M : | Montesquieu 1726/1727-1755. |
D : | Bottereau-Duval 1718-1731. |
E : | 1734-1739. |
U : | 1739. |
H : | 1741-1742. |
J : | 1742. |
K : | 1742-1743. |
F : | 1743. |
I : | 1743. |
L : | 1743-1744. |
O : | 1745-1747. |
P : | Damours 1748-1750. |
Q : | 1750-1751. |
R : | Saint-Marc 1751-1754. |
S : | 1754-1755. |
V : | 1754. |
JB : | Jean-Baptiste Secondat ?-1795. |
T : | écriture des manchettes 1828-1835 |
M : | Montesquieu. |
D : | Bottereau-Duval_1721-1731. |
H : | 1741-1742. |
P : | Damours_1748-1750. |
E : | 1734-1739. |
L : | 1742-1744. |
O : | 1745-1747. |
T : |
écriture des manchettes |
JB : | Jean-Baptiste_Secondat. |
J : | 1742. |
K : | 1742-1743. |
F : | 1743. |
E2 : | |
I : | 1743. |
R : | Saint-Marc_1751-1754. |
Pensées, volume II
1500 La situation de l’Italie favorisoit les Romains. Elle est très étroite du nord au midi, et elle est coupée de l’est à l’ouest par l’Appennin. Les Romains se tenoient sur les montagnes d’où ils avoient l’œil sur toute la plaine et sur Annibal. Polybe dit qu’au siege de Capoüe ils firent de grandes choses, parce qu’étant retranchés ils ne craignoient point la cavalerie numide[1]
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Main principale F |
1501
L’intime liaison qui étoit entre les Carthaginois et les Toscans, dont nous parle Aristote et qui étoit de son tems, et la plus grande qu’il est possible
{f.225v} Liaisons intimes des Carthaginois avec les Toscans du tems d’Aristote. Choses communes entre eux. Leurs traités. (V. vol. Polit. p. 106. vers.)[1] * Il pouvoit être que la destruction des Toscans avoit donné de la jalousie aux Carthaginois.
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Main principale F |
1502 La republique romaine
Rep. rom - - - - - |
Main principale F |
1503 Baal[1] regna dix ans sur les habitans de Tyr, après quoi divers magistrats qui n’étoient qu’à tems, gouvernerent la ville de Tyr sous le nom de juges ; on les appelloit suffet[2], nom connu chez les Carthaginois. Ce nom est dérivé du mot hébreu shophetim qui signifie juge. P. 168. Hist. des Juifs par Prideaux[3]. P. 11. et 12 Hist. vol. universelle[4] * cela peut expliquer comment ceux de Carthage {f.226r} après Didon changerent leur gouvernement en republique. Tyr leur métropole avoit fait de même. Il falloit que dans les mœurs de ces peuples la royauté
Royauté - - - - - |
Main principale F |
1504 AnnibalAnnibal Qu’on se figure un géneral hollandois qui mene à cinq ou six cens lieuës de chez lui des Suisses et des Allemans pendant vingt ans et sans qu’il leur vint dans l’esprit de se plaindre. Annibal fit la seule bonne armée que Carthage ait eu pendant toute la guerre. La jalousie d’une faction contraire lui ôte tous les secours, il les trouve dans son genie. Ces secours tant attendus arrivent enfin, et est ils sont détruits : Annibal reste ferme avec sa vieille armée ; après la paix Annibal se sauve de Carthage. Il trouve par tout les Romains, et les Romains trouvent par tout Annibal. Il va de cour en cour animer des {f.226v} princes lâches, et il semble que sa presence seule, quelques conseils qu’il leur donne, augmente leur puissance, et les rende formidables.
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Main principale F |
1500 |
n1. |
Polybe, IX, 3. |
1501 |
n1. |
Aristote, Politique, III, 5, 11, 1280a-b ; Montesquieu a fait de l’ouvrage un extrait, qui est perdu, et qui devait s’insérer dans un recueil intitulé Politica ; voir nº 1767, 1776, 1880 ; BM Bordeaux, ms 1868, nº 327 ; Louis Desgraves, « Les extraits de lecture de Montesquieu », Dix-huitième siècle, nº 25, 1993, p. 484. |
1502 |
n1. |
Aristote, Politique, II, 8, § 3-9, 1273a-b. |
1503 |
n1. |
Baal, successeur d’Ithobal, sur le trône de Tyr, en 573 av. J.-C., d’après Prideaux, que Montesquieu suit ici : voir nº 1503, note 3. |
1503 |
n2. |
Prideaux écrit suffète : voir nº 1503, note 3. |
1503 |
n3. |
Humphrey Prideaux, Histoire des Juifs et des peuples voisins, Amsterdam, H. du Sauzet, 1728, t. I, p. 168 – Catalogue, nº 3189. |
1503 |
n4. |
Sur le titre Histoire universelle, voir nº 1313. |