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Pensées 375 à 379

M :Montesquieu 1726/1727-1755.
D :Bottereau-Duval 1718-1731.
E :1734-1739.
U :1739.
H :1741-1742.
J :1742.
K :1742-1743.
F :1743.
I :1743.
L :1743-1744.
O :1745-1747.
P :Damours 1748-1750.
Q :1750-1751.
R :Saint-Marc 1751-1754.
S :1754-1755.
V :1754.
JB :Jean-Baptiste Secondat ?-1795.
T :écriture des manchettes 1828-1835

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M : Montesquieu.
D : Bottereau-Duval_1721-1731.
H : 1741-1742.
P : Damours_1748-1750.
E : 1734-1739.
L : 1742-1744.
O : 1745-1747.
T : écriture des manchettes
JB : Jean-Baptiste_Secondat.
J : 1742.
K : 1742-1743.
F : 1743.
E2 :
I : 1743.
R : Saint-Marc_1751-1754.

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Pensées, volume I

375

Je disois je ne croy pas, come Louis 14, que la France soit l’Europe mais la premiere puissance de l’Europe.

- - - - -

Main principale M

376

Un Anglois un Francois un Italien trois esprits

- - - - -

Main principale M

377

J’ay traité quelque part de la prohibition du mariage des enfans avec les peres et les meres[1]et je’en l’ay ay tiré l’origine et la cause de ce que fo... est un acte de familiarité.

- - - - -

Main principale M

378

J’aurois bien execute la relligion payene il ne s’agissoit que de flechir le jenou devant quelque statue mais chez nous ne point foutre est un terrible article.

- - - - -

Main principale M

379

Les

Espagnols Hollandois lents

{p.360} guerres des Pais Bas n’alloint pas bien vitte parce que c’estoit les guerres des nations du monde les plus lentes les Espagnols et les Holandois[1].

- - - - -

Main principale M


377

n1.

Voir nº 205.

379

n1.

La paix séparée de Münster (1648) entre l’Espagne et les Provinces-Unies, reconnues indépendantes, mit fin à une série de conflits, déclenchée en 1566 par la révolte des protestants des Pays-Bas. La lenteur des Hollandais est évoquée dans les Voyages (p. 478) et dans l’Essai sur les causes qui peuvent affecter les esprits et les caractères (env. 1734-1736, OC, t. 9, p. 223). Sur l’indolence des Espagnols, voir nº 19, note 2. Le père Famiano Strada, dont Montesquieu possédait quatre éditions de l’Histoire de la guerre de Flandre, évoquait « l’humeur ordinaire des Espagnols, de tenir toutes choses en longueur » (Paris, suivant la copie imprimée, 1645, 2 vol., liv. III, t. I, p. 160 – Catalogue, nº 3144, éd. 1650, trad. Du Ryer ; et nº 3141-3143, trois éditions en latin de 1640, 1643 et 1651).