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Pensées 1790 à 1794

M :Montesquieu 1726/1727-1755.
D :Bottereau-Duval 1718-1731.
E :1734-1739.
U :1739.
H :1741-1742.
J :1742.
K :1742-1743.
F :1743.
I :1743.
L :1743-1744.
O :1745-1747.
P :Damours 1748-1750.
Q :1750-1751.
R :Saint-Marc 1751-1754.
S :1754-1755.
V :1754.
JB :Jean-Baptiste Secondat ?-1795.
T :écriture des manchettes 1828-1835

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M : Montesquieu.
D : Bottereau-Duval_1721-1731.
H : 1741-1742.
P : Damours_1748-1750.
E : 1734-1739.
L : 1742-1744.
O : 1745-1747.
T : écriture des manchettes
JB : Jean-Baptiste_Secondat.
J : 1742.
K : 1742-1743.
F : 1743.
E2 :
I : 1743.
R : Saint-Marc_1751-1754.
Q : 1750-1751.
S : 1754-1755.
V : 1754.

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Pensées, volume III

1790

Strabon dit que la plus part des institutions des Cretois ne subsistent plus. Cum (ut in reliquis fit provinciis) pleraque Romanis constitutionibus gubernentur. Strabon liv 10. p 741[1].
* Je scais bien mauvais gré aux Romains d’avoir detruit les institutions de presque tous les peuples de la terre pour etablir les leurs.

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Main principale P

1791

Plutarque Vie de Dion

Le vieux Denis epousa deux femmes en même tems, l’une locrienne, et l’autre siracusiennee de la Locrienne il eut trois enfans et de la Siracusienne quatre deux garconns et deux filles, le fils de celle cy epousa sa sœur[1] * ce n’etoit donc pas les Atheniens seuls qui epousasent deux femmes, et chez qui les freres epousasent leurs soeurs[2].

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Main principale P

1792

{f.74v} A la Chine ou le principe fondamental est l’amour des peres les loix engagent à peupler aussi le P. Du Halde dit-il tome 2. p 119. Hist. de la Chine, un pere est sans honneur s’il ne marie pas ses enfans, un fils manque au devoir de fils s’il n’a pas de posterité[1], mais la police permet aux peres de vendre et d’exposer leurs enfans, et c’est une chose que la necessité à exigée pour reparer l’effet trop etendu de cette morale et de ces loix.

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Main principale P

1793

Le peuple d’Alemagne est un bon peuple Marchiavel nous dit que de son tems lorsque les magistrats des villes vouloient faire quelque imposition, chacun metoit dans un sac la partie de son revenu portée par la taxe[1]. Le magistrat {f.75r} avoit de la confiance dans le peuple, et une preuve qu’elle n’a pas toujours èté trompée c’est la continuation de cette pratique. J’ay ouy dire que cela s’observe encore aujourd’huy a Dantzig. (Voir bien cela, et dans quel lieu cela s’observe encore[)].

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Main principale P

1794

Il y a des loix principales, et des loix accessoires, et il se forme dans chaque pays une espece de generation de loix : les peuples comme chaque individu ont une suite d’idées, et leurs manieres de penser totale comme celle de chaque particulier, a un commaencement, un milieu, et une fin
Cette matiere n’auroit point de bornes si je n’y en metois, j’ay pris un exemple qui est de l’origine et de la generationn des loix des Romains sur les successions et cet exemple servira icy {f.75v} de methode[1].
Je n’ay point pris la plume pour enseigner les loix, mais la maniere de les enseigner aussi n’ay-je point traité des loix, mais de l’esprit des loix.
Si j’ay bien donné la theorie des loix romaines sur les successions, on poura par la même methode voir la naissance des loix de la plupart des peuples.
Il est naturel de croire que les jurisconsultes donnant leurs decisions sur la proprieté des biens sont partis de l’etat ou[2] etoient les choses dans la constitution d’alors, et qu’ainsi les Romains donnant des loix sur les successions, ils les ont données en {f.76r} consequance de la loy politique qui avoit fait un partage egal des terres.

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Main principale P


1790

n1.

« Alors que (comme dans les autres provinces de l’Empire), la plupart des affaires sont réglées présentement par les lois romaines » (Strabon, X, 4, 22 ; nous traduisons). La pagination indiquée n’est pas celle de l’édition possédée par Montesquieu (Strabonis rerum geographicarum libri XVII, I. Casaubon (éd.), Genève, E. Vignon, 1587, p. 333 –  Catalogue, nº 2646), dont il a fait un extrait : voir nº 2188-2189.

1791

n1.

Plutarque, Vie de Dion, III, 3 ; VI, 1.

1791

n2.

Voir EL, V, 5 : Derathé, t. I, p. 52.

1792

n1.

Cf. Geographica, p. 225 ; le passage souligné correspond à la citation de Du Halde. Ce qui suit est un commentaire de Montesquieu.

1793

n1.

Discours politiques de Machiavel sur les décades de Tite-Live, N. Amelot de La Houssaye (trad.), Amsterdam, H. Desbordes, 1692, t. I, p. 345 – Catalogue, nº 2400).

1794

n1.

Cet exemple est développé dans le chapitre unique du livre XXVII de L’Esprit des lois.

1794

n2.

Lire : .