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Pensées 636 à 640

M :Montesquieu 1726/1727-1755.
D :Bottereau-Duval 1718-1731.
E :1734-1739.
U :1739.
H :1741-1742.
J :1742.
K :1742-1743.
F :1743.
I :1743.
L :1743-1744.
O :1745-1747.
P :Damours 1748-1750.
Q :1750-1751.
R :Saint-Marc 1751-1754.
S :1754-1755.
V :1754.
JB :Jean-Baptiste Secondat ?-1795.
T :écriture des manchettes 1828-1835

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M : Montesquieu.
D : Bottereau-Duval_1721-1731.
H : 1741-1742.
P : Damours_1748-1750.
E : 1734-1739.
L : 1742-1744.
O : 1745-1747.
T : écriture des manchettes
JB : Jean-Baptiste_Secondat.
J : 1742.
K : 1742-1743.
F : 1743.
E2 :
I : 1743.
R : Saint-Marc_1751-1754.

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Pensées, volume I

636

Avarice

L’avarice aparoit se fortifie a mesure que nous vieillissons c’est que avec l’age c’est que nous voulons toujours jouir or dans la jeunesse nous pouvons jouir en dissipant et que dans la vieillesse nous ne pouvons jouir qu’en gardant[1]

- - - - -

Main principale M

637

La depense est une comparaison entre l’argent qu’on depense (ou le prix de ce que nous voudrons immaginer d’avoir) pour notre plaisir et la chose pour laquelle on depense ; or dans la vieillesse peu de choses en particulier nous font plaisir[1] :

Main principale M

638

{f.454r}

Nations pauvres

Parmi les nations pauvres les plus pauvres sont les plus puissantes parmi les nations riches les plus riches sont les plus puissantes :

Main principale M

639

Mis dans les Romains

Il n’est plus possible qu’une petite puissance aujourd’hui en arreste une grande et les estats sont plus disproportionés qu’ils n’estoint autrefois

Partage

dans la plus part des petites republiques de Grece et d’Italie ou plutot d’Europe d’autrefois il y avoit un partage de terres chaque citoyen egallement riche avoit un interest egual et dominant a deffendre sa patrie[1] et sa vie estoit peu de chose quand il la comparoit avec la lib perte de sa liberte de sa famille et de ses biens voilà qui faisoit une nation de soldats na entiere propre a la guerre autant qu’une armée disciplinée

- - - - -

Main principale M

640

{f.455r} Morceaux qui n’ont pu entrer dans les Lettres de Kanti[1] :

Le pouvoir n’est point a moy je n’en ay que l’usage et ne l’ay que pour un moment.
Si quelque estre pouvoit abuser de sa puissance ce seroit le ciel qui estant æternel voyant voit toutes les creatures passer devant lui mais il se conduit avec autant d’ordre et de regle que si sa puissance estoit dependante.
Ne montrez

Mis dans les princes

ma justice qu’avec ma clemence ; faites come le ciel qui ne lance son tonerre sur un criminel que pour en avertir plusieurs

Je croy que je l’oteray.

- - - - -

Main principale M


636

n1.

Cf. nº 241.

637

n1.

Cf. nº 241.

639

n1.

Cf. Romains, III, p. 106, l. 16-19.

640

n1.

Le titre Lettres de Kanti correspond à un projet d’ouvrage que Miguel Benitez a rapproché d’un manuscrit postérieur manipulé et composite, Les Lettres de Cang-Ti Grand Mandarin de la Chine (Bruxelles BR, ms 5716) ; Miguel Benitez, « À la recherche d’un manuscrit perdu de Montesquieu », CM, nº 5, 1999, Montesquieu. Les années de formation (1689-1720), p. 187-203. Ces remarques seront reprises dans l’article des Pensées nº 1986, partie d’une séquence intitulée « Reflections sur le prince qui n’ont pu entrer dans mes Romains, mes loix et Arsame » (nº 1983).