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Pensées 1228 à 1232

M :Montesquieu 1726/1727-1755.
D :Bottereau-Duval 1718-1731.
E :1734-1739.
U :1739.
H :1741-1742.
J :1742.
K :1742-1743.
F :1743.
I :1743.
L :1743-1744.
O :1745-1747.
P :Damours 1748-1750.
Q :1750-1751.
R :Saint-Marc 1751-1754.
S :1754-1755.
V :1754.
JB :Jean-Baptiste Secondat ?-1795.
T :écriture des manchettes 1828-1835

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M : Montesquieu.
D : Bottereau-Duval_1721-1731.
H : 1741-1742.
P : Damours_1748-1750.
E : 1734-1739.
L : 1742-1744.
O : 1745-1747.
T : écriture des manchettes
JB : Jean-Baptiste_Secondat.
J : 1742.
K : 1742-1743.
F : 1743.
E2 :
I : 1743.
R : Saint-Marc_1751-1754.

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Pensées, volume II

1228

{f.100r} Je disois les diners sont innocens les soupers sont presque toujours criminels[1]

- - - - -

Main principale M

1229

J’envie la temerité des sots ils parlent toujours

- - - - -

Main principale M

1230

C’est une sotise de Bayle de dire q[u]’une republique de bons chretiens

Republique de chretiens Bayle

ne pourroit pas subsister c’est qu’il ne peut pas y avoir une république de bons chretiens ; de meme lors qu’on dit qu’[u]ne rep. d. philosophes ne pourroit pas subsister c’est qu’il ne peut pas y avoir une république de philosophes ; tout est meslé[1].

- - - - -

Main principale M

1231

Mr Coste, disois je en riant, croit avoir fait Montagne, et il rougit quand on le loüe devant lui[1]

Coste Montagne.

.

- - - - -

Main principale M

1232

I sai Je disois on plait et deplait par la nature. Mlle de Clairmond[1] ne peut pas deplaire, le duc de Villard[2] ne peut pas plaire

On plait et on deplait par la nature

.

- - - - -

Main principale M


1228

n1.

Cf. nº 995.

1230

n1.

Cette remarque est une ébauche du chapitre 6 du livre XXIV de L’Esprit des lois. L’hypothèse scandaleuse des Pensées diverses sur la comète (Pierre Bayle, Pensées diverses sur la comète, P. Rétat (éd.), Paris, Nizet, 1984, § 124, p. 360-361) y est réfutée par Montesquieu ; sur l’autre paradoxe selon lequel mieux vaut être athée qu’idolâtre, voir EL (XXIV, 2). L’auteur sera accusé par l’un de ses censeurs jansénistes d’avoir traité Bayle de « grand homme », l’obligeant à se justifier dans sa Défense de l’Esprit des lois (réponse à la seconde objection, DEL, p 78-79). Sur les rapports entre Montesquieu et Bayle, voir Robert Shackleton, « Bayle and Montesquieu », dans Pierre Bayle. Le philosophe de Rotterdam, Paris, J. Vrin, 1959 ; et l’article de Lorenzo Bianchi, Dictionnaire électronique Montesquieu, art. « Bayle » [en ligne à l’adresse suivante : http://dictionnaire-montesquieu.ens-lyon.fr/index.php?id=343].

1231

n1.

Cf. nº 1441. Montesquieu possédait les Essais publiés par Pierre Coste (Londres, 1724), dans une édition de 1727 (La Haye – Catalogue, nº 1507). Sur leurs relations et l’édition de Montaigne, voir Shackleton, p. 106.

1232

n1.

Voir nº 213.

1232

n2.

Claude Louis Hector, maréchal puis duc de Villars (1653-1734), s’illustra lors de la guerre de Succession d’Espagne. Vainqueur de Friedlingen (1702), de Höchstädt (1704) et de Denain (1712), il prit encore à quatre-vingts ans, en 1733, le commandement de l’armée française pour la conquête du Milanais lors de la guerre de Succession de Pologne. La remarque a donc été faite avant 1734 ; voir le portrait de Villars par Saint-Simon (Saint-Simon, t. II, p. 252-256).