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Pensées 619 à 623

M :Montesquieu 1726/1727-1755.
D :Bottereau-Duval 1718-1731.
E :1734-1739.
U :1739.
H :1741-1742.
J :1742.
K :1742-1743.
F :1743.
I :1743.
L :1743-1744.
O :1745-1747.
P :Damours 1748-1750.
Q :1750-1751.
R :Saint-Marc 1751-1754.
S :1754-1755.
V :1754.
JB :Jean-Baptiste Secondat ?-1795.
T :écriture des manchettes 1828-1835

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M : Montesquieu.
D : Bottereau-Duval_1721-1731.
H : 1741-1742.
P : Damours_1748-1750.
E : 1734-1739.
L : 1742-1744.
O : 1745-1747.
T : écriture des manchettes
JB : Jean-Baptiste_Secondat.
J : 1742.
K : 1742-1743.
F : 1743.
E2 :
I : 1743.
R : Saint-Marc_1751-1754.

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Pensées, volume I

619

Chancelier de L’Hopital

Chancelier de L’Hopital sa mort peut estre mise au rang des calamites publiques[1]

- - - - -

Main principale M

620

Le roy d’Espagne estoit catholique de bonne foy c’est a dire d’une relligion qui accomodoit si bien son ambition

- - - - -

Main principale M

621

Caterine fame dans le cabinet come dans les ruelles fit assembler les vieux huguenots et plusieurs catholiques et pretendit leur prouver par une harangue que fit Pibrac tirée de l’exemple des Persans Turcs et Moscovites la sommission[1] exemples a mon avis tres incapables de seduire des gens qui ont les armes à la main c’est come ce proconsul qui fit assembler touts les philosophes sur la place d’Athenes pour les accorder[2] :

Main principale M

622

{f.451r}

Catherine

Caterine femme qui fut la comette[1] de la France heureuse la France si ce mariage n’avoit fait qu’avilir la majesté de ses roix[2] :

Main principale M

623

Sixte V

Sixte V avoit fait la plus grande fortune qu’un moine né mesme pour embitioner cet estat la puisse faire, il estoit du nombre de ceux que la fortune eleve quelquefois pour irriter les esperances de ceux qui l’adorent peu de papes l’ont précédé, aucun ne l’a suivi qui ait porté plus loin l’orgueil du rang supreme il fit la osa voir, dans le desordre et dans la confusion des choses, qu’il falloit relever la religion, et abaisser les Espagnols qui la proteg[e]oint[1].

- - - - -

Main principale M


619

n1.

Cf. nº 1258. Michel de L’Hospital (env. 1505-1573), nommé chancelier de France en 1560, prôna constamment une politique de modération, anéantie par sa disgrâce en 1568. Sur les éloges du personnage par les historiens, voir Bayle, Dictionnaire historique et critique, Rotterdam, Reinier Leers, 1702, t. II, art. « Hospital », p. 1609.

621

n1.

D’Aubigné évoquait ce discours composé à la demande de Catherine de Médicis lors des conférences de Nérac qu’elle tint avec les députés des réformés en février 1579 (Histoire universelle, t. II, liv. IV, chap. III, col. 978).

621

n2.

Le proconsul Gellius, mentionné par Cicéron (De Legibus, I, 53). Montesquieu emprunte l’exemple à Rapin (Spicilège, nº 205).

622

n1.

Une cause ou un présage de malheurs, selon la croyance populaire (Furetière, 1690, art. « Comète »).

622

n2.

Le mariage conclu en 1533 entre le fils cadet de François Ier, le futur Henri II, et Catherine de Médicis, issue d’une famille de banquiers dominant Florence depuis 1434, était considéré comme une mésalliance (voir Jean-François Solnon, Catherine de Médicis, Paris, Perrin, 2003, p. 31-32).

623

n1.

Voir Réflexions sur le caractère de quelques princes et sur quelques événements de leur vie, OC, t. 9, p. 55-56 ; Pensées, nº 179 ; Montesquieu possédait, de Gregorio Leti, La Vie du pape Sixte cinquième (Paris, A. Pralard, 1699 – Catalogue, nº 265).