Polippus [le poulpe1Pour l’identification, voir s.
v. Multipes.] [+][VB 17, 123 De polypo [-]][+] [+][VB 17, 124 De polypi sagacitate [-]][+] [+][VB 17,
125 De
polyporum generatione [-]][+] [+][VB 17, 126 De captura ipsorum vel
venatione [-]][+]
[Prüss1/vue 35] Polippus [+][VB 17, 123 De polypo [-]][+] [+][VB 17, 124 De polypi sagacitate [-]][+] [+][VB 17,
125 De polyporum
generatione [-]][+] [+][VB 17, 126 De captura ipsorum vel venatione [-]][+]
Renvois internes : Polippus : cf. Multipes, ch. 60.
Lieux parallèles : TC, De
polipo (6, 43) ; De multipede (7,
53) ; AM, [Polipus] (24, 100 (49)) ; [Multipes] (24,
79, (43)).
[1] [•] VB 17, 123, 1Aristote. [•] Arist. PA 679 a 11-12 MSLe poulpe a, pour l’aider, des pieds munis de ventouses :
grâce à elles il étreint tout ce qui l’approche. [•] Arist. PA 652 b 23-25 MSEt d’ailleurs
l’animal, ayant du sang, a un cerveau2Arist. PA 652 b
23-25 explique la fonction réfrigérante du cerveau, chargé
d’assurer l’équilibre par rapport au cœur : « Voilà pourquoi tous
les animaux sanguins possèdent un cerveau tandis qu’aucun autre,
pour ainsi dire, n’en a, à moins que ce ne soit un organe
analogue, comme chez le poulpe » (Louis 1957, 39). Aristote ne dit
donc pas que le poulpe a un cerveau, mais un organe analogue, dont
il ne précise pas la nature. Cependant, dans l’introduction au
livre 4 de l’Histoire des animaux, Aristote
affirme bien l’existence d’un cerveau chez le poulpe lorsqu’il
décrit les animaux non sanguins et, parmi eux, les céphalopodes,
dont font partie le poulpe et la seiche : « au-dessus de celles-ci
[les dents], deux grands yeux entre lesquels se trouve un petit
cartilage avec un cerveau petit » (Arist. HA 524 b 1-4). Le terme grec qui
désigne le cerveau (ἐγκέφαλον) est le même dans les deux extraits,
mais, dans sa traduction du deuxième, Michel Scot a omis de
mentionner le cerveau : et super illud os duo
oculi magni. Et inter eos est parva cartillago [in qua etiam est parva cartillago], « et
au-dessus de cette bouche, deux grands yeux, et entre eux, un
petit cartilage ». Les données d’Aristote ont été reprises par Plin. nat. 9, 83-85. ; [•] Arist. PA 678 b 27-28 MSles organes
digestifs, chez la seiche et la pieuvre [multipes], sont tout à
fait semblables par leur configuration et au toucher. [•] Arist. HA 622 a 4-10 MS Il rassemble tout ce
qu’il mange dans les cavités où il demeure. Et, quand il a mangé
tout ce qui lui convient, alors il rejette les restes de coquilles
et même les carapaces de cancri [crabes]. Il change de couleur et modifie son apparence
selon la couleur des pierres qui l’environnent : cela lui arrive
quand il a peur.
