M : | Montesquieu 1726/1727-1755. |
D : | Bottereau-Duval 1718-1731. |
E : | 1734-1739. |
U : | 1739. |
H : | 1741-1742. |
J : | 1742. |
K : | 1742-1743. |
F : | 1743. |
I : | 1743. |
L : | 1743-1744. |
O : | 1745-1747. |
P : | Damours 1748-1750. |
Q : | 1750-1751. |
R : | Saint-Marc 1751-1754. |
S : | 1754-1755. |
V : | 1754. |
JB : | Jean-Baptiste Secondat ?-1795. |
T : | écriture des manchettes 1828-1835 |
M : | Montesquieu. |
D : | Bottereau-Duval_1721-1731. |
H : | 1741-1742. |
P : | Damours_1748-1750. |
E : | 1734-1739. |
L : | 1742-1744. |
O : | 1745-1747. |
T : |
écriture des manchettes |
JB : | Jean-Baptiste_Secondat. |
J : | 1742. |
K : | 1742-1743. |
F : | 1743. |
E2 : | |
I : | 1743. |
R : | Saint-Marc_1751-1754. |
Q : | 1750-1751. |
S : | 1754-1755. |
V : | 1754. |
Pensées, volume III
1656 - - - - - Mr le prince. Qualem ministrum fulminis alitem[2].
- - - - -
Luther. Coelo tonantem credidimus Jovem[3].
- - - - - Charles Quint.
Huic post tres consulatus et totidem triumphos fortunæ fuit exitus tantum in illo viro a se discordante fortuna ut cadem tellus quæ modo victoriis defuerat pené deesset ad sepulturam[4].
- - - - - Sermones marianæ par Benoit treize. Coelum ipsum petimus stultitiâ[5].
- - - - - Guerres civiles de France par d’Aubigné [6].
Neque per nost[r]um patimur scelus iracunda
Jovem ponere ffulmina[7].
- - - - - Vie de Philipe duc d’Orleans
Atque metus omnes et inexorabile fatum.
Subjecit pedibus strepitumque Acherontis avari[8].
- - - - - Vie de la reyne Marie d’Angleterre.
Tantum relligio potuit suadere malorum[9].
- - - - - La Relligion turque. Te nascente novum parca cecinere puellis.
Servitium[10].
- - - - -
{f.11v} Voiez la page 73. recto.
Pologne. Magis sine domino quam in libertate[11] Tacit
Tacite liv. 2.
- - - - - Saxa quis hoc credat…
Ponere duritiem cœpere[12]… Moscovites.
- - - - -
Chinois. Major e longinquo nocentia reverentia[13]
- - - - -
Effice quid quid corpore contigero… Ovide Metham. p. fuvlvum vertamur in aurum. Espagne. Effice quidquid, corpore contigero, fulvum vertatur in aurum[14]Ovide Metham. L’Espagne
- - - - - Le pape.
- - - - - Eorum prosperæ res regnante Saturno[16]. Tacite.
Les juifs.
- - - - - Ego odi homines ignavâ opera et philosophica sententiâ.
Pacuvius dans Aulugele. Les moines[17].
- - - - - Jurisconsulti. Monstrum horrendum ingens[18].
Rescindere nunquam
Diis licet acta deum[19]. Ovide.
Acherunta movebo[20].
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1659
{f.12r} Et notre fortune quoy que mediocre est telle, que moy, vous, et les votres, aurons toujours à aimer, à honorer à servir notre prince, et rien à luy demander.
- - - - -
[Mots biffés non déchiffrés]èté dans le parlement de Bordeaux u
La profession la plus grande, et la plus belle que les hommes entre les hommes puissent exercer.
- - - - - Que vous n’avez point à rougir de votre fortune et de votre naissance, et encore moins à vous enorgueillir[1].
- - - - - Que nous n’avons ny à caresser la fortune, ny à la tenter.
- - - - - Parce que l’on est toujours grand avec la majesté de la vertu et de l’inocence.
Comme c’est la premiere fois que ma bouche à parlé de ces choses.
Je ne vous ay jamais souhaité des emplois plus brillants. Je ne vous souhaite point de plus grands emplois mon fils, on est toujours grand avec la majesté de la vertu et de l’inocence.
