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Pensées 1703 à 1707

M :Montesquieu 1726/1727-1755.
D :Bottereau-Duval 1718-1731.
E :1734-1739.
U :1739.
H :1741-1742.
J :1742.
K :1742-1743.
F :1743.
I :1743.
L :1743-1744.
O :1745-1747.
P :Damours 1748-1750.
Q :1750-1751.
R :Saint-Marc 1751-1754.
S :1754-1755.
V :1754.
JB :Jean-Baptiste Secondat ?-1795.
T :écriture des manchettes 1828-1835

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M : Montesquieu.
D : Bottereau-Duval_1721-1731.
H : 1741-1742.
P : Damours_1748-1750.
E : 1734-1739.
L : 1742-1744.
O : 1745-1747.
T : écriture des manchettes
JB : Jean-Baptiste_Secondat.
J : 1742.
K : 1742-1743.
F : 1743.
E2 :
I : 1743.
R : Saint-Marc_1751-1754.
Q : 1750-1751.
S : 1754-1755.
V : 1754.

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Pensées, volume III

1703

Romains

Sur le changement qui fut fait du tems de l’empire de diviser dans les charges les fonctions militaires et civiles[1]. Il faudera[2] mettre cette reflexion que dans une republique il seroit dangereux de diviser les fonctions civiles des militaires, qu’il faut que les fonctions militaires ne soient qu’un accessoire de la magistrature civile. Qu’un homme se sente citoyen plutot que soldat, magistrat plutot qu’officier, consul ou senateur plutot que general. Mais dans une monarchie il faut que ces quallitez soient separées, que le corps militaire fasse un corps séparé, et cela est egalement necesaire aux sujets {f.41v} et au prince, aux sujets pour avoir des magistrats civils, et au prince pour mettre sa deffense entre les mains d’officiers militaires.

- - - - -

Main principale P

1704

Vous me dites qu’à la fin de ma cariere il faudera[1] que je chante la conquête de Clovis, et le gouvernement de Charlemagne, mais quel est cet autre qui à veincu à Fontenoy et qui demande la paix[2].

- - - - -

Main principale P

1705

Preface[1]

Je ne cessois d’envoier aux vents… perdant mes peines à reformer ce qui ne devoit jamais voir le jour. Voiez la p 89, verso[2]

- - - - -

Main principale P

1706

{f.42r} Que me serviroit d’avoir fait des reflexions pendant vingt années[1]. Si j’avois manqué la premiere de toutes, que la vie est courte je n’ay pas même le tems d’abreger ce que j’ay fait.

- - - - -

Main principale P

1707

Je gaterois plus l’esprit de mes lecteurs en faisant ostentation des lectures que je pourois avoir faites que je ne pourois les eclairer par mes recherches[1].

- - - - -

Main principale P


1703

n1.

Voir nº 1906.

1703

n2.

Lire : faudra.

1704

n1.

Lire : faudra.

1704

n2.

Par le traité d’Aix-la-Chapelle (1748), Louis XV, vainqueur de Fontenoy, restitua pourtant les conquêtes opérées aux Pays-Bas, générosité mal comprise en France (André Zysberg, La Monarchie des Lumières, 1715-1786, Paris, Seuil, 2002, p. 237-238).

1705

n1.

Les articles nº 1705-1707, comme plus loin les nº 1861-1874 et 1920, sont des matériaux rejetés de la préface de L’Esprit des lois.

1705

n2.

Le renvoi biffé semble associer cet article au texte liminaire d’un « petit ouvrage » dédié à un personnage de la cour de Vienne (nº 1820). Mais la métaphore des vents rappelle le passage de la préface de L’Esprit des lois : « J’ai mille fois envoyé aux vents […] » (Derathé, t. I, p. 6), réminiscence, signalée en note par l’auteur, de vers de Virgile : « Seulement ne confie pas tes vers prophétiques à des feuilles qui peuvent s’envoler en désordre, jouets des vents rapides » (Énéide, VI, v. 74-75, A. Bellesort (trad.), Paris, Les Belles Lettres, 1967).

1706

n1.

Cf. nº 1868, 1872, 1920.

1707

n1.

Sur la nécessité de masquer l’érudition, voir nº 1862.