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Pensées 997 à 1001

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M :Montesquieu 1726/1727-1755.
D :Bottereau-Duval 1718-1731.
E :1734-1739.
U :1739.
H :1741-1742.
J :1742.
K :1742-1743.
F :1743.
I :1743.
L :1743-1744.
O :1745-1747.
P :Damours 1748-1750.
Q :1750-1751.
R :Saint-Marc 1751-1754.
S :1754-1755.
V :1754.
JB :Jean-Baptiste Secondat ?-1795.
T :écriture des manchettes 1828-1835

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M : Montesquieu.
D : Bottereau-Duval_1721-1731.
H : 1741-1742.
P : Damours_1748-1750.
E : 1734-1739.
L : 1742-1744.
O : 1745-1747.
T : écriture des manchettes
JB : Jean-Baptiste_Secondat.
J : 1742.
K : 1742-1743.
F : 1743.
E2 :
I : 1743.
R : Saint-Marc_1751-1754.

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Pensées, volume II

997

{f.30r} Lors que j’estois a Florance

Florence

et que je voyois les manieres simples de ce pais un senateur le jour avec son chapeau de paille le soir avec sa petite lanterne je disois je suis co j’estois enchante je faisois come eux et je disois je suis come le grand Cosme effectivement là vous estes gouverné par un grand seigneur qui fait le bourgois ailleurs par des bourgois qui font les grands seigneurs[1]

- - - - -

Main principale M

998

Je hais Versailles parce que tout le monde y est petit j’aime Paris parce que tout le monde y est grand

- - - - -

Main principale M

999

Je disois on peut gronder tant que l’on veut

Air

pourvu qu’on n’en ait pas l’air, il en est de meme de la loüãnge

- - - - -

Main principale M

1000

Un home me consultoit sur un mariage je lui dis les homes en general ont decidé que vous feriés une sotise la plus part des homes en particulier ont decidé que non :

- - - - -

Main principale M

1001

Je disois estant a Chantilly que je faisois maigre par politesse Mr le duc[1] estoit devot :

- - - - -

Main principale M

997

n1.

Cf. Voyages, p. 220-221 ; voir nº 677 ; lettre à Mme de Lambert du 26 décembre 1728, Correspondance I, p. 392-393.

1001

n1.

Voir nº 912. Montesquieu séjourna à Chantilly, où il était l’hôte du duc de Bourbon, durant les étés 1735 et 1736 (lettres à Bulkeley [du 3 août 1735] et de Mme de Grave à Montesquieu [du 29 juillet et du 12 août 1736], Revue d’histoire littéraire de la France, 82e année, nº 2, mars-avril, 1982, p. 218, 239, 241).