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1660 Il est bien moins rare d’avoir un esprit sublime , qu’une ame grande.
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1656 |
n1. |
«Un triple chêne, un triple airain couvrait son cœur » (Horace, Odes, I, 3, v. 9, dans Horace. Traduction nouvelle, Leconte de Lisle (trad.), Paris, A. Lemerre, 1911). Le vers fait référence au courage et à l’audace du premier navigateur. Il est ici appliqué à Charles XII. |
1656 |
n2. |
« Tel que l’aigle porteur de la foudre » (Horace, Odes, IV, 4, v. 1, dans Horace. Traduction nouvelle, Leconte de Lisle (trad.), Paris, A. Lemerre, 1911). L’expression désigne le Grand Condé, Louis II de Bourbon. |
1656 |
n3. |
« Nous croyons que Jupiter tonnant règne dans le ciel » (Horace, Odes, III, 5, v. 1, dans Horace. Traduction nouvelle, Leconte de Lisle (trad.), Paris, A. Lemerre, 1911). |
1656 |
n4. |
« Ainsi, après trois consulats et autant de triomphes, […] ce fut la fin de sa chance ; la fortune se démentit tellement à son égard que la terre qui lui avait manqué pour sa victoire lui manqua pour sa sépulture » (Velleius Paterculus, Histoire romaine, II, 53, 3, P. Hainsselin et H. Watelet (trad.), Paris, Classiques Garnier, 1932). Montesquieu, pour adapter le passage de Paterculus qui porte sur la mort de Pompée, au destin de Charles Quint, remplace vitæ ([la fin de] sa vie) par fortunæ ([la fin de] sa chance). |
1656 |
n5. |
« Insensés, nous convoitons le ciel même » (Horace, Odes, I, 3, v. 38, dans Horace. Traduction nouvelle, Leconte de Lisle (trad.), Paris, A. Lemerre, 1911). Benoît XIII peut désigner Pedro de Luna (1324-1423), qui succéda à l’antipape d’Avignon, Clément VII, ou Vincenzo Maria Orsini (1649-1730), élu pape en 1724. |
1656 |
n6. |
Voir nº 614, note 1 et 615, note 1. |
1656 |
n7. |
« Et par nos crimes, nous ne permettons pas à Jupiter de déposer ses foudres irritées » (Horace, Odes, I, 3, v. 39-40, dans Horace. Traduction nouvelle, Leconte de Lisle (trad.), Paris, A. Lemerre, 1911). |
1656 |
n8. |
« [Heureux] qui a mis sous ses pieds toutes les craintes, et l’inexorable destin, et le bruit de l’avare Achéron ! » (Virgile, Géorgiques, II, v. 491-492, M. Rat (trad.), Paris, Classiques Garnier, 1932). |
1656 |
n9. |
La citation de Lucrèce : « Tant la religion put conseiller de crimes » (De natura rerum, liv. I, v. 101, A. Lefèvre (trad.), Paris, Société d’éditions littéraires, 1899) suggère les persécutions contre les anglicans sous le règne de Marie Ire Tudor (1553-1558). |
1656 |
n10. |
« À ta naissance, les Parques annoncèrent pour les jeunes filles un esclavage inconnu » (Tibulle, Élégies, III, 11, v. 3-4, M. Rat (trad.), Paris, Classiques Garnier, 1931) ; ces vers servent d’épigraphe à la rubrique du Catalogue consacrée aux histoires des Turcs et des mahométans (p. 388 [P. 545]). |
1656 |
n11. |
« Plutôt sans maître que libres » (Tacite, Annales, II, 4 ; nous traduisons). |
1656 |
n12. |
« Aussitôt (qui le croirait […] ?) ces pierres s’amollissent » (Ovide, Métamorphoses, I, v. 400-401, G.-T. Villenave (trad.), Paris, F. Gay, 1806) ; ces vers servent d’épigraphe à la rubrique du Catalogue consacrée aux histoires des Moscovites (p. 392 [P. 554]). |
1656 |
n13. |