[1] [•] VB 17, 123, 1Aristoteles. [•] Arist. PA 679 a 11-12 MS
— Regimen vitae eius [sepiae] est prope terram, et
non habet aliud iuvamentum, sicut habet multipes, scilicet
squamositatem pedum, quoniam per illam squamositatem involvit
multipes omne quod sibi appropinquat.Polippus2post polippus hab. sive
multipes VB. habet juvamen3juvamentum VB. squamositatem pedum ; per illam enim
involvit omne quod sibi appropinquat4L’information selon laquelle le poulpe
attrape tout ce qui l’approche est un ajout de Michel Scot, car,
dans ce passage, Aristote dit : « S’il en est ainsi pour elle [la
seiche], c’est parce que sa vie se passe à proximité de la terre
et qu’elle n’a pas d’autre moyen de défense, à la différence du
poulpe, qui peut utiliser ses tentacules et ses changements de
couleurs, que déclenche la peur comme elle déclenche la projection
de sépia » (Louis 1957, 114). Mais Aristote avait décrit
préalablement les tentacules du poulpe grâce auxquels l’animal se
nourrit. Voir Arist. HA 524 a 2-4 MS :
[…] et utitur quibusdam pedibus loco alarum et
etiam pedibus loco manuum et pedum. Et non reddunt cibum ori nisi
pedes qui sunt prope oculos.. [•] Arist. PA 652 b 23-25 MS
— Et propter hoc omne animal
habens sanguinem habet cerebrum, et non habetur cerebrum ab aliquo
animali alio, nisi forte habeat aliud membrum conveniens cerebro,
sicut animal multipes et sibi simile.Animal
tamen5tantum VB. habens sanguinem, habet cerebrum ;
[•] Arist. PA 678 b 27-28 MS
— Membra autem ventris in animalia quod dicitur sepie
et in multipede sunt consimilia in figura et tactu.membra ventris in sepia et multipede consimilia sunt in
figura et tactu. [•] Arist. HA 622 a 4-10 MS
— Et
quicquid comedit aggregat in cavernis et ubi manet ; et postquam
comederit omne sibi idoneum, tunc extrahit testas residuas et
cortices cancrorum etiam. Et iam mutatus est color eius et fiet
coloratus colore lapid[e]um, qui sunt prope [illud] <illum> ; et hoc
facit cum timuerit.Quicquid comedit aggregat
in cavernis ubi manet6manetur Prüss1.. Et postquam omne idoneum sibi
comederit, tunc testas residuas et cortices etiam7etiam om.
1536. cancrorum ejicit. Mutatur color ejus, et8ex 1536. colore lapidum qui sunt prope
illum fit coloratus, quod ei accidit cum timuerit9Le changement de couleur
de la pieuvre, provoqué par la peur, est encore énoncé à la suite
de la phrase citée en note de sources (Arist. PA 679 a 13 MS : et illud accidit ei, quod mutatur in colore, propter
timorem, sicut accidit ei exitus spermatis ex timore etiam).
Cette caractéristique a été reprise par Plin. nat. 9, 86-87..
[2] [•] VB 17, 124, 3D’après le Liber de natura
rerum. [•] TC 6, 43,
1-13Le poulpe est un poisson dont les bras sont si puissants
qu’il lui arrive d’emporter brutalement d’un navire un marin qui
ne se tient pas sur ses gardes, de l’entraîner dans l’eau et de se
nourrir de sa chair. En effet, il aime se repaître de chair. Il
s’accroche dos aux rochers, et on ne peut l’en arracher, à moins
de lui présenter une chose nauséabonde, dont l’odeur lui fait
aussitôt lâcher prise. La mer qui borde la Vénétie en
regorge.
[2] [•] VB 17, 124, 3Ex Libro de naturis rerum. [•] TC 6, 43,
1-13Polippus est piscis tantam habens virtutem in brachiis
ut nautam aliquando de navi incaute stantem vi10ut 1491 Prüss1 om. 1536. rapiat et in mare trahat
ejusque carnibus satietur. Carnibus enim libenter vescitur11Voir Plin. nat. 9, 91 : Praeterea [Trebius
Niger] negat ullum atrocius esse animal ad
conficiendum hominem in aqua. Luctatur enim conplexu et sorbet
acetabulis ac numeroso suctu diu trahit, cum in naufragos
urinantisue impetum cepit.. Supinus adhaeret scopulis
et avelli nequit cui si fetida res admota fuerit, ab ejus odore
protinus resilit12Vincent de Beauvais, à la fin du
chapitre 123, fournissait déjà cette indication mais en se
référant directement à Pline : Idem in lib. 10.
Non potest a petris auelli polypus. Idem. Cunicula admota protinus
ab odore resilit. Voir Plin. nat. 10, 195 : Non potest petris auelli polypus ; idem, cunila
admota, ab odore protinus resilit.. Ii13hi VB. in mari juxta Venetiam14venetias 1536. frequentissimi sunt.
[3] [•] VB 17, 125, 3Le même. [•] TC 6, 43, 9-12Les poulpes [polippi] Nota HSet la
pieuvre [multipes] [•] TC 6, 43, 9-12s’accouplent la tête en bas ; ils pondent des œufs, et en
si grande quantité que le crâne d’un mort ne peut les contenir
<tous> ; et ils s’installent dessus et les couvent, faisant
une espèce de chambre avec leurs tentacules
entrecroisés.
