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Pensées 1865 à 1869

M :Montesquieu 1726/1727-1755.
D :Bottereau-Duval 1718-1731.
E :1734-1739.
U :1739.
H :1741-1742.
J :1742.
K :1742-1743.
F :1743.
I :1743.
L :1743-1744.
O :1745-1747.
P :Damours 1748-1750.
Q :1750-1751.
R :Saint-Marc 1751-1754.
S :1754-1755.
V :1754.
JB :Jean-Baptiste Secondat ?-1795.
T :écriture des manchettes 1828-1835

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M : Montesquieu.
D : Bottereau-Duval_1721-1731.
H : 1741-1742.
P : Damours_1748-1750.
E : 1734-1739.
L : 1742-1744.
O : 1745-1747.
T : écriture des manchettes
JB : Jean-Baptiste_Secondat.
J : 1742.
K : 1742-1743.
F : 1743.
E2 :
I : 1743.
R : Saint-Marc_1751-1754.
Q : 1750-1751.
S : 1754-1755.
V : 1754.

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Pensées, volume III

1865

Ce livre n’etant fait pour aucun etat aucun etat ne peut s’en plaindre, il est fait pour tous les hommes, on n’a jamais ouy dire qu’on se soit offensé d’un traité de morale. On sçait bien qu’a la Chine il y eut quelques empereurs qui voulurent faire bruler les livres de philosophie et des rites solemnelement proscripts, ils furent plus solemnelement retablis, l’etat en avoit plus de besoin qu’aucun particulier que ce fut[1].

- - - - -

Main principale P

1866

{f.112r} L’alure de mon esprit est de ne pas retourner en arriere sur ce que tout le monde scait, mais les choses les plus hardies n’offensent pas lorsqu’on les a dites souvent, et les plus innocentes peuvent choquer les petits esprits parce qu’elles n’ont pas encore ete dites.

- - - - -

Main principale P

1867

Il y a des nations ou pour les hommes il sembloit que la nature avoit tout fait, et qui semblent s’y refuser, elle sembloit les avoir mis au dessus des autres, et ils se mettent au dessous on n’a jamais vu tant d’esprit et si peu de lumieres, mais comme le coeur conduit l’esprit l’esprit a son tour conduit le coeur, il faut donc perfectioner l’esprit[1].

- - - - -

Main principale P

1868

{f.112v} Cet ouvrage est le fruit de reflexions de toute ma vie[1], et peut etre que d’un travail immense d’un travail fait avec les melieures intentions d’un travail fait pour l’utilité publique, je ne retireray que des chagrins, et que je seray paié par les mains de l’ignorance et de l’envie.
De tous les gouvernemens que j’ay vu je ne me previens pour aucun[2] pas même pour celuy que j’aime le plus, parce que j’ay le bonheur d’y vivre[3].
A peine eus je lu quelques ouvrages de jurisprudence que je la[4] regardai comme un pays ou la raison vouloit habiter sans la philosophie 

- - - - -

je concus un dessein.

Main principale P

1869

{f.113r} Sçavoir dans quel cas un abus peut devenir la loy, et la correction devenir un abus[1].

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Main principale P


1865

n1.

Voir nº 1753 ; Geographica, p. 173, 197.

1867

n1.

Cf. nº 1736.

1868

n1.

Cf. nº 1706 et 1920.

1868

n2.

Voir LP, 78 (80), p. 352, l. 4-7 ; EL, préface : Derathé, t. I, p. 5-6, « Chaque nation trouvera ici […] ».

1868

n3.

Cf. EL, préface : Derathé, t. I, p. 5, « Je lui rends grâce de ce qu’il m’a fait naître […] ».

1868

n4.

« La » pour la jurisprudence.

1869

n1.

Cf. EL, préface : Derathé, t. I, p. 6. Sur ce leitmotiv de la pensée de Montesquieu, voir aussi nº 19 et 1436 ; Arsace et Isménie [env. 1748-1754], OC, t. 9, p. 356.