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Pensées 91 à 95

M :Montesquieu 1726/1727-1755.
D :Bottereau-Duval 1718-1731.
E :1734-1739.
U :1739.
H :1741-1742.
J :1742.
K :1742-1743.
F :1743.
I :1743.
L :1743-1744.
O :1745-1747.
P :Damours 1748-1750.
Q :1750-1751.
R :Saint-Marc 1751-1754.
S :1754-1755.
V :1754.
JB :Jean-Baptiste Secondat ?-1795.
T :écriture des manchettes 1828-1835

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M : Montesquieu.
D : Bottereau-Duval_1721-1731.
H : 1741-1742.
P : Damours_1748-1750.
E : 1734-1739.
L : 1742-1744.
O : 1745-1747.
T : écriture des manchettes
JB : Jean-Baptiste_Secondat.
J : 1742.
K : 1742-1743.
F : 1743.
E2 :
I : 1743.
R : Saint-Marc_1751-1754.

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Pensées, volume I

91

Il se forme a touts les instants de nouvelles especes d’animaux et je croy qu’il s’en detruit de meme a touts les instants[1]

- - - - -

Main principale M

92

Les premiers peres dans leurs appologies ont moins prouvé le

Peres

christianisme que detruit le paganisme

Christianisme

en effet Et ils ont bien fait de s’y prendre {p.86} ainsi rien n’estant plus propre a faire embrasser une relligion nouvelle que la conaissance de l’absurdité de l’ancienne car la plus part des homes ne voulant pas vivre sans relligion reviennent a celle qui reste.
Deux autres choses chos rendirent l’établissement du christianisme solide la long[u]eur du regne de Constantin la brieveté de celui de Julien[1]
Les payens estoint peu propres a contester les miracles de l’Ecriture les miracles des platoniciens estoint sans nombre et presque toutes les sectes des philosophes estoint tournées vers la plus credulité la plus puerille[2]
Il est vray que les appologies des chretiens n’estoint guere vües des payens les termes meprisans dont ils se servoint quand ils parloint d’eux, auroint esté bien imprudens si leurs ouvrages avoint esté vus des payens. Les apologies des chretiens etoient faites pour les persuader eux memes.
Eusebe dans sa Demonstration evangelique

Eusebe Demonstron evangelique

{p.87} est a ce qui me paroit le premier qui ait mis le sisthème chretien de notre relligion dans tout son jour[3]

- - - - -

Main principale M

93

Une patrie ingratte dit sans cesse aux scavans qu’ils sont des cytoyens inutilles et pendant qu’elle jouït de leurs veilles elle leur demende a quoy ils les ont employees.

- - - - -

Main principale M

94

On a pitié de voir Annibal de retour

Annibal

de Trebies de Cannes et de Trasimene, aller faire la police dans Carthage[1].

- - - - -

Main principale M

95

J’avois mis dans mon dialogue de Sylla[1] {p.88} [«] j’us bientost pour moy les actions présentes tandis que Marius n’avoit que

Souvenir toujour leger

le souvenir toujours leger des choses passées je marchay sur ses pas et des qu’il s’arresta il me trouva devant luy [»] :

- - - - -

Main principale M


91

n1.

Au nº 102, la reprise du passage biffé précise le lien entre le changement continuel et « l’organisation » des êtres vivants évoquée au nº 76.

92

n1.

À partir de 312, Constantin, empereur de 306 à 337, se range du côté du christianisme et réalise l’unification religieuse de l’Empire romain. Son neveu Julien, dit l’Apostat, empereur deux ans (361-363), tentera sans succès de restaurer le paganisme. Sur l’opposition topique entre Constantin et Julien, voir nº 98.

92

n2.

Voir nº 21.

92

n3.

Eusèbe de Césarée (env. 265-env. 339/340), panégyriste officiel de l’empereur Constantin, examine dans sa Demonstratio evangelica, les objections du païen Celse, des juifs et délivre un enseignement positif et complet de la doctrine chrétienne. Montesquieu possède trois éditions de l’ouvrage (Bâle, 1559 et 1570, éd. en latin – Catalogue, nº 332 et 330 ; Paris, R. Stephani, 1545, éd. en grec – Catalogue, nº 329).

94

n1.

De retour dans sa patrie après la défaite de Zama (202 av. J.-C.), Hannibal prend la direction du parti démocrate et, élu suffète en 196, tente de s’opposer au pouvoir exorbitant des juges et à la corruption des oligarques carthaginois (Tite-Live, XXXIII, 46).

95

n1.

Cf. Dialogue de Sylla et d’Eucrate (OC, t. 8, p. 320, l. 149-160), qui aurait été lu en 1724-1725 (ibid., p. 311).