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Pensées 1547 à 1551

M :Montesquieu 1726/1727-1755.
D :Bottereau-Duval 1718-1731.
E :1734-1739.
U :1739.
H :1741-1742.
J :1742.
K :1742-1743.
F :1743.
I :1743.
L :1743-1744.
O :1745-1747.
P :Damours 1748-1750.
Q :1750-1751.
R :Saint-Marc 1751-1754.
S :1754-1755.
V :1754.
JB :Jean-Baptiste Secondat ?-1795.
T :écriture des manchettes 1828-1835

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M : Montesquieu.
D : Bottereau-Duval_1721-1731.
H : 1741-1742.
P : Damours_1748-1750.
E : 1734-1739.
L : 1742-1744.
O : 1745-1747.
T : écriture des manchettes
JB : Jean-Baptiste_Secondat.
J : 1742.
K : 1742-1743.
F : 1743.
E2 :
I : 1743.
R : Saint-Marc_1751-1754.

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Pensées, volume II

1547

{f.247r} [Passage à la main M] Les Cretois ont eü des rois, ils s’en sont defaits, et ce sont les dix cosmes[1] qui commandent en guerre, dit Aristote ch. 10 De repub. Cretensium liv. 2. * Meme manquement de ressort qu’en Hollande depuis qu’elle n’a plus de stahouder[2].

- - - - -

Passage de la main L à la main M

1548

[Passage à la main L] Les Germains... Reges ex nobilitaté, duces virtute sumunt, dit Tacite De morib. German. C’est ce qui fit la difference du pouvoir des maires et des roys, et de leurs diferens titres. Cela fut cause que les roys de la seconde race furent electifs parce que la couronne fut jointe a la mairerie du palais[1]

Mis dans les Loix

.

- - - - -

Passage de la main M à la main L

1549

Les disputes sur les loix agraires

Loix agraires

n’attaquerent pas les fondemens de la constitution ; les f loix faites ou proposées à ce sujet furent au contraires un renouvellement de la dicipline ancienne des moeurs des ancetres et une correction {f.247v} du mal qu’on avoit fait en eludant les loix, les particuliers ne pouvoient pas meme s’en plaindre, car quoyque les societés n’ayent êté principalement etablies que pour que chacun conserve son bien, cependant personne ne pouvoit apeller son bien ce qu’il avoit acquis en faisant une fraude a la loi[1].

- - - - -

Main principale L

1550

Le chef des repub. est un magistrat civil, le hazard et la necessité donna un chef militaire 

Stahouder

a la Hollande et elle fit de grandes choses[1]. La repub. de Venise avec le chef civil d’une noblesse hereditaire ne peut que tomber dans la langueur, le grand conseil est une assemblée de tyrans civils

Venise

ils ne peuvent pas etre de grands hommes et ils empechent les autres de le devenir[2].
- - - - -

Main principale L

1551

{f.248r}

Rome devenue democratie

Mais enfin cette democratie (Rome) se corrompit et suivit pour sa perte le meme chemin que prennent presque toutes les democraties ; le peuple qui deja avoit toute la legislation voulut avoir toute l’execution et ota la force à toutes les magistratures, eluda toutes les loix et pour oter les mœurs enerva la censure même, toutes les affaires furent portées devant le peuple debatües devant lui, rien devant le senat, et les tirannies de la liberté devinrent si insuportables que les principaux la defendirent sans courage et que le peuple la perdit sans regret[1]

Main principale L


1547

n1.

Traduction du grec κόσμοι (lat. cosmœ), terme désignant les magistrats de l’ancienne Crète ; Montesquieu s’appuie sur le chapitre 7 (et non 10) du deuxième livre de la Politique d’Aristote (II, 7, § 3, 1272a).

1547

n2.

Aristote souligne que la possibilité de suspendre les Cosmes anéantit leur pouvoir et laisse place à la violence et aux factieux (Politique, II, 7, § 7, 1272b) ; dans L’Esprit des lois, Montesquieu juge plus favorablement cette constitution, qui permit à la Crète de résister à la conquête romaine (IV, 6). Sur la Hollande, voir. nº 655, 940, 1550.

1548

n1.

Cf. nº 1171 ; EL, XXXI, 4 et note (a).

1549

n1.

Cf. EL, VII, 2.

1550

n1.

Nº 655, 940, 1547.

1550

n2.

Voir nº 1546.

1551

n1.

Cf. EL, VIII, 2 : Derathé, t. I, p. 122.