« Qui de loin impose plus de respect » (Tacite, Annales, I, 47, J.-L. Burnouf (trad.), Paris, Hachette, 1859) ; cette citation sert d’épigraphe à la rubrique du Catalogue consacrée aux histoires des Chinois (p. 392 [P. 555]). |
1656 |
n14. |
« “Fais, dit-il, que tout se change en or sous ma main” » (Ovide, Métamorphoses, XI, v. 102-103, G.-T. Villenave (trad.), Paris, F. Gay, 1806) ; cf. l’épigraphe à la rubrique du Catalogue consacrée aux histoires de l’Espagne (p. 395 [P. 559]). |
1656 |
n15. |
« Le roi Anius, à la fois roi de Délos et prêtre de Phébus » (Virgile, Énéide, III, v. 80, A.-M. Boxus et J. Poucet (trad.), traduction en ligne à l’adresse suivante : http://bcs.fltr.ucl.ac.be/Virg/VirgIntro.html). Le personnage légendaire cumule, comme le souverain pontife, pouvoirs temporel et spirituel ; ce vers précède la rubrique du Catalogue consacrée à l’histoire ecclésiastique (p. 49 [P. 35]). |
1656 |
n16. |
« Ils étaient prospères sous le règne de Saturne » (nous traduisons). Montesquieu ne cite pas exactement Tacite mais résume un passage des Histoires (V, 2). La phrase sert d’épigraphe à la rubrique du Catalogue consacrée aux exégètes juifs de la Bible (p. 36 [P. 13]). |
1656 |
n17. |
Voir nº 1150. Le vers sert d’épigraphe à la rubrique du Catalogue consacrée aux ouvrages de mystique et de spiritualité (« Ascetici », p. 97 [P. 97]). |
1656 |
n18. |
« Monstre effrayant, […] gigantesque » (Virgile, Énéide, III, v. 658, A.-M. Boxus et J. Poucet (trad.), traduction en ligne à l’adresse suivante : http://bcs.fltr.ucl.ac.be/Virg/VirgIntro.html). La citation sert d’épigraphe à la rubrique du Catalogue consacrée aux ouvrages des jurisconsultes (p. 106 [P. 106]). |
1656 |
n19. |
En supprimant les mots « nisi quod » qui précèdent la citation dans le texte d’Ovide, Montesquieu transforme l’hypothèse (« s’il était permis à un dieu de détruire l’ouvrage d’un autre dieu », Métamorphoses, XIV, v. 784-785, G. T. Villenave (trad.), Paris, F. Gay, 1806) en un précepte : « Il n’est jamais permis à un dieu de détruire l’ouvrage d’un autre dieu » ; la citation sert d’épigraphe à la rubrique du Catalogue consacrée aux textes officiels de la monarchie, ordonnances, édits, arrêts, etc. (p. 119 [P. 127]). |
1656 |
n20. |
« J’ébranlerai l’Achéron » (Virgile, Énéide, VII, v. 312, A.-M. Boxus et J. Poucet (trad.), traduction en ligne à l’adresse suivante : http://bcs.fltr.ucl.ac.be/Virg/VirgIntro.html) ; la citation sert d’épigraphe à la rubrique du Catalogue consacrée aux ouvrages de démonologie et d’ésotérisme (p. 319 [P. 427]). |
1657 |
n1. |
Marc-Aurèle, Pensées, VI, 54 ; cf. nº 1694. |
1658 |
n1. |
« Lorsqu’un artisan, ne sachant ce qu’il allait faire de moi, un escabeau ou un Priape […] » (Horace, Satires, I, 8, v. 2, F. Villeneuve (trad.), Paris, Les Belles Lettres, 1932). |
1658 |
n2. |
« Il se décida pour le dieu » (Horace, Satires, I, 8, v. 3, F. Villeneuve (trad.), Paris, Les Belles Lettres, 1932). Ces mots sont la suite des vers cités ci-dessus à propos de la Savoie. |
1658 |
n3. |
Henry Saint John (1678-1751), 1er vicomte de Bolingbroke, secrétaire aux Affaires étrangères de Grande-Bretagne, fut l’un des artisans de ce traité (1713). |
1658 |
n4. |
Nº 1786. |
1659 |
n1. |