M : | Montesquieu 1726/1727-1755. |
D : | Bottereau-Duval 1718-1731. |
E : | 1734-1739. |
U : | 1739. |
H : | 1741-1742. |
J : | 1742. |
K : | 1742-1743. |
F : | 1743. |
I : | 1743. |
L : | 1743-1744. |
O : | 1745-1747. |
P : | Damours 1748-1750. |
Q : | 1750-1751. |
R : | Saint-Marc 1751-1754. |
S : | 1754-1755. |
V : | 1754. |
JB : | Jean-Baptiste Secondat ?-1795. |
T : | écriture des manchettes 1828-1835 |
M : | Montesquieu. |
D : | Bottereau-Duval_1721-1731. |
H : | 1741-1742. |
P : | Damours_1748-1750. |
E : | 1734-1739. |
L : | 1742-1744. |
O : | 1745-1747. |
T : |
écriture des manchettes |
JB : | Jean-Baptiste_Secondat. |
J : | 1742. |
K : | 1742-1743. |
F : | 1743. |
E2 : | |
I : | 1743. |
R : | Saint-Marc_1751-1754. |
Q : | 1750-1751. |
S : | 1754-1755. |
V : | 1754. |
Pensées, volume III
1800 CommerceQu’il est souvent utile aux peuples qui cultivent les arts que d’autres les cultivent aussi[1]
L’etablissement des manufactures chez des nations qui n’en avoient pas ne doit point si fort alarmer celles qui en ont, les premieres acheptent peu, mais si elles etablisent des manufactures elles seront bientôt en etat de se procurer celles qu’elles ne peuvent imiter, et qui entereront[2] d’abord dans leurs besoins.
{f.79r} Les Hongrois etoient pauvres, ils n’avoient point de manufactures, ils n’acheptoient que trois ou quatre habits dans leur vie, ces habits etoient d’un tres vil prix et sembloient n’avoir èté faits que pour l’epargne ; que la Hongrie trouve, ou qu’on luy donne quelque moyen de s’enrichir, on y verra bientot toutes les marchandises de l’univers[3].
- - - - - |
Main principale P |
1801 CommerceCe que dit Aristote
Politique liv 6. chap 6. Enfin l’opinion des anciens que l l’ame de ceux qui se noioient dans la mer perissoit parce que l’eau en eteignoit le feu etoit tres propre a degouter de la navigation il y avoit des gens qui dans le danger du naufrage se tuoient d’un coup d’epée
Je crois que cela se trouve dans Petrone. - - - - - |
Main principale P |
Main principale P |
1803 CommerceLa scituation des ports des Holandais et de la plus part des peuples de la mer Baltique ou les ports ont peu de fonds, et ou les navires sont {f.80r} obligés d’entrer dans des rivieres et bas fonds fait que les navires sont plats… et larges de fond au lieu que la construction des navires français et anglais qui ont de bons ports fait qu’ils sont aigus de sorte qu’ils entrent profondement dans l’eau, et y entereront[1] par exemple plus que les Holandais ou les Moscovites comme de 70 a 30[2].
- - - - - |
Main principale P |
1804 CommerceUn des grands avantages de notre commerce a celuy des anciens est la promptitude de nos voiages de mer. Nous avons perfectioné l’art a present comme ils l’avoient perfectioné eux mêmes, un nombre infini d’observations nous ont fait connaitre tous les chemins d de la mer que nous connoissons. {f.80v} Ils ne pouvoient commercer sur les marchandises qui perisent et ne se conservent que peu.
- - - - - |
Main principale P |
1800 |
n1. |
Cf. EL, XX, 23 ; XXIII, 15 ; nº 1694. |
1800 |
n2. |
Lire : entreront. |
1800 |
n3. |
Montesquieu a comparé l’activité des mines de Hongrie à celle d’une manufacture, qui favorise la consommation et la culture des terres (EL, XXI, 22 ; Derathé, t. II, p. 65) ; sur ce pays, voir nº 339, 343. |
1801 |
n1. |
Aristote, Politique, VII, 1327b, chap. V, § 7 ; cf. Romains, IV, p. 115, référence ajoutée à l’édition de 1748. |
1802 |
n1. |
Cf. nº 1778. |
1803 |
n1. |
Lire : entreront. |
1803 |
n2. |
Cf. EL, XXI, 6 : Derathé, t. II, p. 26-28. Les différences de bâtiment et de carène selon les ports et les usages des nations commerçantes d’Europe avaient été étudiées par Pierre Bouguer, membre de l’Académie des sciences, dans son Traité du navire, de sa construction et de ses mouvements (Paris, A. Jombert, 1746, p. 9 et 21), qui met à la disposition des constructeurs les moyens du calcul de la stabilité ; les ouvrages hydrographiques du père Fournier, du chevalier Renau d’Eliçagaray et du père Hoste, possédés par Montesquieu, témoignent de son intérêt pour ces questions (Catalogue, nº 1746-1754). |