Afficher Masquer
Passages biffés :
Sauts de pages :
Changements de mains :
Mots clés en marge
(main T) :
DistinguerIntégrer
Corrections du transcripteur :

Fermer

Accueil|Présentation du projet|Abréviations|Introductions|Texte|Index

Français|English Contacts

Volume I|Volume II|Volume III|Citer le texte et les notes| Écritures|Affichage

Pensées 1776 à 1780

M :Montesquieu 1726/1727-1755.
D :Bottereau-Duval 1718-1731.
E :1734-1739.
U :1739.
H :1741-1742.
J :1742.
K :1742-1743.
F :1743.
I :1743.
L :1743-1744.
O :1745-1747.
P :Damours 1748-1750.
Q :1750-1751.
R :Saint-Marc 1751-1754.
S :1754-1755.
V :1754.
JB :Jean-Baptiste Secondat ?-1795.
T :écriture des manchettes 1828-1835

Fermer

M : Montesquieu.
D : Bottereau-Duval_1721-1731.
H : 1741-1742.
P : Damours_1748-1750.
E : 1734-1739.
L : 1742-1744.
O : 1745-1747.
T : écriture des manchettes
JB : Jean-Baptiste_Secondat.
J : 1742.
K : 1742-1743.
F : 1743.
E2 :
I : 1743.
R : Saint-Marc_1751-1754.
Q : 1750-1751.
S : 1754-1755.
V : 1754.

Fermer

Pensées, volume III

1776

2 vole Polit.[1] p 81. Representans juifs  senat de 70. à vie[2].
24 mille representans qui proposent au senat qui decide. C’est tout le contraire de ce qu’on faisoit en Grece, et Italie. Le senat proposoit {f.70v} le peuple decidoit. Autre singularité, la proposition est de l’etat dans des representans choisis à tems, et la resolution dans des representans choisis a vie. Voir la repub. des Hebreux [3]. Voir la conformité avec les loix d’Egipte.

- - - - -

Main principale P

1777

J’avoue que parlant ainsi de Constantin[1] j’ay peur qu’on ne me mette au nombre de ceux contre qui Orose a ecrit qui accusoient la relligion chretienne d’avoir perdu l’empire[2], et qu’on ne m’impute de n’avoir consulté que Zozime notre enemi declaré ; mais il me semble que les actions de Constantin ne sont gueres disputées, et que Zozime et les {f.71r} panigeristes de Constantin s’accordent assés dans les choses quoy qu’ils les regardent differament quand les peres disent que Constantin avoit un grand [mot biffé non déchiffré] amour pour la religion chretiene c’est justement ce que Zozime dit lorsqu’il l’acuse d’avoir abandonné le paganisme, lorsqu’ils disent que Constantin avoit beaucoup de respect pour les evesques, cela revient a ce que Zozime dit qu’il en etoit toujours entouré, la verité est couverte par la louange, et par la satire et il faut la devoiler.
Constantin fit un nouveau plan comme Auguste en avoit fait un.

- - - - -

Main principale P

1778

Je suis obligé de tenir les cotes, et je suis oblige vouderois[1] voguer en pleine mer[2]

- - - - -

Main principale P

1779

{f.71v} Comme les loix de quelque religion que ce soit sont de nature à ne pouvoir etre changées il faut qu’un legislateur sage ne renverse pas mais elude celles qui sont prejudiciables[1].

- - - - -

Main principale P

1780

Quand on ote quelque liberté naturelle, il faut que l’avantage visible que l’on en retire console de la perte de cette faculté.
Quand une chose bonne à un inconvenient il est ordinairement plus prudent d’ôter l’inconvenient que la chose.

- - - - -

Main principale P


1776

n1.

Politica, nom d’un recueil d’extraits perdu ; voir nº 1501, note 1.

1776

n2.

Soixante-dix membres nommés à vie composaient le sanhédrin (Carlo Sigonio, De republica Hebræorum libri VII [1582], Francfort-sur-le-Main, A. Wecheli, 1583, VI, 3, p. 298) ; sur Sigonio, voir nº 1776, note 3.

1776

n3.

Les traités sur la République des Hébreux (De republica Hebræorum) qui développent un point de vue historique sur les institutions politiques et religieuses de l’ancienne Israël ont constitué un genre identifié dans la deuxième moitié du XVIsiècle et au XVIIe siècle. L’ouvrage le plus important est celui de l’historien modénois Carlo Sigonio (De republica Hebræorum libri VII, Bologne, J. Bossius, 1582), précédé de celui de Corneille Bonaventure Bertram (De Politia Judaica, Genève, E. Vignon, 1574) et suivi de celui de Peter Van de Cun (De republica Hebræorum, Leyde, L. Elzevirium, 1617) ; Sigonio, dont Montesquieu possédait plusieurs ouvrages (voir nº 907, note 9), écartait la « thèse des emprunts », selon laquelle les lois de Moïse auraient inspiré les législations antiques ; voir François Laplanche, « L’érudition chrétienne au XVe et au XVIIe siècles et l’État des Hébreux » et Christophe Ligota, « Histoire à fondement théologique : la République des Hébreux », dans L’Écriture sainte au temps de Spinoza et dans le système spinoziste, Groupe de recherches spinozistes (éd.), Paris, Presses de l’Université de Paris-Sorbonne (Travaux et documents ; 4), 1992, p. 133 et suiv.

1777

n1.

Cet article répond par avance aux critiques que pouvaient faire des lecteurs de L’Esprit des lois à propos de l’utilisation des témoignages de Zosime et de l’empereur Julien concernant la conversion de Constantin (EL, XXIV, 13) : voir nº 871.

1777

n2.

Allusion aux Histoires contre les païens de Paul Orose (Ve siècle) dont Montesquieu possédait une édition de 1561 (Adversus paganos historiarum libri septem, Cologne, M. Cholinum – Catalogue, nº 2699).

1778

n1.

Lire : voudrais.

1778

n2.

Cf. nº 1802.

1779

n1.

Cf. EL, XXV, 11.