Afficher Masquer
Passages biffés :
Sauts de pages :
Changements de mains :
Mots clés en marge
(main T) :
DistinguerIntégrer
Corrections du transcripteur :

Fermer

Accueil|Présentation du projet|Abréviations|Introductions|Texte|Index

Français|English Contacts

Volume I|Volume II|Volume III|Citer le texte et les notes| Écritures|Affichage

Pensées 1872 à 1876

M :Montesquieu 1726/1727-1755.
D :Bottereau-Duval 1718-1731.
E :1734-1739.
U :1739.
H :1741-1742.
J :1742.
K :1742-1743.
F :1743.
I :1743.
L :1743-1744.
O :1745-1747.
P :Damours 1748-1750.
Q :1750-1751.
R :Saint-Marc 1751-1754.
S :1754-1755.
V :1754.
JB :Jean-Baptiste Secondat ?-1795.
T :écriture des manchettes 1828-1835

Fermer

M : Montesquieu.
D : Bottereau-Duval_1721-1731.
H : 1741-1742.
P : Damours_1748-1750.
E : 1734-1739.
L : 1742-1744.
O : 1745-1747.
T : écriture des manchettes
JB : Jean-Baptiste_Secondat.
J : 1742.
K : 1742-1743.
F : 1743.
E2 :
I : 1743.
R : Saint-Marc_1751-1754.
Q : 1750-1751.
S : 1754-1755.
V : 1754.

Fermer

Pensées, volume III

1872

J’ay travaillé vingt ans de suite a cet ouvrage[1], et je ne scais pas encore si j’ay eté hardi, ou si j’ay èté temeraire, si j’ay èté accablé par la grandeur, ou si j’ay èté soutenu par la majesté de mon sujet.

- - - - -

Main principale P

1873

Quand on voit des causes de prosperité dans un etat qui ne prospere point, la diseté[1] regner ou la nature avoit mis l’abondance un lache orgueil la ou le climat avoit promi du courage, des maux au lieu des biens que {f.114r} l’on attendoit de la religion du pays ; il est aisé de sentir que l’on s’est eccarté du but du legislateur la dificulté est de sçavoir, quand, comment, et par ou il y faut revenir.
C’est dans un siecle de lumieres que les hommes d’etat acquierent le grand talent de faire a propos les choses bonnes, tout le monde peut chercher a jetter quelques traits de cette lumiere sans avoir l’orgueil de devenir reformateur[2].
Je n’ay eu devant mes yeux que mes principes, ils me conduisent et je ne les mene pas.
Je suis le premier homme du monde pour croire que ceux qui gouvernent {f.114v} ont de bonnes intentions. Je sçais qu’il y a tel pays qui seroit mal gouverné, et qu’il seroit tres dificile qu’il le fut mieux, enfin je vois plus que je ne juge. Je raisone surtout, et je ne critique rien[3].

- - - - -

Main principale P

1874

La loy est la raison du grand Jupiter . Ciceron De legibus[1].

- - - - -

Main principale P

1875

[Passage à la main Q] La France doit soutenir la relligion catholique, qui est incommode à tous les autres pays catholiques, et ne lui fait aucun mal. Par là, elle conserve sa superiorité sur les autres pays catholiques. Si elle devenoit protestante, tout deviendroit protestant.

- - - - -

Passage de la main P à la main Q

1876

{f.115r} Continuation
des materiaux qui n’ont pû entrer dans l’Esprit des loix.

Pour la composition des loix.
L’abbé de St Pierre qui etoit le meilleur honnête home qui fut jamais ne sait pour chaque inconvenient dire autre chose si ce n’est qu’il faut assembler dix honestes gens. On diroit que c’est un major qui choisit des soldats et qui dit il faut qu’ils ayent 5 pieds 8 pouces. Il faut que les loix comencent à par travailler à faire des honestes gens avant de penser a les choisir. Il ne faut pas comencer par parler de ces gens là. Il y en a si peu que cela ne vaut pas la peine[1]

- - - - -

Main principale Q


1872

n1.

Cf. nº 1706, 1868 et 1920.

1873

n1.

Lire : disette.

1873

n2.

Cf. EL, préface : Derathé, t. I, p. 6.

1873

n3.

Cf. EL, préface : Derathé, t. I, p. 5.

1874

n1.

Cf. nº 1519.

1876

n1.

Cf. nº 1718. Une des pièces maîtresses des projets de réforme de l’abbé de Saint-Pierre était le choix d’un personnel politique sur des critères de compétence et de sens de l’intérêt public : voir Claudine Poulouin, « Les élites selon l’abbé de Saint-Pierre », dans Les Projets de l’abbé Castel de Saint-Pierre (1658-1743). Pour le plus grand bonheur du plus grand nombre, C. Dornier et C. Poulouin (éd.), Caen, Presses universitaires de Caen, 2011, p. 91-104. Sur l’abbé de Saint-Pierre, voir nº 188, 1295, 1940.