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Pensées 1516 à 1520

M :Montesquieu 1726/1727-1755.
D :Bottereau-Duval 1718-1731.
E :1734-1739.
U :1739.
H :1741-1742.
J :1742.
K :1742-1743.
F :1743.
I :1743.
L :1743-1744.
O :1745-1747.
P :Damours 1748-1750.
Q :1750-1751.
R :Saint-Marc 1751-1754.
S :1754-1755.
V :1754.
JB :Jean-Baptiste Secondat ?-1795.
T :écriture des manchettes 1828-1835

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M : Montesquieu.
D : Bottereau-Duval_1721-1731.
H : 1741-1742.
P : Damours_1748-1750.
E : 1734-1739.
L : 1742-1744.
O : 1745-1747.
T : écriture des manchettes
JB : Jean-Baptiste_Secondat.
J : 1742.
K : 1742-1743.
F : 1743.
E2 :
I : 1743.
R : Saint-Marc_1751-1754.

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Pensées, volume II

1516

{f.230r}

Chaussure
Grands chemins

La chaussure des Romains incommode ; fut a cause des grands chemins de pierre quarrée.

- - - - -

Main principale I

1517

On peut juger du sejour enchanteur de Rome par les lettres de Ciceron dans son exil et par les Tristes d’Ovide et ses Lettres du Pont[1].

- - - - -

Main principale I

1518

Galba & Othon

Comme Galba Othon et Vitellius furent faits coup sur coup empereurs par les soldats et ces deux derniers presque en mème temps ont[1] senti sous leur regne un mal nouveau qui n’avoit pas paru jusqu’alors, qui est le pouvoir que diverses provinces et armées se donnerent d’élire[2] et quoyque et quoyque lces empereurs ne fussent pas plus mechants que les autres on leur a prodigué les noms de tyran et on a fait tomber le malheur de la chose sur leurs personnes.

- - - - -

Main principale I

1519

Les Lettres persannes [1]

Per servir sempré o vincitrice o vincta[2]

Le Temple de Gnide

Neque enim dea nescia nostri

Quæ dulcem curis miscet amaritiem[3]

- - - - -

La Decadence des Romains 

Ut lapsu graviore ruant[4]

- - - - -

Les Loix 

Lex est ratio summi Jovis[5]

- - - - -

Main principale I

1520

Projet de 1741[1].

Je pourrois faire voir de méme que les choses qui ont perdu notre royaume sont venues de gens qui avoient trop d’esprit pour en avoir assez qui voyoient loin et qui ne voyoient pas de loin, et qui ne sentoient pas que les grandes choses ne diferent des petites que par l’objet, et se ressemblent dans la maniere de faire

Grandes choses

- - - - -

Main principale I


1517

n1.

Cicéron, Lettres, de Brindes, Thessalonique et Dyrrachium, nº 59-86 ; Ovide, Tristes et Pontiques.

1518

n1.

Lire : on.

1518

n2.

Ces événements de l’année 69 apr. J.-C. sont relatés par Tacite dans les livres I à III de ses Histoires.

1519

n1.

Montesquieu a regroupé ici des épigraphes destinées à des ouvrages déjà édités (Lettres persanes, Le Temple de Gnide, Considérations sur les causes de la grandeur des Romains et de leur décadence) ou en préparation (L’Esprit des lois). Aucune n’a été utilisée.

1519

n2.

« Pour toujours servir, victorieuse ou vaincue » (nous traduisons). Il s’agit du dernier vers du sonnet 87, « All’Italia », de Vincenzo da Filicaia (Poésie toscane, Florence, P. Martini, 1707). Montesquieu a placé ce vers et les deux qui le précèdent après la notice du Catalogue (nº 3068) consacrée à l’Histoire d’Italie de Guichardin.

1519

n3.

« Je ne suis pas un inconnu pour la déesse qui mêle aux soins amoureux une douce amertume » (Catulle, 68, v. 17-18, dans Poésies, G. Lafaye (éd. et trad.), Paris, Les Belles Lettres, 1974). Pour l’édition de 1742 de son petit roman (voir nº 1438), Montesquieu choisira finalement d’autres vers latins (Le Temple de Gnide, OC, t. 8, p. 389, note 1) ; sur la signification de cette épigraphe, voir ibid., introduction, p. 339.

1519

n4.

« Pour que sa chute en fût plus lourde » (Claudien, In Rufinum, I [III], v. 23 ; nous traduisons). Cf. Romains, XV, p. 204, l. 90-91. L’expression est devenue proverbe et figure dans un recueil d’emblèmes du XVIe siècle (Claude Paradin, Devises héroïques, Lyon, J. de Tournes et G. Gazeau, 1557, p. 202-203).

1519

n5.

« La loi est la raison de Jupiter souverain » (Cicéron, Des lois, II, 4, C. Appuhn (trad.), Paris, Garnier frères, 1932) ; c’est un vers des Métamorphoses d’Ovide qui sera finalement retenu comme épigraphe à L’Esprit des lois (Derathé, t. I, p. [1]).

1520

n1.

Il s’agit du projet de démembrement de la monarchie autrichienne défendu par Belle-Isle : voir nº 1447, 1466, 1511 ; lettre au président Barbot du 2 février 1742, Masson, t. III, p. 1015-1016.