Chapitre 93
[1491/vue 54] Capitulum XCIII1caput 92 1536.
Trebius1L’emploi du terme trebius
pour désigner un poisson résulte d’un contresens sur le texte de
Pline. En fait, Trebius Niger est le nom d’un écrivain auquel Pline
se réfère plusieurs fois et qui constitue une de ses sources. Il
devient un poisson, le trebius, évidemment
noir (niger), pourvu des diverses
caractéristiques des animaux qu’il a décrits : murex, mendole, phycis, espadon – au prix de quelques
contradictions. et tructa [la truite2L’identification de la tructa (Salmo trutta Linné, 1758) ne pose
pas de problème. Il s’agit de la truite. Voir Kitchell & Resnick
1999, 1704 et n. 316 ; D’Arcy Thompson 1947, 271-272. Cependant, ce
terme n’apparaît que dans la latinité tardive. ] [+][VB 17,
97 De trebio
et tructa [-]][+]
Trebius et tructa [+][VB 17, 97 De trebio et tructa2truta VBd
ut semper. [-]][+]
Renvois internes : Tructa : cf. Trittae, ch. 96.
Lieux parallèles : Trebius dans TC, De
trebio (7, 83) ; AM, [Trebius] (24,
128 (58)).
Tructa dans TC, De truitis (7,
84) ; AM, [Trutha] (24, 129 (59)).
[1] [•] VB
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1L’emploi du terme trebius pour désigner un poisson résulte d’un contresens sur le texte de Pline. En fait, Trebius Niger est le nom d’un écrivain auquel Pline se réfère plusieurs fois et qui constitue une de ses sources. Il devient un poisson, le trebius, évidemment noir (niger), pourvu des diverses caractéristiques des animaux qu’il a décrits : murex, mendole, phycis, espadon – au prix de quelques contradictions.
2L’identification de la tructa (Salmo trutta Linné, 1758) ne pose pas de problème. Il s’agit de la truite. Voir Kitchell & Resnick 1999, 1704 et n. 316 ; D’Arcy Thompson 1947, 271-272. Cependant, ce terme n’apparaît que dans la latinité tardive.
3Ce nom de poisson est un hapax dans l’Hortus sanitatis : faut-il lire perca, qui serait ici la perche de rivière (Perca fluviatilis Linné, 1758), étudiée dans l’Hortus sanitatis au chapitre 67 ? Les éléments caractéristiques de ce poisson sont en faveur de cette hypothèse. Ceux-ci lui avaient valu son nom de uarius, tandis que tructa était apparu tardivement, au IVe siècle, chez Ambroise (Ambr. hex. 5, 3, 7) d’après le grec τρώκτης. Voir André 1986, 185, n. 333.
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1caput 92 1536.
2truta VBd ut semper.
3natura VB.
4Vincent de Beauvais suit fidèlement le texte de Thomas de Cantimpré, sans préciser cependant que celui-ci tire ses informations de Pline. Il n’omet que la courte dernière phrase : Sed illi permaximi sunt, qui in occeano sunt.
5pedali 1536.
6in om. 1536.
7D’après Plin. nat. 9, 80-81 (au sujet du murex, puis de la mendole et du phycis) : Trebius Niger pedalem esse et crassitudine quinque digitorum, naues morari ; praeterea hanc esse uim eius adseruati in sale ut aurum quod deciderit in altissimos puteos admotus extrahat. Mutant colorem candidum menae et fiunt aestate nigriores. Mutat et phycis, reliquo tempore candida, uere uaria. Eadem piscium sola nidificat ex alga atque in nido parit.
8Voir Plin. nat. 32, 15 : Trebius Niger xiphian, id est gladium, rostro mucronato esse ; ab hoc naues perfossas mergi.
9autor 1536.
10truta VB ut saepe.
11post varia hab. est VB.
12pertica VB.
13excendentes 1491.
14Vincent de Beauvais suit fidèlement le texte de Thomas de Cantimpré, sans préciser que celui-ci dit s’inspirer d’Isidore de Séville. Il reprend en effet à Isidore de Séville l’indication qui concerne les couleurs du poisson (Isid. orig. 6, 12, 6 : Uarii a uarietate, quos uolgo tructas appellant).
15crocias 1536.
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