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Pensées 1372 à 1376

M :Montesquieu 1726/1727-1755.
D :Bottereau-Duval 1718-1731.
E :1734-1739.
U :1739.
H :1741-1742.
J :1742.
K :1742-1743.
F :1743.
I :1743.
L :1743-1744.
O :1745-1747.
P :Damours 1748-1750.
Q :1750-1751.
R :Saint-Marc 1751-1754.
S :1754-1755.
V :1754.
JB :Jean-Baptiste Secondat ?-1795.
T :écriture des manchettes 1828-1835

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M : Montesquieu.
D : Bottereau-Duval_1721-1731.
H : 1741-1742.
P : Damours_1748-1750.
E : 1734-1739.
L : 1742-1744.
O : 1745-1747.
T : écriture des manchettes
JB : Jean-Baptiste_Secondat.
J : 1742.
K : 1742-1743.
F : 1743.
E2 :
I : 1743.
R : Saint-Marc_1751-1754.

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Pensées, volume II

1372

On voit par Diodore combien les arts sont anciens

Arts sont anciens

. On voit des richesses ches les premiers roix assiriens si grandes qu’on voit bien qu’ils n’ont pu les acquerir que par le depouillement qu’ils [lettre biffée non déchiffrée] firent des nations qu’ils subjuguerent lors de la fondation de leur empire[1] par exemple les 3 statues qu d’or qu’elle d’or massif que Seminaris  placa sur le temple de Belus qu’elle batit Jupiter avoit quarante pieds de haut et estoit du poids de mille talents

Mis dans les Loix

babiloniques plus forts d’un 7e : [mot biffé non déchiffré]de sur celle de Rhea sur un charriot d’or estoit de meme poids table d’or cinq cens talents et autres prodiges en fait de richesses les roix de Perse pillerent tout cela[2]. Voyes aussi dans touts ces edifices de Semiramis combien les arts estoint perfectiones sculpture... jardins en l’air trois couches la derniere de plomb pour empecher que l’humidité de la terre ne penchat les murs {f.197r} mur dans le milieu creux depuis le haut jusques en bas dans l’epaisseur duquel on avoit plassé des pompes qui descendoint dans le fleuve et montoint l’eau dans le jardin : *[3] Ils avoient donc deja l’usage des pompes ; il est vray que ce jardin estoit posterieur a Semiramis[4] pierre de 130 pieds de longueur et de 25 de largeur et d’epaisseur qu’elle tira des montagnes d’Armenie et en fit un obelisque a Babilone[5] tout cela tire de Diod. l 2 remarques aussi que Semiramis tira des ouvriers de marine de la Phoenicie Syrie isle de Chipre[6] * La nature du pais est de touts les temps :[)]

Main principale M

1373

Je disois le czar n’estoit pas grand il estoit enorme[1] :

- - - - -

Main principale M

1374

Je disois du marquis de M. [un espace blanc] il a une familiarité indecente qui deplait a ceux qui sont au dessus de lui et a ceux qui sont au dessous :

- - - - -

Main principale M

1375

Je disois on ne lit que les livres qui ne devroint pas estre lus

- - - - -

Main principale M

1376

Sur l’esprit de saillies[1]

Saillies

si l’on alloit recueillir les saillies des petites maisons[2] on en trouveroit beaucoup

Main principale M


1372

n1.

Cf. EL, XXI, 6 : Derathé, t. II, p. 22.

1372

n2.

Diodore de Sicile, II, 9.

1372

n3.

Diodore de Sicile, II, 10 ; l’astérisque est un appel pour insérer ici la dernière phrase de cet article (« La nature […] temps »).

1372

n4.

Cette remarque, insérée dans le commentaire de Montesquieu, se trouve dans Diodore de Sicile (II, 10).

1372

n5.

Diodore de Sicile, II, 11.

1372

n6.

Diodore de Sicile parle des ouvriers que la reine fit venir de tous les endroits de son royaume (II, 8).

1373

n1.

Pierre Ier Alexeïevitch (1672-1725), empereur de Russie, dit « le Grand ».

1376

n1.

La saillie définit un comportement (« emportement, boutade, eschappée ») ou un trait d’esprit marqué par la vivacité et l’effet de surprise : voir Académie, 1718, art. « Saillie ». Dans ce deuxième sens, elle correspond à un certain goût de l’époque pour le spirituel et le brillant dans la conversation et les ouvrages. Voir l’Essai sur les causes qui peuvent affecter les esprits et les caractères (OC, t. 9, p. 253, l. 603-604) ; Pensées, nº 1274, 1682 ; et EL, préface : Derathé, t. I, p. 5.

1376

n2.

C’est-à-dire celles des aliénés : voir nº 872.