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Pensées 1930 à 1934

M :Montesquieu 1726/1727-1755.
D :Bottereau-Duval 1718-1731.
E :1734-1739.
U :1739.
H :1741-1742.
J :1742.
K :1742-1743.
F :1743.
I :1743.
L :1743-1744.
O :1745-1747.
P :Damours 1748-1750.
Q :1750-1751.
R :Saint-Marc 1751-1754.
S :1754-1755.
V :1754.
JB :Jean-Baptiste Secondat ?-1795.
T :écriture des manchettes 1828-1835

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M : Montesquieu.
D : Bottereau-Duval_1721-1731.
H : 1741-1742.
P : Damours_1748-1750.
E : 1734-1739.
L : 1742-1744.
O : 1745-1747.
T : écriture des manchettes
JB : Jean-Baptiste_Secondat.
J : 1742.
K : 1742-1743.
F : 1743.
E2 :
I : 1743.
R : Saint-Marc_1751-1754.
Q : 1750-1751.
S : 1754-1755.
V : 1754.

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Pensées, volume III

1930

Serment sur des châsses vuides

Extrait de la continuation de Fredegair. P. 92[1]
* C’est le tems ou l’on ne craignoit plus le parjure et où l’on en craignoit encore les malheurs

- - - - -

Main principale Q

1931

{f.152r} Les eveques y avoient deja mis toutes les loix que nous voyons etablies en Espagne dans le tribunal de l’inquisition, mais les eveques n’en profiterent pas tant qu’ils pensoient, les moines arrivent et se saisissent de la devotion des peuples. Le peuple bigot court à eux et les trouve plus catholiques que les eveques, ils deviennent les inquisiteurs et soumettent les eveques même à leur autorité[1].
C’est le sort de ceux qui abusent du pouvoir que l’on en abuse bientôt contre eux mêmes et comme l’injustice passe en d’autres mains, il sera éternellement de la sagesse des hommes d’avoir de la moderation et de se refugier dans l’equité.

- - - - -

Main principale Q

1932

{f.152v} Jugement de Dieu ou divination par un passage des pseaumes, des prophetes des Evangiles . * Mais comme il y a dans les prophetes et les pseaumes plus de malheurs et de menaces que dans quelque livre qu’il y ait, les malheureux n’y trouvoient gueres de consolation Cramne et Méroueé[1] fils de Chilperic consulterent ainsi. Extrait de Gregoire de Tours. P. 33. 34[2].

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Main principale Q

1933

* Me voici arrivé au livre 29[1] et je ne l’ai point commencé sans faire de nouveaux sacrifices, et avoir bati un temple à l’ennui et à la patience

- - - - -

Main principale Q

1934

{f.153r} * Lorsqu’une loi paroit bizarre et qu’on ne voit pas que le legislateur ait eu interêt à la faire telle, ce qu’on peut présumer lorsque cette loi n’est fiscale ni tirannique, on doit croire qu’elle est plus raisonnable qu’elle ne paroit et qu’elle est fondée sur une raison suffisante. La loi de Gengiskan deffendoit aux Mogoles d’aprocher des eaux pendant le tonnerre il vouloit empecher que les Mogols dans un pays où le tonnerre est tres frequent, se mettoient d’abord dans l’eau, ne se noyassent. Voyez Petis de la Croix Vie de Gengiskan[1].

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Main principale Q


1930

n1.

Voir nº 1834.

1931

n1.

Cf. EL, XXVIII, 1 : Derathé, t. II, p. 209. Selon Montesquieu, le code des Wisigoths, appliqué en Espagne lors de leur règne sur la péninsule ibérique (414-711), et donnant une autorité immense aux évêques, contenait « toutes les maximes, tous les principes et toutes les vues de l’inquisition d’aujourd’hui » et y a été copié par les moines.

1932

n1.

Chramne (520 ?-560) était le fils de Clotaire Ier, roi de Neustrie ; Mérovée (?-577), le fils de Chilpéric Ier, roi de Neustrie.

1932

n2.

Grégoire de Tours, Gregorii Turonensis Episcopi Historiæ Francorum libri decem […], Paris, N. du Fossé, 1610, IV, 16, p. 140 (Catalogue, nº 2955 ; la pagination mentionnée est celle de l’extrait) : « Les prêtres ayant posé sur l’autel trois livres, savoir : les Prophéties, les Apôtres et les Évangiles, prièrent Dieu de faire connaître ce qui arriverait à Chramne, et de déclarer, par sa divine puissance, s’il aurait un heureux succès et s’il pouvait espérer de régner ». Cette pratique divinatoire, appelée Sorts des Apôtres ou Sorts des Saints fut condamnée à de nombreuses reprises par l’Église : voir Sortes Sanctorum dans l’article « Sors » du glossaire de du Cange (Glossarium mediæ et infimæ latinitatis [1678], L. Favre, G. A. L. Henschel et J. C. Adelung (éd.), Niort, L. Favre, 1883-1887, t. VII, col. 532b [en ligne à l’adresse suivante : http://ducange.enc.sorbonne.fr/SORS2]).

1933

n1.

Ce livre de L’Esprit des lois est consacré à « la manière de composer les lois » et devait initialement servir de conclusion à l’ouvrage.

1934

n1.

François Pétis de la Croix, Histoire du Grand Genghizcan, premier empereur des anciens Mogols et Tartares, Paris, veuve Jombert, 1710, p. 108-109 (voir nº 647) ; cet article est un rejet du livre XXIX ; voir De l’esprit des loix (manuscrits), II, OC, t. 4, p. 743, l. 47-53 ; p. 744, l. 61-63.