M : | Montesquieu 1726/1727-1755. |
D : | Bottereau-Duval 1718-1731. |
E : | 1734-1739. |
U : | 1739. |
H : | 1741-1742. |
J : | 1742. |
K : | 1742-1743. |
F : | 1743. |
I : | 1743. |
L : | 1743-1744. |
O : | 1745-1747. |
P : | Damours 1748-1750. |
Q : | 1750-1751. |
R : | Saint-Marc 1751-1754. |
S : | 1754-1755. |
V : | 1754. |
JB : | Jean-Baptiste Secondat ?-1795. |
T : | écriture des manchettes 1828-1835 |
M : | Montesquieu. |
D : | Bottereau-Duval_1721-1731. |
H : | 1741-1742. |
P : | Damours_1748-1750. |
E : | 1734-1739. |
L : | 1742-1744. |
O : | 1745-1747. |
T : |
écriture des manchettes |
JB : | Jean-Baptiste_Secondat. |
J : | 1742. |
K : | 1742-1743. |
F : | 1743. |
E2 : | |
I : | 1743. |
R : | Saint-Marc_1751-1754. |
Pensées, volume II
1196 Je croy avoir remarqué que plusieurs persones qui avoint eu la vraye vérole n’avoint jamais eu la petite. Le P. Eugène en est un[1] : la
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Main principale M |
1197 Il ne faut jamais faire de chose qui puisse tourmenter votre esprit dans le moment de sa foiblesse :
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Main principale M |
1198
Pour nos poetes je compare Corneille a Michel Ange Racine a Raphael le pere Le Moine a Joseph Pin La Fonteine au Correge Titien Depreaux aux Carraches Marot au Correge Crebillon au Gerchin Fontenelle au Bernin Capistron au Guide l’abbé de Chapelle Capistron au Guide Chaulieu et Lafare Chapelle Lafare et Chaulieu au Parmesan Voltaire a Pierre de Cortone Lamote au Rhimbran Renier au Giorgon Rotrou est mieux qu’Albert Cortone Rotrou est mieux a qu’Albert Dure et Chapelin a ne vaut pas mieux Chapelin a que le x ce pintre qui a peint dans la biblioteque vaticane si nous avions un Milton nous le comparerions a Jules Romain si nous avions le Tasse nous le comparerions au Dominiquin si nous avions le Tasse l’Arioste nous ne le comparerions a persone parce que persone ne lui peut etre comparé[1]
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Main principale M |
1199
{f.92r} C’est la constitution du climat
Peines conformes aux climats - - - - - |
Main principale M |
1200 L’avarice
Avarice - - - - - |
Main principale M |
1196 |
n1. |
Nous distinguons la « petite » vérole, ou variole, de la « grosse » vérole, ou syphilis. Mais nous n’avons pas trouvé l’expression « vraie vérole » utilisée dans ce sens, ni que le prince Eugène (voir nº 238) aurait eu la « vraie vérole ». L’épidémie de variole de 1711, qui ne l’avait pas atteint, mais qui emporta l’empereur Joseph Ier d’Autriche, a pu inspirer cette remarque. Le prince Eugène voulut se rendre au chevet du souverain qui « lui fit dire qu’il ne souffriroit point qu’il risquât sa vie pour si peu de chose » (Éléazar de Mauvillon, Histoire du prince François Eugène de Savoie, Amsterdam, Arkstée et Merkus, 1740, t. IV, p. 137). |
1198 |
n1. |
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1199 |
n1. |
La grossièreté et l’insensibilité des Moscovites sont un lieu commun (voir Michel Mervaud et Jean-Claude Roberti, Une infinie brutalité. L’image de la Russie dans la France des XVIe et XVIIe siècles, Paris, Institut d’études slaves, 1991). Montesquieu l’utilise pour illustrer la réflexion sur l’influence du climat développée dans l’Essai sur les causes qui peuvent affecter les esprits et les caractères (env. 1734-1736, OC, t. 9, p. 224) et reprise dans L’Esprit des lois (XIV, 2). |
1199 |
n2. |
Montesquieu, dans cet article, paraît s’appuyer, non sur la première édition française de la relation de Jean Perry (État présent de la Grande-Russie ou Moscovie […], La Haye, H. du Sauzet, 1717) mais sur une des éditions parues l’année suivante qui contient une Histoire abrégée de la Moscovie « recueillie des meilleurs Historiens » (État présent de la Grande-Russie ou Moscovie […], Paris, J. Mongé, 1718, p. 1). La relation de Perry évoque l’ivrognerie des Moscovites (édition de 1717, p. 219-221) ; l’Histoire abrégée de la Moscovie, de l’édition de 1718, récapitule leurs habitudes alimentaires et les boissons ordinairement consommées : « ils ne font point de repas qu’ils ne commencent et ne finissent par l’eau de vie commune » (édition de 1718, p. 59) ; sur les sources de Montesquieu concernant la Russie, voir Rolando Minuti, « L’image de la Russie dans l’œuvre de Montesquieu », Cromohs, 10, 2005 [en ligne à l’adresse suivante : http://www.cromohs.unifi.it/10_2005/minuti_montruss.html]. |
1199 |
n3. |
La relation de Perry évoque les supplices des batoags et du knout (État présent de la Grande-Russie ou Moscovie […], La Haye, H. du Sauzet, 1717, p. 208-211) ; l’Histoire abrégée de la Moscovie, de l’édition de 1718, contient cette généralisation concernant les Moscovites : « […] Il est comme impossible de les porter au travail si on n’y employe le fouet ou le bâton, dont ils ne se plaignent pas beaucoup, parce qu’ils sont endurcis aux coups par la coûtume que les jeunes gens ont de se divertir à coups de poing et de bâton » (Jean Perry, État présent de la Grande-Russie ou Moscovie […], Paris, J. Mongé, 1718, p. 52). |
1199 |
n4. |
De la présence des « esprits animaux » dans le sang dépend la sensibilité : voir Essai sur les causes qui peuvent affecter les esprits et les caractères (OC, t. 9, p. 221). |