à identifier ce poisson au poisson-scorpion et au
saint-pierre, et Albert le Grand aurait réuni les deux.] [+][VB 17,
80 De porco
marino [-]][+]
Porcus marinus [+][VB 17, 80 De porco marino [-]][+]
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1Trois identifications ont été proposées pour ce poisson, suite à ce qu’en dit Appion cité par Plin. nat. 32, 19 : Apion piscium maximum esse tradit porcum, quem Lacedaemoni orthagoriscum uocent ; grunnire eum, cum capiatur, « Apion rapporte que le plus grand des poissons est le porc appelé orthagoriscos par les Lacédémoniens ; qu’il grogne quand on le capture » (De Saint-Denis 1966a, 28). De Saint-Denis 1947, 90, suivi par André 1986, 190, n. 348, avait proposé d’y voir le marsouin (Phocoena phocoena Linné, 1758), plutôt que de suivre l’interprétation de J. Cotte (Cotte 1944, 153), lequel y voit le poisson-lune, comme orthagoriscus et orbis. De Saint-Denis 1966a, 86-87, § 19, n. 1, rappelle ces deux possibilités, mais il semble donner sa préférence à la proposition d’A. C. Andrews, selon laquelle il s’agit du silure glane (Silurus glanis Linné, 1758). Il reste que, dans les trois cas, Pline (Plin. nat. 32, 56, cité en note de sources, ch. 71, 3), suivi par Thomas de Cantimpré (TC 7, 64) et Albert le Grand (AM 24, 95 (48)), en fait un poisson venimeux, doté d’un piquant sur le dos, détail qui n’est pas commenté par De Saint-Denis. Selon Kitchell & Resnick 1999, 1695, n. 252, on a pensé à identifier ce poisson au poisson-scorpion et au saint-pierre, et Albert le Grand aurait réuni les deux.
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1caput 70 1536.
2Vincent de Beauvais a remplacé officium d’Isidore de Séville par orificium (sans doute à cause de oris qui précède), d’où cette expression pléonastique reprise par l’Hortus sanitatis et traduite par Vérard : « orifice de sa bouche ».
3natura VBd.
4Le texte de Thomas de Cantimpré a été recopié presque à l’identique.
5porci terrestris : porco terrestri VBd.
6suillum 1536.
7eis 1536.
Annotations scientifiques
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