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Pensées 1359 à 1363

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M :Montesquieu 1726/1727-1755.
D :Bottereau-Duval 1718-1731.
E :1734-1739.
U :1739.
H :1741-1742.
J :1742.
K :1742-1743.
F :1743.
I :1743.
L :1743-1744.
O :1745-1747.
P :Damours 1748-1750.
Q :1750-1751.
R :Saint-Marc 1751-1754.
S :1754-1755.
V :1754.
JB :Jean-Baptiste Secondat ?-1795.
T :écriture des manchettes 1828-1835

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M : Montesquieu.
D : Bottereau-Duval_1721-1731.
H : 1741-1742.
P : Damours_1748-1750.
E : 1734-1739.
L : 1742-1744.
O : 1745-1747.
T : écriture des manchettes
JB : Jean-Baptiste_Secondat.
J : 1742.
K : 1742-1743.
F : 1743.
E2 :
I : 1743.
R : Saint-Marc_1751-1754.

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Pensées, volume II

1359

C’est la grande conoissance de la marine qui fait que la geographie apres avoir tant rec avance recule s’arrete on scait si bien les routes et on a des regles si sures pour les tenir qu’il est rare qu’un vaisseau s’en ecarte on ne decouvre donc plus rien par hazart et il faut qu’on envoye a dessein des navires pour faire des decouvertes affin qu’on en fasse.

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Main principale M

1360

Gens moderés

Je disois il faut avoir des sentimens opinions de passion on est pour lors a l’unisson de tout le monde. Tout homme qui a des sentimens moderes n’est ordinairement a l’unisson de personne

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Main principale M

1361

Je disois les princes s’ennuyent de tout ce qui lesnous divertit et se divertissent de tout ce qui nous ennuie :

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Main principale M

1362

Sur les malheurs de grêsle ou de gelée  je disois qu’il estoit necessaire et certein dans la nature que cela devoit arriver de temps en {f.196r} temps et que l’on devoit scavoir cella en general qu’il estoit donc indiferent que cela arrivât cette année ou une autre, que ceux qui s’affligent de ces choses devoint s’en affliger le premier jour qu’ils entroint dans leurs affaires :

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Main principale M

1363

Je disois de la volteromanie[1] cela est trop fort pour faire son effect.

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Main principale M

1363

n1.

Titre d’un libelle de Desfontaines, La Voltairomanie, ou Lettre d’un jeune avocat, en forme de mémoire, en réponse au libelle du sieur Voltaire, intitulé le Préservatif, etc. (Londres [Paris], 1739), qui est un dénigrement systématique de l’auteur des Lettres philosophiques ; sur cette affaire, voir René Vaillot, Avec Mme du Châtelet (1734-1749), Oxford, Voltaire Foundation, 1988, p. 100-115.