[3] [•] VB 17, 125, 3Item15ex libro de naturis rerum VB.16Le texte de Thomas de Cantimpré a été
recopié presque à l’identique par Vincent de Beauvais, à
l’exception de quelques changements dans l’ordre des mots ou
des phrases. Il a puisé ses informations dans Plin.
nat. 9, 158 et Plin. nat. 9, 163-164. La
mention sive multipes est un ajout de
l’auteur de l’Hortus sanitatis.. [•] TC 6, 43, 9-12Polippi compil.sive multipes17sive
multipes (multipedes 1536) non hab. VB. [•] TC 6, 43, 9-12verso in terram capite coeunt ; ova atque18atque non
hab. 1536 VBd. tam multa
fecunditate faciunt quod hominis occisi testa capi non possunt,
superque sedentes et incubantes quasi cancellatis brachiis cameram
faciunt.
[4] [•] VB 17, 126, 1 Nota HSLe même. [•] Plin. nat. 10,
195Le poulpe [polippus] et la pieuvre [multipes] se laissent
abuser par une corne de cerf ou par du styrax sec qu’on fait brûler, et ils se
font prendre, car ils aiment cela ; et c’est pourquoi ils
pénètrent dans les seaux des pêcheurs. [•] Arist. HA 534 b 25-27
MSAvec cet animal grillé et passé dans un
hameçon, on prend aussi beaucoup de poissons. [•] TC 7, 53, 16-17Si
le poulpe et le karabo [la langouste] sont pris en même temps dans un filet, on
retrouve le karabo [la langouste] mort.
[4] [•] VB 17, 126, 1 compil.Item19item non hab. VB.20L’auteur de l’Hortus
sanitatis avait pu croire que les informations venaient
de Thomas de Cantimpré, car Vincent de Beauvais n’indique
aucun marqueur : il place cette citation en tête de son
chapitre 126, tandis que le chapitre précédent, consacré
également à la pieuvre, se terminait par une citation de
Thomas de Cantimpré.. [•] Arist. HA 534 b 23-25 MS
— Et si
quis suffumigaverit loca ex cornu cervi, fugient ab illis locis
multi modi. Et fugiunt a fumo storacis sicci. Et modus multipes
deluditur et deprehenditur per huiusmodi fumum, quoniam diligit
ipsum et intrat in vas, per quod venantur.Polippus vel multipes cornu cervi vel storacis sicci fumo deluditur et
deprehenditur, quia diligit ipsum ; et ob hoc intrat vasa
venantium. [•] Arist. HA 534 b 25-27 MS
— Et
iam fingitur, quod venatores accipiunt hamos et ponunt in ipso
animal, quod dicitur multipes, postquam fuerit assatum, et
deprehendunt per ipsum modos piscium.Ex ipso
etiam assato in hamo posito venatores multos capiunt pisces. [•] Arist. HA 590 b 14-16 MS
— Multipes autem vincit
karabo et comedit ipsum. Et propter hoc, <si> supervenerint
ambo in unum rethe, invenitur mortuum karabo propter eius
comitatum.Polippus21multipes VB. et
karabo22karabos
VB ut semper. si simul
irretiti23irretiti correximus : irrititi 1491 irriti Prüss1 1536 irreti VB. fuerint, karabo mortuus invenitur24Voir aussi dans une formulation voisine VB
124, 4 et TC 7, 53, 17. De plus le texte de Thomas a été cité
presque à l’identique dans le chapitre consacré par Vincent de
Beauvais au multipes et repris par l’auteur
de l’Hortus sanitatis, Multipes, ch. 60..
[5] [•] VB 17, 125, 2 Nota HSLe même. [•] Arist. HA 622 a 25-31 MSOn dit qu’ils pondent tout en nageant, et que mâles et
femelles y perdent leurs forces au point de devenir la proie de
petits poissons et de se laisser surprendre facilement dans leurs
cavités. Cela n’arrive pas cependant aux jeunes et aux petits :
bien au contraire, ils sont plus forts que les grands.
[5] [•] VB 17, 125, 2 compil.Item25item non hab.
VB.26Comme ci-dessus, la source n’est pas
Thomas de Cantimpré, mais Aristote, bien identifié par Vincent
de Beauvais (Arist. HA 622 a 25-31
MS). Thomas de Cantimpré (TC 7, 53, 12-13) évoque certes la
faiblesse du multipes après la ponte et
la couvée, en précisant qu’il cite Aristote, mais il ne dit
rien du danger que représentent les petits poissons. Il
exprime la même idée à propos du polippus, en TC 6, 43, 21-22, avec les mots
de Plin. nat. 9, 89.. [•] Arist. HA 622 a 25-31 MS
— Et
dicitur [vel] <quod> quando ovant, natant, et debilitantur
mares et femine, quousque comedantur a parvis piscibus. Et
deprehenduntur in cavernis defacili ; et hoc non accidit eis,
antequam pullificent. Et dicitur etiam quod multipedibus parvis et
juvenibus non accidit hoc ; immo sunt fortiores
magnis.Dicitur quod, cum ovant, natant, et
mares et27ac VB. feminae debilitantur in tantum ut a
piscibus parvis comedantur et in cavernis facile deprehenduntur.
