M : | Montesquieu 1726/1727-1755. |
D : | Bottereau-Duval 1718-1731. |
E : | 1734-1739. |
U : | 1739. |
H : | 1741-1742. |
J : | 1742. |
K : | 1742-1743. |
F : | 1743. |
I : | 1743. |
L : | 1743-1744. |
O : | 1745-1747. |
P : | Damours 1748-1750. |
Q : | 1750-1751. |
R : | Saint-Marc 1751-1754. |
S : | 1754-1755. |
V : | 1754. |
JB : | Jean-Baptiste Secondat ?-1795. |
T : | écriture des manchettes 1828-1835 |
M : | Montesquieu. |
D : | Bottereau-Duval_1721-1731. |
H : | 1741-1742. |
P : | Damours_1748-1750. |
E : | 1734-1739. |
L : | 1742-1744. |
O : | 1745-1747. |
T : |
écriture des manchettes |
JB : | Jean-Baptiste_Secondat. |
J : | 1742. |
K : | 1742-1743. |
F : | 1743. |
E2 : | |
I : | 1743. |
R : | Saint-Marc_1751-1754. |
Pensées, volume II
1199
{f.92r} C’est la constitution du climat
Peines conformes aux climats - - - - - |
Main principale M |
1200 L’avarice
Avarice - - - - - |
Main principale M |
1201 Quand on est bien on se lasse aussi auisséiment de ce bien
On se lasse d’etre bien - - - - - |
Main principale M |
1202 Ovide et Bussi[1] deux exilés qui n’ont scu soutenir leur mauvaise fortune :
|
Main principale M |
1203
{f.92v} Le roy Guillaume[1]
République vertu - - - - - |
Main principale M |
1199 |
n1. |
La grossièreté et l’insensibilité des Moscovites sont un lieu commun (voir Michel Mervaud et Jean-Claude Roberti, Une infinie brutalité. L’image de la Russie dans la France des XVIe et XVIIe siècles, Paris, Institut d’études slaves, 1991). Montesquieu l’utilise pour illustrer la réflexion sur l’influence du climat développée dans l’Essai sur les causes qui peuvent affecter les esprits et les caractères (env. 1734-1736, OC, t. 9, p. 224) et reprise dans L’Esprit des lois (XIV, 2). |
1199 |
n2. |
Montesquieu, dans cet article, paraît s’appuyer, non sur la première édition française de la relation de Jean Perry (État présent de la Grande-Russie ou Moscovie […], La Haye, H. du Sauzet, 1717) mais sur une des éditions parues l’année suivante qui contient une Histoire abrégée de la Moscovie « recueillie des meilleurs Historiens » (État présent de la Grande-Russie ou Moscovie […], Paris, J. Mongé, 1718, p. 1). La relation de Perry évoque l’ivrognerie des Moscovites (édition de 1717, p. 219-221) ; l’Histoire abrégée de la Moscovie, de l’édition de 1718, récapitule leurs habitudes alimentaires et les boissons ordinairement consommées : « ils ne font point de repas qu’ils ne commencent et ne finissent par l’eau de vie commune » (édition de 1718, p. 59) ; sur les sources de Montesquieu concernant la Russie, voir Rolando Minuti, « L’image de la Russie dans l’œuvre de Montesquieu », Cromohs, 10, 2005 [en ligne à l’adresse suivante : http://www.cromohs.unifi.it/10_2005/minuti_montruss.html]. |
1199 |
n3. |
La relation de Perry évoque les supplices des batoags et du knout (État présent de la Grande-Russie ou Moscovie […], La Haye, H. du Sauzet, 1717, p. 208-211) ; l’Histoire abrégée de la Moscovie, de l’édition de 1718, contient cette généralisation concernant les Moscovites : « […] Il est comme impossible de les porter au travail si on n’y employe le fouet ou le bâton, dont ils ne se plaignent pas beaucoup, parce qu’ils sont endurcis aux coups par la coûtume que les jeunes gens ont de se divertir à coups de poing et de bâton » (Jean Perry, État présent de la Grande-Russie ou Moscovie […], Paris, J. Mongé, 1718, p. 52). |
1199 |
n4. |
De la présence des « esprits animaux » dans le sang dépend la sensibilité : voir Essai sur les causes qui peuvent affecter les esprits et les caractères (OC, t. 9, p. 221). |
1202 |
n1. |
Bussy-Rabutin. |
1203 |
n1. |
Guillaume III d’Orange-Nassau (1650-1702), stathouder des Provinces-Unies, déclencha la « glorieuse révolution » de 1688. À la suite de la déposition de Jacques II Stuart, son beau-père, il devint roi d’Angleterre, d’Écosse et d’Irlande et, rompant avec l’absolutisme jacobite, reconnut le régime constitutionnel anglais par la Déclaration des droits de 1689. |
1203 |
n2. |
Cf. nº 918 et EL, III, 3. |