M : | Montesquieu 1726/1727-1755. |
D : | Bottereau-Duval 1718-1731. |
E : | 1734-1739. |
U : | 1739. |
H : | 1741-1742. |
J : | 1742. |
K : | 1742-1743. |
F : | 1743. |
I : | 1743. |
L : | 1743-1744. |
O : | 1745-1747. |
P : | Damours 1748-1750. |
Q : | 1750-1751. |
R : | Saint-Marc 1751-1754. |
S : | 1754-1755. |
V : | 1754. |
JB : | Jean-Baptiste Secondat ?-1795. |
T : | écriture des manchettes 1828-1835 |
M : | Montesquieu. |
D : | Bottereau-Duval_1721-1731. |
H : | 1741-1742. |
P : | Damours_1748-1750. |
E : | 1734-1739. |
L : | 1742-1744. |
O : | 1745-1747. |
T : |
écriture des manchettes |
JB : | Jean-Baptiste_Secondat. |
J : | 1742. |
K : | 1742-1743. |
F : | 1743. |
E2 : | |
I : | 1743. |
R : | Saint-Marc_1751-1754. |
Pensées, volume II
1120 Mr de Fontenele dit fort bien les bons stiles en forment de mauvais :
- - - - - |
Main principale M |
1121 Les charlatans
Charlatans
{f.76v} le peuple aime les charlatans
Charlatans Remede - - - - - |
Main principale M |
1122
Louis 14 ny pacifique ny conquerant guerrier il avoit l’exterieur de la devotion, les formes de la justice les subtilités de la politique les formes de la justice de la politique et de la devotion et l’air d’un grand roy bon doux doux avec ses domestiques douxbon avec ses courtisans, inquiet avec ses ennemis avide avec ses sujets peuples dur dans les conseils enfant dans celui de consciance, enfant dans son conseil de consciance, dur dans ses autres conseils despotique dans sa famille roy dans son palais, sa cour dur dans les conseils enfant dans celui de consciance toujours gouvernant et toujours gouverné, dupe de tout ce qui joüe les princes les ministres les femmes et les devots, toujours gouvernant et toujours gouverné malhureux dans ses choix, aimant les sots, soufrant les talents creignant l’esprit, serieux dans ses amours né sans gout faisant {f.77r} fleurir les arts sans les connoitre cherchant la gloire ou on lui disoit qu’elle estoit malheureux dans ses choix, aimant la sotise amoureux des sots crei souffrant les talents creignant l’esprit serieux dans ses amours et dans son dernier attachement foible a faire pitié, aucune force d’esprit dans ses succés, de la férmeté dans ses revers du courage dans sa mort : Il aima la gloire et la relligion et on l’empecha toute sa vie de conoitre l’une et l’autre et on l’empecha toute sa vie de connoitre ny l’une ny l’autre : il n’auroit eu presque aucun de touts ses deffauts s’il avoit esté mieux elevé ou s’il avoit eu un peu plus d’esprit :
* J’ay mis cela dans le catalogue mais il est mieux icy : |
Main principale M |
1123 Les roix avec tout cet attirail qu’ils se sont donné, ces gardes, ces officiers, cette maison
Etiquette - - - - - |
Main principale M |
1124 Les autheurs
Autheurs - - - - - |
Main principale M |
1121 |
n1. |
Voir nº 1314. |
1121 |
n2. |
L’usage de ce corps minéral aux vertus purgatives et vomitives, réservé aux seuls médecins depuis un arrêt du 29 mars 1668, était très controversé (Furetière, 1690, art. « Antimoine »). |
1121 |
n3. |
Si, dans le langage ordinaire, empirique est synonyme de charlatan, le terme désigne aussi, à l’âge classique, une pratique médicale fondée sur l’expérience, qui s’affranchit des dogmes et raisonnements de la médecine hippocratique enseignée dans les facultés et fait volontiers usage de remèdes chimiques issus de métaux et de minéraux (Furetière, 1690, art. « Empyrique »). |
1121 |
n4. |
« Que la Nature guérit elle-même les maladies » est le principe à la base de la médecine hippocratique (Daniel Leclerc, Histoire de la médecine, Genève, J. A. Chouët et D. Ritter, 1696, p. 449). |
1122 |
n1. |
Cf. nº 1145, 1218. Première ébauche d’un portrait qui prolonge celui des Lettres persanes (LP, 35 [37]) et s’insère dans le projet d’une Histoire de France (nº 1111, 1183, 1306) ; voir aussi la remarque qui suit la notice du Catalogue (p. 368), auquelle renvoie la note en marge, consacrée à l’ouvrage de La Fare (Mémoires et réflexions sur les principaux événements du règne de Louis XIV […], Rotterdam, G. Fritsch, 1716 – Catalogue, nº 2989). Louis XIV réduisit le nombre de membres du Conseil de conscience, chargé des affaires religieuses, et s’y trouva à la fin de son règne en tête à tête avec son confesseur qui contrôlait l’attribution des bénéfices, d’où l’expression « enfant dans celui [le conseil] de consciance » (Arthur de Boislile, Les Conseils du roi sous Louis XIV, Paris, Hachette, 1884, p. 147-149 ; Thierry Sarmant et Mathieu Stoll, Régner et gouverner. Louis XIV et ses ministres, Paris, Perrin, 2010, p. 161). « Son dernier attachement » désigne Mme de Maintenon. |