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Pensées 1220 à 1224

M :Montesquieu 1726/1727-1755.
D :Bottereau-Duval 1718-1731.
E :1734-1739.
U :1739.
H :1741-1742.
J :1742.
K :1742-1743.
F :1743.
I :1743.
L :1743-1744.
O :1745-1747.
P :Damours 1748-1750.
Q :1750-1751.
R :Saint-Marc 1751-1754.
S :1754-1755.
V :1754.
JB :Jean-Baptiste Secondat ?-1795.
T :écriture des manchettes 1828-1835

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M : Montesquieu.
D : Bottereau-Duval_1721-1731.
H : 1741-1742.
P : Damours_1748-1750.
E : 1734-1739.
L : 1742-1744.
O : 1745-1747.
T : écriture des manchettes
JB : Jean-Baptiste_Secondat.
J : 1742.
K : 1742-1743.
F : 1743.
E2 :
I : 1743.
R : Saint-Marc_1751-1754.

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Pensées, volume II

1220

La p. d’Au.[1] me disoit de parler je lui repondis madame si je parlois vous ne parleries pas :

- - - - -

Main principale M

1221

I said to a lady[1] vous n’aves aucune des qualites qui vous empechent d’estre aimable ; vous pouvezs en avoir de celles qui vous empechent d’estre aimée

Etre aimable etre aimee

 :

- - - - -

Main principale M

1222

Sur la vente de Turene[1], je dis Mr de Bouillon Bernard [2] ne doit pas dans ses affaires calculer combien il sera plus riche mais Mr de Bouillon doit calculer combien il sera plus grand seigneur :

Main principale M

1223

{f.95v} Je disois du pere Tournemine[1]

Tournemine

il n’avoit aucune bonne qualité et il estoit meme mauvais jesuite :

- - - - -

Main principale M

1224

Mr de Fontenelle me disoit qu’il croyoit que les predictions tirees des entrailles des victimes

Entrailles des victimes

venoint de ce que les peuples allant en dcolonies ou voulant s’arreter en un lieu examinoint auparavant les entrailles des victi animaux pour voir si l’air et le terroir estoint sains et que de la on a pu facilement passer a regarder un certein estat d’entrailles ou un autre comme un bon ou comme un mauvais presage idem du vol des oiseaux quand ils venoint d’un endroit a un autre, on conjecturoit que c’estoit pour chercher a se nourrir et par consequent que ce lieu estoit meilleur que celuy d’ou ils venoint, de la le bon augure suivoit naturelement : je dis il y a encore une autre cause pour l’egorgement des victimes les nations guerrieres et c’est le plus grand nombre ont du immaginer un dieu qui leur ressembloit qui se plaisoint dans le sang qui estoit cruel comme elles qui demendoit le sang des victimes qui demendoit le sang des ennemis le sang des citoyens &c :

Main principale M


1220

n1.

Catherine de Belrieu de Virazel (1702-?), qui avait épousé en 1715 Henri d’Augeard, président à mortier au parlement de Bordeaux, à l’âge de treize ans et demi : voir Stéphane Minvielle, « Le mariage précoce des femmes à Bordeaux au XVIIIe siècle », Annales de démographie historique, nº 111, 1, 2006, p. 159-176 [accessible en ligne à l’adresse suivante : http://www.cairn.info/revue-annales-de-demographie-historique-2006-1-page-159.htm]. Montesquieu fait allusion à elle dans sa correspondance (lettre à Mme Duvigier du 7 août 1725, Masson, t. III, p. 805).

1221

n1.

« Je disais à une dame […] ».

1222

n1.

Charles Godefroy de La Tour d’Auvergne, prince de Turenne, puis duc de Bouillon (1706-1771), descendant du grand stratège (voir nº 1100), vendit à Louis XV sa vicomté de Turenne le 8 mai 1738, à l’avantage du roi selon Saint-Simon (Saint-Simon, t. II, p. 843).

1222

n2.

Sur le parallèle entre le grand Turenne et Samuel Bernard, cf. nº 1100. La remarque est antérieure à la mort de ce dernier survenue le 18 janvier 1739.

1223

n1.

Voir nº 472.