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Pensées 742 à 746

M :Montesquieu 1726/1727-1755.
D :Bottereau-Duval 1718-1731.
E :1734-1739.
U :1739.
H :1741-1742.
J :1742.
K :1742-1743.
F :1743.
I :1743.
L :1743-1744.
O :1745-1747.
P :Damours 1748-1750.
Q :1750-1751.
R :Saint-Marc 1751-1754.
S :1754-1755.
V :1754.
JB :Jean-Baptiste Secondat ?-1795.
T :écriture des manchettes 1828-1835

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M : Montesquieu.
D : Bottereau-Duval_1721-1731.
H : 1741-1742.
P : Damours_1748-1750.
E : 1734-1739.
L : 1742-1744.
O : 1745-1747.
T : écriture des manchettes
JB : Jean-Baptiste_Secondat.
J : 1742.
K : 1742-1743.
F : 1743.
E2 :
I : 1743.
R : Saint-Marc_1751-1754.

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Pensées, volume I

742

Negociations

La maxime du cardinal de Richelieu de negotier perpetuelement[1] cette maxime si propre a augmenter la mefiance entre les princes s’est de plus en plus establie les traites qui en resultent et les clauses qu’on y met pour prevoir ce qui n’arrivera point et ne jamais prevoir ce qui arrivera ne font que multiplier les cause occasions de rupture come la multiplicite des loix augmente entre les citoyens le nombre des proces[2] :

- - - - -

Main principale M

743

La mauvaise foy s’est tellement renforcée dans la politique qu’on ne peut pas dire que touts les traités que l’on fait continuelement aujourdhui signifient la moindre chose :

- - - - -

Main principale M

744

Charles XII

On pourroit comparer Charles 12 roy de Suede a ce cyclope de la fable qui avoit une force immense tres grande mais estoit aveugle.

- - - - -

Le meme roy apres avoir long temps abusé de ses succés il fut moins qu’un home dans les revers, c’est a dire dans cet estat de la vie ou il faudroit estre plus q[u]’home.

- - - - -

Le meme toujours dans le prodige et jamais dans le vray ; enorme et non pas grand.

- - - - -

Main principale M

745

{p.493}

Dunqerque

Louis 14 acheta Dunquerque quatre milions il n’a guere assiegé de places qu’il ait eues a si bon meilleur marché[1] :

- - - - -

Main principale M

746

Voir la proportion de ce que la France auroit de troupes sur celle des revenus la comparant avec le pied de troupes et les revenus du roy de Prusse[1] :

- - - - -

Main principale M


742

n1.

Richelieu, Testament politique d’Armand du Plessis, cardinal duc de Richelieu […], Amsterdam, H. Desbordes, 1689, p. 271 et suiv. – Catalogue, nº 2430-2431, éd. 1688.

742

n2.

Cf. nº 549.

745

n1.

La ville, cédée à Cromwell en 1655 pour prix de l’alliance anglaise, revint à la France par le traité du 27 octobre 1662 pour la somme de 4,5 millions de livres tournois (Louis Lemaire, Histoire de Dunkerque : des origines à 1900, Dunkerque, Imprimerie du Nord maritime, 1927, p. 192-195.)

746

n1.

Sur l’évaluation des troupes prussiennes, voir Voyages, hors-texte, p. [446].