Quod tamen non accidit28post accidit hab.
eis ante pullificationem hoc autem non accidit VB. juvenibus et parvis : immo fortiores
sunt magnis.
[6] [•] VB 17, 125, 2 Nota HSLe même. [•] Arist. HA 544 a 7 MSIls s’accouplent en hiver, pondent et fraient au
printemps. [•] Arist. HA 544 a 11 MSLa tête du mâle est plus longue que celle de la femelle,
etc.
[6] [•] VB 17, 125, 2 compil.Item29item non hab.
VB.30Sur le sujet traité ici, l’auteur de
l’Hortus sanitatis a trouvé chez
Vincent de Beauvais un stock de citations presque identiques,
héritées d’Aristote, de Pline ou de Thomas de Cantimpré. Il
est donc difficile de déterminer avec certitude les fragments
qu’il a compilés. Supposant qu’il avait choisi la solution de
facilité et recopié les sentences les plus proches
matériellement, nous avons privilégié une identification avec
les extraits d’Aristote réunis en VB 17, 125, 2.. [•] Arist. HA 544 a 7 MS
— Animal vero
marinum multipes coit in hieme et ovat in vere.In hieme31in hieme
post coeunt hab.
VB. coeunt, in32in — pariunt : ovant autem sive pariunt in
vere VB. vere autem ovant sive
pariunt33Voir aussi
VB 17, 125, 1 d’après Plin. nat. 9, 163 et VB 17, 125, 3
d’après TC 6, 43, 8-9 avec une formulation presque identique (voir
supra ch. 72, 3 et note
philologique).. [•] Arist. HA 544 a 11 MS
— Et caput
maris est longius capite femine.Caput maris
longius est34est. non hab. 1536 VB. capite feminae,
etc35Voir aussi TC
7, 53, 11-12 dans la même formulation Aristotiles : Caput maris est longius capite
femine..
~
1Pour l’identification, voir s.
v. Multipes.
2Arist. PA 652 b
23-25 explique la fonction réfrigérante du cerveau, chargé
d’assurer l’équilibre par rapport au cœur : « Voilà pourquoi tous
les animaux sanguins possèdent un cerveau tandis qu’aucun autre,
pour ainsi dire, n’en a, à moins que ce ne soit un organe
analogue, comme chez le poulpe » (Louis 1957, 39). Aristote ne dit
donc pas que le poulpe a un cerveau, mais un organe analogue, dont
il ne précise pas la nature. Cependant, dans l’introduction au
livre 4 de l’Histoire des animaux, Aristote
affirme bien l’existence d’un cerveau chez le poulpe lorsqu’il
décrit les animaux non sanguins et, parmi eux, les céphalopodes,
dont font partie le poulpe et la seiche : « au-dessus de celles-ci
[les dents], deux grands yeux entre lesquels se trouve un petit
cartilage avec un cerveau petit » (Arist. HA 524 b 1-4). Le terme grec qui
désigne le cerveau (ἐγκέφαλον) est le même dans les deux extraits,
mais, dans sa traduction du deuxième, Michel Scot a omis de
mentionner le cerveau : et super illud os duo
oculi magni. Et inter eos est parva cartillago [in qua etiam est parva cartillago], « et
au-dessus de cette bouche, deux grands yeux, et entre eux, un
petit cartilage ». Les données d’Aristote ont été reprises par Plin. nat. 9, 83-85.
~
1caput 71 1536.
2post polippus hab. sive
multipes VB.
3juvamentum VB.
4L’information selon laquelle le poulpe
attrape tout ce qui l’approche est un ajout de Michel Scot, car,
dans ce passage, Aristote dit : « S’il en est ainsi pour elle [la
seiche], c’est parce que sa vie se passe à proximité de la terre
et qu’elle n’a pas d’autre moyen de défense, à la différence du
poulpe, qui peut utiliser ses tentacules et ses changements de
couleurs, que déclenche la peur comme elle déclenche la projection
de sépia » (Louis 1957, 114). Mais Aristote avait décrit
préalablement les tentacules du poulpe grâce auxquels l’animal se
nourrit. Voir Arist. HA 524 a 2-4 MS :
[…] et utitur quibusdam pedibus loco alarum et
etiam pedibus loco manuum et pedum. Et non reddunt cibum ori nisi
pedes qui sunt prope oculos.
