M : | Montesquieu 1726/1727-1755. |
D : | Bottereau-Duval 1718-1731. |
E : | 1734-1739. |
U : | 1739. |
H : | 1741-1742. |
J : | 1742. |
K : | 1742-1743. |
F : | 1743. |
I : | 1743. |
L : | 1743-1744. |
O : | 1745-1747. |
P : | Damours 1748-1750. |
Q : | 1750-1751. |
R : | Saint-Marc 1751-1754. |
S : | 1754-1755. |
V : | 1754. |
JB : | Jean-Baptiste Secondat ?-1795. |
T : | écriture des manchettes 1828-1835 |
M : | Montesquieu. |
D : | Bottereau-Duval_1721-1731. |
H : | 1741-1742. |
P : | Damours_1748-1750. |
E : | 1734-1739. |
L : | 1742-1744. |
O : | 1745-1747. |
T : |
écriture des manchettes |
JB : | Jean-Baptiste_Secondat. |
J : | 1742. |
K : | 1742-1743. |
F : | 1743. |
E2 : | |
I : | 1743. |
R : | Saint-Marc_1751-1754. |
Pensées, volume II
1565 J’avais mis dans mon ouvrage (Le prince) Mr Zamega[1] parlant des princes politiques dit qu’ils ont toujours eü un caractere odieux dans l’histoire temoin Tibere Louis onze, Philipe second, la raison en est que rien n’est si oposé a la grandeur d’ame que la finesse
Finesse opposée a la grandeur d’ame La plus part des actions politiques {f.452v} n’excittent point notre surprise, ne peuvent servir de spectacle… Quand un sultan manque de parole nous sentons que c’est une action que nous pourrions faire aussi facilement que lui.
La finesse est une arme defensive c’est la resource des gens foibles et on ne peut souffrir qu’un prince employe cette resource dans le meme tems qu’il [lettres biffées non déchiffrées] use de sa puissance ce sont trop d’avantages dans une main.
La force peut etre utile aux hommes mêmes qu’elle sommet, elle peut etre utile aux vaincu comme au vainqueur. Il s’est evertué par la resistance même et s’est rendu par la semblable au conquerant ou digne de lui, mais la ruse
Ruse Voyes je vous prie combien on est attristé de voir un Mogol qui vous donne un b [...]
{f.453r} Mais la ruse avilit la nature humaine elle fait le vainqueur l’objet le sujet du mepris et le vaincü l’objet de la pitié.
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Main principale L |
1566 Japonois leur constance dans les supplices - - - - - |
Main principale L |
1567 Longues guerres - - - - - |
Main principale L |
1568
{f.453v} Comme on faisoit un grand butin dans la prise des villes, il arrivoit souvent que les gens d’une ville qui se sentoit prise se bruloient avec toutes leurs richesses, leurs femmes, leurs enfans, affin que le vainqueur n’eut rien qui put lui marquer sa victoire et qu’il n’eut que ses pertes sans aucun profits a Numance dit Orose unum Numantinum victoris catena non tenuit unde triumphum dederit Roma non vidit[1].
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Main principale L |
1569 Plaideurs - - - - - |
Main principale L |
1565 |
n1. |
Voir nº 526, note 1 et nº 540, 2002. |
1565 |
n2. |
Le fait ne se trouve ni dans les relations de Bernier, Tavernier, Du Plan Carpin, ni dans la Description géographique, historique, chronologique, politique et physique de l’empire de la Chine et de la Tartarie chinoise du père Du Halde, sources de Montesquieu sur les Moghols, ni dans la Bibliothèque orientale […] d’Herbelot. |
1566 |
n1. |
Cf. EL, VI, 13 : Derathé, t. I, p. 96. |
1568 |
n1. |
« Aucun habitant de Numance ne fut enchaîné par le vainqueur ; Rome ne vit pas d’où venait le triomphe qu’elle avait célébré » (Orose, Histoires, V, 7, 18 ; nous traduisons). |