Afficher Masquer
Passages biffés :
Sauts de pages :
Changements de mains :
Mots clés en marge
(main T) :
DistinguerIntégrer
Corrections du transcripteur :

Fermer

Accueil|Présentation du projet|Abréviations|Introductions|Texte|Index

Français|English Contacts

Volume I|Volume II|Volume III|Citer le texte et les notes| Écritures|Affichage

Pensées 1704 à 1708

M :Montesquieu 1726/1727-1755.
D :Bottereau-Duval 1718-1731.
E :1734-1739.
U :1739.
H :1741-1742.
J :1742.
K :1742-1743.
F :1743.
I :1743.
L :1743-1744.
O :1745-1747.
P :Damours 1748-1750.
Q :1750-1751.
R :Saint-Marc 1751-1754.
S :1754-1755.
V :1754.
JB :Jean-Baptiste Secondat ?-1795.
T :écriture des manchettes 1828-1835

Fermer

M : Montesquieu.
D : Bottereau-Duval_1721-1731.
H : 1741-1742.
P : Damours_1748-1750.
E : 1734-1739.
L : 1742-1744.
O : 1745-1747.
T : écriture des manchettes
JB : Jean-Baptiste_Secondat.
J : 1742.
K : 1742-1743.
F : 1743.
E2 :
I : 1743.
R : Saint-Marc_1751-1754.
Q : 1750-1751.
S : 1754-1755.
V : 1754.

Fermer

Pensées, volume III

1704

Vous me dites qu’à la fin de ma cariere il faudera[1] que je chante la conquête de Clovis, et le gouvernement de Charlemagne, mais quel est cet autre qui à veincu à Fontenoy et qui demande la paix[2].

- - - - -

Main principale P

1705

Preface[1]

Je ne cessois d’envoier aux vents… perdant mes peines à reformer ce qui ne devoit jamais voir le jour. Voiez la p 89, verso[2]

- - - - -

Main principale P

1706

{f.42r} Que me serviroit d’avoir fait des reflexions pendant vingt années[1]. Si j’avois manqué la premiere de toutes, que la vie est courte je n’ay pas même le tems d’abreger ce que j’ay fait.

- - - - -

Main principale P

1707

Je gaterois plus l’esprit de mes lecteurs en faisant ostentation des lectures que je pourois avoir faites que je ne pourois les eclairer par mes recherches[1].

- - - - -

Main principale P

1708

Romains

Examinés les Romains dans les tems ou on leur donnoit des couronnes d’herbe[1], et dans ceux ou ils recevoient des couronnes d’or,
C’est C’est encore une experience de toute l’histoire que les recompenses qui ont fait faire de plus grandes choses, sont celles qui reelement etoient de plus vil prix[2].
Cela n’a pu entrer dans le livre de la conquête[3].

- - - - -

Main principale P


1704

n1.

Lire : faudra.

1704

n2.

Par le traité d’Aix-la-Chapelle (1748), Louis XV, vainqueur de Fontenoy, restitua pourtant les conquêtes opérées aux Pays-Bas, générosité mal comprise en France (André Zysberg, La Monarchie des Lumières, 1715-1786, Paris, Seuil, 2002, p. 237-238).

1705

n1.

Les articles nº 1705-1707, comme plus loin les nº 1861-1874 et 1920, sont des matériaux rejetés de la préface de L’Esprit des lois.

1705

n2.

Le renvoi biffé semble associer cet article au texte liminaire d’un « petit ouvrage » dédié à un personnage de la cour de Vienne (nº 1820). Mais la métaphore des vents rappelle le passage de la préface de L’Esprit des lois : « J’ai mille fois envoyé aux vents […] » (Derathé, t. I, p. 6), réminiscence, signalée en note par l’auteur, de vers de Virgile : « Seulement ne confie pas tes vers prophétiques à des feuilles qui peuvent s’envoler en désordre, jouets des vents rapides » (Énéide, VI, v. 74-75, A. Bellesort (trad.), Paris, Les Belles Lettres, 1967).

1706

n1.

Cf. nº 1868, 1872, 1920.

1707

n1.

Sur la nécessité de masquer l’érudition, voir nº 1862.

1708

n1.

Il s’agit de la couronne obsidionale, couronne d’herbe (corona graminea) à l’origine ramassée dans l’enceinte d’une ville assiégée, qui se donnait aux citoyens qui avaient permis de lever le siège : voir Pline l’Ancien, Histoire naturelle, XXII, 4.

1708

n2.

Cf. EL, V, 18 : « Les grandes récompenses dans une monarchie et dans une république sont un signe de leur décadence ».

1708

n3.

Le « livre de la conquête » peut désigner le livre X de L’Esprit des lois, « Des lois dans le rapport qu’elles ont avec la force offensive ».