5tantum VB.
6manetur Prüss1.
7etiam om.
1536.
8ex 1536.
9Le changement de couleur
de la pieuvre, provoqué par la peur, est encore énoncé à la suite
de la phrase citée en note de sources (Arist. PA 679 a 13 MS : et illud accidit ei, quod mutatur in colore, propter
timorem, sicut accidit ei exitus spermatis ex timore etiam).
Cette caractéristique a été reprise par Plin. nat. 9, 86-87.
10ut 1491 Prüss1 om. 1536.
11Voir Plin. nat. 9, 91 : Praeterea [Trebius
Niger] negat ullum atrocius esse animal ad
conficiendum hominem in aqua. Luctatur enim conplexu et sorbet
acetabulis ac numeroso suctu diu trahit, cum in naufragos
urinantisue impetum cepit.
12Vincent de Beauvais, à la fin du
chapitre 123, fournissait déjà cette indication mais en se
référant directement à Pline : Idem in lib. 10.
Non potest a petris auelli polypus. Idem. Cunicula admota protinus
ab odore resilit. Voir Plin. nat. 10, 195 : Non potest petris auelli polypus ; idem, cunila
admota, ab odore protinus resilit.
13hi VB.
14venetias 1536.
15ex libro de naturis rerum VB.
16Le texte de Thomas de Cantimpré a été
recopié presque à l’identique par Vincent de Beauvais, à
l’exception de quelques changements dans l’ordre des mots ou
des phrases. Il a puisé ses informations dans Plin.
nat. 9, 158 et Plin. nat. 9, 163-164. La
mention sive multipes est un ajout de
l’auteur de l’Hortus sanitatis.
17sive
multipes (multipedes 1536) non hab. VB.
18atque non
hab. 1536 VBd.
19item non hab. VB.
20L’auteur de l’Hortus
sanitatis avait pu croire que les informations venaient
de Thomas de Cantimpré, car Vincent de Beauvais n’indique
aucun marqueur : il place cette citation en tête de son
chapitre 126, tandis que le chapitre précédent, consacré
également à la pieuvre, se terminait par une citation de
Thomas de Cantimpré.
21multipes VB.
22karabos
VB ut semper.
23irretiti correximus : irrititi 1491 irriti Prüss1 1536 irreti VB.
24Voir aussi dans une formulation voisine VB
124, 4 et TC 7, 53, 17. De plus le texte de Thomas a été cité
presque à l’identique dans le chapitre consacré par Vincent de
Beauvais au multipes et repris par l’auteur
de l’Hortus sanitatis, Multipes, ch. 60.
25item non hab.
VB.
26Comme ci-dessus, la source n’est pas
Thomas de Cantimpré, mais Aristote, bien identifié par Vincent
de Beauvais (Arist. HA 622 a 25-31
MS). Thomas de Cantimpré (TC 7, 53, 12-13) évoque certes la
faiblesse du multipes après la ponte et
la couvée, en précisant qu’il cite Aristote, mais il ne dit
rien du danger que représentent les petits poissons. Il
exprime la même idée à propos du polippus, en TC 6, 43, 21-22, avec les mots
de Plin. nat. 9, 89.
27ac VB.
28post accidit hab.
eis ante pullificationem hoc autem non accidit VB.
29item non hab.
VB.
30Sur le sujet traité ici, l’auteur de
l’Hortus sanitatis a trouvé chez
Vincent de Beauvais un stock de citations presque identiques,
héritées d’Aristote, de Pline ou de Thomas de Cantimpré. Il
est donc difficile de déterminer avec certitude les fragments
qu’il a compilés. Supposant qu’il avait choisi la solution de
facilité et recopié les sentences les plus proches
matériellement, nous avons privilégié une identification avec
les extraits d’Aristote réunis en VB 17, 125, 2.
31in hieme
post coeunt hab.
VB.
32in — pariunt : ovant autem sive pariunt in
vere VB.
33Voir aussi
VB 17, 125, 1 d’après Plin. nat. 9, 163 et VB 17, 125, 3
d’après TC 6, 43, 8-9 avec une formulation presque identique (voir
supra ch. 72, 3 et note
philologique).
34est. non hab. 1536 VB.
35Voir aussi TC
7, 53, 11-12 dans la même formulation Aristotiles : Caput maris est longius capite
femine.