Pensées, volume III

On disoit que les princes

Je ne demande à ma patrie ny pensions ny honneurs ny distinctions ; je me trouve amplement recompensé par l’air que j’y respire, je voudrois seulement qu’on ne l’y corrompit point.

J’ecrivois : je vais dans mes forets chercher la tranquillité et une vie douce et paisible ; mais mon coeur me dit que vous etiés à Paris ou à Luneville et mes bois ne me disent plus rien.

Les embitieux leur embition est come l’horison qui va toujours devant eux.

{f.466r} Un M^r le Pretre qui a cinq cens mille livres de rente gagna un billet de cinquante mille francs a a la lotrie je dis je voudrois que le coquin fut mort de plaisir :

Je disois que Voltaire estoit un general qui prenoit sous sa protection touts ses goujats^[1].