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Pensées 1870 à 1874

M :Montesquieu 1726/1727-1755.
D :Bottereau-Duval 1718-1731.
E :1734-1739.
U :1739.
H :1741-1742.
J :1742.
K :1742-1743.
F :1743.
I :1743.
L :1743-1744.
O :1745-1747.
P :Damours 1748-1750.
Q :1750-1751.
R :Saint-Marc 1751-1754.
S :1754-1755.
V :1754.
JB :Jean-Baptiste Secondat ?-1795.
T :écriture des manchettes 1828-1835

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M : Montesquieu.
D : Bottereau-Duval_1721-1731.
H : 1741-1742.
P : Damours_1748-1750.
E : 1734-1739.
L : 1742-1744.
O : 1745-1747.
T : écriture des manchettes
JB : Jean-Baptiste_Secondat.
J : 1742.
K : 1742-1743.
F : 1743.
E2 :
I : 1743.
R : Saint-Marc_1751-1754.
Q : 1750-1751.
S : 1754-1755.
V : 1754.

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Pensées, volume III

1870

J’estime les ministres, ce ne sont pas les hommes qui sont petits, ce sont les affaires qui sont grandes

- - - - -

Main principale P

1871

On a dans notre siecle donné un tel degré d’estime aux connoissances phisiques que l’on à conservé que de l’indiference pour les morales. Depuis les Grecs et les Romains le bien et le mal moral sont devenus un sentiment plutot qu’un objet de connoissances.
Les anciens cherissoient les sciences {f.113v} ils protegeoient les arts, mais l’estime qu’ils eurent pour ceux qui inventerent quelque chose en matiere de gouvernement, ils la porterent jusqu’a une espece de culte[1].

- - - - -

Main principale P

1872

J’ay travaillé vingt ans de suite a cet ouvrage[1], et je ne scais pas encore si j’ay eté hardi, ou si j’ay èté temeraire, si j’ay èté accablé par la grandeur, ou si j’ay èté soutenu par la majesté de mon sujet.

- - - - -

Main principale P

1873

Quand on voit des causes de prosperité dans un etat qui ne prospere point, la diseté[1] regner ou la nature avoit mis l’abondance un lache orgueil la ou le climat avoit promi du courage, des maux au lieu des biens que {f.114r} l’on attendoit de la religion du pays ; il est aisé de sentir que l’on s’est eccarté du but du legislateur la dificulté est de sçavoir, quand, comment, et par ou il y faut revenir.
C’est dans un siecle de lumieres que les hommes d’etat acquierent le grand talent de faire a propos les choses bonnes, tout le monde peut chercher a jetter quelques traits de cette lumiere sans avoir l’orgueil de devenir reformateur[2].
Je n’ay eu devant mes yeux que mes principes, ils me conduisent et je ne les mene pas.
Je suis le premier homme du monde pour croire que ceux qui gouvernent {f.114v} ont de bonnes intentions. Je sçais qu’il y a tel pays qui seroit mal gouverné, et qu’il seroit tres dificile qu’il le fut mieux, enfin je vois plus que je ne juge. Je raisone surtout, et je ne critique rien[3].

- - - - -

Main principale P

1874

La loy est la raison du grand Jupiter . Ciceron De legibus[1].

- - - - -

Main principale P


1871

n1.

Cf. nº 1855.

1872

n1.

Cf. nº 1706, 1868 et 1920.

1873

n1.

Lire : disette.

1873

n2.

Cf. EL, préface : Derathé, t. I, p. 6.

1873

n3.

Cf. EL, préface : Derathé, t. I, p. 5.

1874

n1.

Cf. nº 1519.