Afficher Masquer
Passages biffés :
Sauts de pages :
Changements de mains :
Mots clés en marge
(main T) :
DistinguerIntégrer
Corrections du transcripteur :

Fermer

Accueil|Présentation du projet|Abréviations|Introductions|Texte|Index

Français|English Contacts

Volume I|Volume II|Volume III|Citer le texte et les notes| Écritures|Affichage

Pensées 1409 à 1413

M :Montesquieu 1726/1727-1755.
D :Bottereau-Duval 1718-1731.
E :1734-1739.
U :1739.
H :1741-1742.
J :1742.
K :1742-1743.
F :1743.
I :1743.
L :1743-1744.
O :1745-1747.
P :Damours 1748-1750.
Q :1750-1751.
R :Saint-Marc 1751-1754.
S :1754-1755.
V :1754.
JB :Jean-Baptiste Secondat ?-1795.
T :écriture des manchettes 1828-1835

Fermer

M : Montesquieu.
D : Bottereau-Duval_1721-1731.
H : 1741-1742.
P : Damours_1748-1750.
E : 1734-1739.
L : 1742-1744.
O : 1745-1747.
T : écriture des manchettes
JB : Jean-Baptiste_Secondat.
J : 1742.
K : 1742-1743.
F : 1743.
E2 :
I : 1743.
R : Saint-Marc_1751-1754.

Fermer

Pensées, volume II

1409

{f.203v} Je disois a un homme caché « Montres moy votre vray visage [»] :

- - - - -

Main principale M

1410

Je disois de La Popliniere[1] il y a des gens qui sont sots parce qu’ils veulent avoir trop d’esprit. Celui cy n’auroit pas d’esprit s’il ne croyoit en avoir beaucoup :

- - - - -

Main principale M

1411

Point d’accent

Le bon ton disois je c’est ce qui se raporte dans le discours et dans les manieres [mots biffés non déchiffrés] point d’accent dans le langage à [mot biffé non déchiffré] ce qu’on apelle n’avoir point d’accent dans le langage

- - - - -

Main principale M

1412

Le bon ton
Celui la a un bon ton

Bon ton

de qui on ne peut pas dire, ce qu’il est

- - - - -

Main principale M

1413

[Passage à la main H] Autrefois que la physique n’étoit point si chargée de geometrie, les femmes qui y pouvoient entendre quelque chose la meprisoient. Après A presant qu’elles n’y {f.204r} entendent rien n’y peuvent rien entendre, elles l’estiment beaucoup et veulent la sçavoir[1].

- - - - -

Passage de la main M à la main H


1410

n1.

Alexandre Jean Joseph Le Riche de La Popelinière (1692-1762), fermier général et mécène.

1413

n1.

En préambule à des Observations sur la mesure des solides, un rédacteur du Journal des savants s’amusait de ce goût des dames pour « la Mathématique » (4 mars 1686, p. 58). L’engouement pour la géométrie, au détriment en particulier des belles-lettres et du bel esprit, est dénoncé par Marivaux dans sa Suite des Caractères de M. de Marivaux, parue dans le Mercure de mai 1718 (Pierre de Marivaux, Journaux et œuvres diverses, Paris, Garnier frères, 1969, p. 34-35). Voir aussi Sur la pensée sublime, dans ibid., p. 56-57.