M : | Montesquieu 1726/1727-1755. |
D : | Bottereau-Duval 1718-1731. |
E : | 1734-1739. |
U : | 1739. |
H : | 1741-1742. |
J : | 1742. |
K : | 1742-1743. |
F : | 1743. |
I : | 1743. |
L : | 1743-1744. |
O : | 1745-1747. |
P : | Damours 1748-1750. |
Q : | 1750-1751. |
R : | Saint-Marc 1751-1754. |
S : | 1754-1755. |
V : | 1754. |
JB : | Jean-Baptiste Secondat ?-1795. |
T : | écriture des manchettes 1828-1835 |
M : | Montesquieu. |
D : | Bottereau-Duval_1721-1731. |
H : | 1741-1742. |
P : | Damours_1748-1750. |
E : | 1734-1739. |
L : | 1742-1744. |
O : | 1745-1747. |
T : |
écriture des manchettes |
JB : | Jean-Baptiste_Secondat. |
J : | 1742. |
K : | 1742-1743. |
F : | 1743. |
E2 : | |
I : | 1743. |
R : | Saint-Marc_1751-1754. |
Q : | 1750-1751. |
S : | 1754-1755. |
V : | 1754. |
Pensées, volume III
1842 Un officier français prisonier de guerre aiant dit que le tems vienderoit[1] qu’il se laveroit les mains dans le sang venitien ils le firent pendre et on luy donna des coups de couteau sous les pieds afin que la place fut baignée de son sang. Circonstance plus cruelle que le suplice. Histoire du gouvernement de Venise par le Sr de la Houssaye p 358. et de l’extrait p 70[2].
* Cette parole temeraire ou indiscrete qui pouroit etre le sujet d’un crime de leze majesté prononcé contre un monarque ne sçauroit etre prononcé contre le peuple, parce qu’un seul homme ne peut pas exterminer un peuple, d’ailleurs cette parole ne vouloit dire autre chose {f.104v} sinon qu’aiant fait la guerre contre les Venitiens, il la fairoit encore ce qui etoit une chose legitime aux Français.
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Main principale P |
1843 Le serf a des autels auxquels il y à des temples dont on n’oseroit enlever les voleurs même. Les enemis qui s’enfuient s’ils peuvent embrasser une statue des dieux ou se jetter dans un temple sont assurés de leur vie mais le superstitieux &c. * C’etoit bien le cas raisonnable des azilles que de sauver la vie au vaincu. p 120. et de l’extrait p 228[1].
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Main principale P |
1844 {f.105r} Rellio ReligionDans la caste des laboureurs lorsqu’on se fait percer les oreilles, ou qu’ils se marient ils doivent se faire couper deux doits de la main et les presenter a l’idole, si l’on n’aime mieux faire present de deux doits d’or à la divinité 16e receulil. Lett. edif. p 132[1]. 4e vole
* Il est singulier que ce soit ceux qui ont le plus besoin de leurs doigts qui les fassent couper, cela est tiré de l’idée qu’on ne peut donner à Dieu qu’en se privant.
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Main principale P |
1845 Les moeurs ne sont jamais bien pures dans les monarchies, cette noblesse avec son luxe et les vertus qu’elle se fait est la source de toute corruption.
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Main principale P |
1846
{f.105v} 2 vole Geog. apauvrisement des provinces attribuée aux changemens des gouverneurs en intendans, ils sont comme les notres qui ne songent qu’aux tresors et point aux peuples. Les gouverneurs menagoient la province qui[1] regardoient comme leur patrimoine, depeuplement qui s’en est suivi on ne craint rien des intendans, ils obtiennent leurs places à force de presens et a force de faire valoir davantage la recepte. Il faut tenir parole et entretenir les npatirons[2] Chardin p 150[3]. * Ces indtendans resemblent beaucoup aux notres.
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Main principale P |
1842 |
n1. |
Lire : viendrait. |
1842 |
n2. |
L’événement date de 1403 et est tiré des Annales de Venise (Nicolas Amelot de La Houssaye, Histoire du gouvernement de Venise, Paris, F. Léonard, 1677, 3e partie, « Mœurs & Maximes Générales Des Vénitiens », p. 520 – Catalogue, nº 3084). |
1843 |
n1. |
Plutarque, De la superstition, chap. 4. La pagination est celle des Œuvres morales et mêlées, Paris, M. de Vascosan, 1575, p. 120H – Catalogue, nº 2793. Sur un extrait de Plutarque, voir nº 665. La remarque s’inscrit dans la réflexion sur les temples et le droit d’asile de L’Esprit des lois (XXV, 3). |
1844 |
n1. |
Remarque tirée de l’extrait des Lettres édifiantes et curieuses, écrites des Missions étrangères, par quelques missionnaires de la Compagnie de Jésus (Paris, N. Le Clerc, 1724, XVIe recueil, lettres du père Le Caron [sur les Indes] ; Geographica, p. 390, l. 854-856). |
1846 |
n1. |
Lire : qu’ils. |
1846 |
n2. |
« Patrons » écrit sur « nations ». |
1846 |
n3. |
Voir Chardin, t. VI, 36. |