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Pensées 1459 à 1463

M :Montesquieu 1726/1727-1755.
D :Bottereau-Duval 1718-1731.
E :1734-1739.
U :1739.
H :1741-1742.
J :1742.
K :1742-1743.
F :1743.
I :1743.
L :1743-1744.
O :1745-1747.
P :Damours 1748-1750.
Q :1750-1751.
R :Saint-Marc 1751-1754.
S :1754-1755.
V :1754.
JB :Jean-Baptiste Secondat ?-1795.
T :écriture des manchettes 1828-1835

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M : Montesquieu.
D : Bottereau-Duval_1721-1731.
H : 1741-1742.
P : Damours_1748-1750.
E : 1734-1739.
L : 1742-1744.
O : 1745-1747.
T : écriture des manchettes
JB : Jean-Baptiste_Secondat.
J : 1742.
K : 1742-1743.
F : 1743.
E2 :
I : 1743.
R : Saint-Marc_1751-1754.

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Pensées, volume II

1459

Il est impossible que quelqu’un qui sent si bien les ridicules

Ridicules

n’aye de la frivolité dans l’esprit c’est qu’il n’est touché que des accessoires dit l’abé de Mongaut[1] !

- - - - -

Main principale M

1460

Crebillon

Je disois Voltaire se promene toujours dans des jardins Crebrebillon Crebillon marche sur les montagnes[1]

- - - - -

Main principale M

1461

Les critiques

Critique

sont comme ce peintre qui ayant peint un coq deffendoit a ses aprantis de laisser aprocher les coqs de son tableau

- - - - -

Main principale M

1462

{f.215r} [Passage à la main J] Depuis la decouverte de l’imprimerie

Imprimerie arrête la vérité

, il n’y a plus d’ histoire grecque, autrefois vraie dit le pere Cerati[1] en effect les princes n’y etoient point attentifs, et la police ne s’en meloit pas, aujourd’huy tous les livres sont soumis a l’inquisition de cette police, qui a etablie des regles de discrêtion ; les violer, c’est une offense, on a appris par la aux princes d’être offensés de ce qu’on disoit d’eux, autrefois ils ne s’en soucioient pas, on disoit donc la vérité.

- - - - -

Passage de la main M à la main J

1463

Il est singulier que parmi nous on fasse continuellement tout ce qu’on peut, pour tenir le peuple dans l’ignorance et lui ôter sur les affaires de l’êtat et celles {f.215v} de l’Europe toutes sortes de lumieres et que dans le même temps on suive si fort les prejugés, les impressions, et la futilité des discours de ce même peuple

Peuple

, sur tout de celui de la cour, ce sont de pareils discours qui ont fait entreprendre les deux guerres de 1733 et 1741[1].

- - - - -

Main principale J


1459

n1.

Voir nº 291.

1460

n1.

Cf. nº 68.

1462

n1.

Montesquieu rencontra à Rome en 1729 l’oratorien Gaspare Cerati (1690-1769), ami du cardinal de Polignac, provveditore général de l’université de Pise. Il resta en correspondance avec lui et le revit en France en 1742, année de transcription de cet article (lettre à Ffolkes du 10 novembre 1742, Masson, t. III, p. 1025). Sur Montesquieu et Cerati, voir Salvatore Rotta, « Montesquieu nel Settecento italiano : note e ricerche », Eliohs, octobre 2003, Scritti scelti di Salvatore Rotta, p. 115-118 [en ligne à l’adresse suivante : http://www.eliohs.unifi.it/testi/900/rotta/rotta_montesettit.html].

1463

n1.

La guerre de Succession de Pologne et celle de Succession d’Autriche.