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Pensées 1979 à 1983

M :Montesquieu 1726/1727-1755.
D :Bottereau-Duval 1718-1731.
E :1734-1739.
U :1739.
H :1741-1742.
J :1742.
K :1742-1743.
F :1743.
I :1743.
L :1743-1744.
O :1745-1747.
P :Damours 1748-1750.
Q :1750-1751.
R :Saint-Marc 1751-1754.
S :1754-1755.
V :1754.
JB :Jean-Baptiste Secondat ?-1795.
T :écriture des manchettes 1828-1835

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M : Montesquieu.
D : Bottereau-Duval_1721-1731.
H : 1741-1742.
P : Damours_1748-1750.
E : 1734-1739.
L : 1742-1744.
O : 1745-1747.
T : écriture des manchettes
JB : Jean-Baptiste_Secondat.
J : 1742.
K : 1742-1743.
F : 1743.
E2 :
I : 1743.
R : Saint-Marc_1751-1754.
Q : 1750-1751.
S : 1754-1755.
V : 1754.

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Pensées, volume III

1979

{f.279v} J’ay dit quelque part que la probité avoit perdu l’Espagne[1] :

Main principale M

1980

Touts les princes s’ennuyent. Une preuve de cela c’est qu’ils vont a la chasse.

- - - - -

Main principale M

1981

Je jouois mal je quittay un ridicule qui me coutoit beaucoup d’argent je veux estre come ceux qui ont des ridicules qui ne leur coutent rien :

Main principale M

1982

Ordinairement ceux qui ont un grand esprit l’ont naif

- - - - -

Quand Louis 14. disoit d’un ho

Main principale M

1983

{f.280r} [Passage à la main P] Reflections sur le prince qui n’ont pu entrer dans mes Romains, mes Loix et Arsame[1]

- - - - -

Y a-t-il des ca
Il faut etablir les principes de l’empire et de l’obeisance. Y a-t-il des cas ou il soit permis a un sujet de desobeir a son prince. Il ne doit rien faire pour luy, et ce seroit penser d’une maniere bien bizare d’avoir tant de respect pour les ordres, et d’en avoir si peu pour l’honneur de son prince.
{f.280v} Il est tres dangereux à un prince d’avoir des sujets qui luy obeisent aveuglement, si l’Inca Astualpha[2] n’avoit pas eté obei par les peuples comme par des bêtes, ils auroient empesché cent soixante Espagnols de le prendre, s’il avoit eté moins obei depu depuis sa prison les generaux peruviens auroient sauvé l’empire. Si Manco Inca[3] etant au pouvoir des Espagnols n’avoit par ses ordres empesché le soulevement de ses peuples les Espagnols n’auroient pas eu le tems de se fortifier contre luy, si Motesuma[4] prisonier n’avoit eté respecté que comme un homme les Mexicains auroient detruit les Espagnols, et si Guatimosin[5] pris n’avoit pas d’un seul mot fait cesser la guerre, sa prise n’auroit pas eté le moment de la chute de l’empire et les Espagnols auroient creint d’iriter ses sujets par son suplice.

Passage de la main M à la main P


1979

n1.

Voir nº 170 et 323.

1983

n1.

Montesquieu archive ici, comme le signale la table des matières de ce troisième volume (nº 1631 bis), des rejets inutilisés du dossier ouvert avant les voyages sur le prince et le bon gouvernement (voir nº 140, note 1 et 524, note 1), dont certains éléments ont été utilisés dans les œuvres publiées. « Arsame » désigne le roman Arsace et Isménie : voir nº 1631.

1983

n2.

Sur Atahualpa, voir nº 1265.

1983

n3.

Mango Inca ou Mango Capac II Yupanqui (1516-1544), demi-frère d’Atahualpa, trompé par les promesses des Espagnols d’être rétabli sur son trône, accepta de se retirer dans une forteresse où il fut fait prisonnier (Garcilaso de la Vega, Histoire des guerres civiles des Espagnols dans les Indes, J. Baudoin (trad.), Paris, S. Piget, 1658, t. I, liv. II, chap. XXII, p. 210-212).

1983

n4.

Sur Moctezuma II ou Montezuma, voir nº 1265.

1983

n5.

Voir nº 1268.