M : | Montesquieu 1726/1727-1755. |
D : | Bottereau-Duval 1718-1731. |
E : | 1734-1739. |
U : | 1739. |
H : | 1741-1742. |
J : | 1742. |
K : | 1742-1743. |
F : | 1743. |
I : | 1743. |
L : | 1743-1744. |
O : | 1745-1747. |
P : | Damours 1748-1750. |
Q : | 1750-1751. |
R : | Saint-Marc 1751-1754. |
S : | 1754-1755. |
V : | 1754. |
JB : | Jean-Baptiste Secondat ?-1795. |
T : | écriture des manchettes 1828-1835 |
M : | Montesquieu. |
D : | Bottereau-Duval_1721-1731. |
H : | 1741-1742. |
P : | Damours_1748-1750. |
E : | 1734-1739. |
L : | 1742-1744. |
O : | 1745-1747. |
T : |
écriture des manchettes |
JB : | Jean-Baptiste_Secondat. |
J : | 1742. |
K : | 1742-1743. |
F : | 1743. |
E2 : | |
I : | 1743. |
R : | Saint-Marc_1751-1754. |
Pensées, volume II
Main principale M |
Main principale M |
1238 La seignée
Saignée On apelle seignée dérivative celle qu en ce qu’elle apelle le sang du cote que l’on seigne ainsi et revulsive en ce qu’elle diminüe le cours du sang qui alloit vers le cote oposé ainsi la seignée du bras droit est derivative du cote droit et revulsive du cote gauche :
On repond a l’explication que j’ay donnée que la carotide veine jugulaire du cote droit communique a la jugulaire du cote gauche mais qu’est ce que cela fait mon principe subsiste toujours aussi bien que dans l’objection qu’on fait que le tronc comun des deux carotides est si gros qu’il en monte tres peu moins par la carotide gauche mais qil en monte moins cela me suffit il faut que je voye le {f.101v} traite de la seignée de Mr Silva[2] et les traites de ceux qui ont ecrit contre lui :
- - - - - |
Main principale M |
1239 Pourquoy le tymus pourquoy les capsules atrabilaires[1] diminuent ils dans l’adulte
Anatomie - - - - - |
Main principale M |
1240 Le sang qui va dans de l’artere pa coronaire
Sang anatomie |
Main principale M |
1236 |
n1. |
Cf. nº 213. |
1237 |
n1. |
« M. de Nieu, personnage très important, dit à un prêtre “j’ai les bras…” » (nous traduisons). Le personnage n’a pas été identifié. |
1238 |
n1. |
« Révulsive », « évacuative », « dérivative » et « aversive » désignent les différentes espèces de saignées : la dérivation est l’augmentation de la quantité de sang dans les parties voisines de l’endroit saigné, la révulsion, sa diminution dans les parties éloignées. Les Extraits et notes de lecture de Montesquieu contiennent une définition de la saignée dérivative (BM Bordeaux, ms 2526/1, f. 5r). |
1238 |
n2. |
Jean-Baptiste Silva (1682-1742), auteur du Traité de l’usage des différentes sortes de saignées (Paris, Anisson, 1727, 2 vol.). Ce traité s’attaque à la doctrine de la dérivation défendue par Philippe Hecquet, qui répond dans le tome I d’une nouvelle édition de l’ouvrage De la digestion et des maladies de l’estomac [1712] (Paris, G. Cavelier, 1730). Silva eut d’autres détracteurs : Jean Damien Chevalier (Réflexions critiques sur le traité de l’usage des différentes saignées, principalement de celle du pied, Paris, Rollin père, 1730), François Quesnay (Observations sur les effets de la saignée, tant dans les maladies du ressort de la médecine que de la chirurgie, fondées sur les lois de l’hydrostatique, Paris, C. Osmont, 1730) et Jean-Baptiste Sénac (sous le nom de Julien Morisson dans les Lettres sur le choix des saignées, Paris, Chaubert, 1730), dont Montesquieu possède les Essais de physique (Catalogue, nº 1249 ; Paris, 1724) dans une édition antérieure à la dispute. |
1239 |
n1. |
Le thymus est une glande située à la partie supérieure de la poitrine ; les capsules atrabilaires ou glandes rénales sont « proche les reins » (Furetière, 1727, art. « Thymus » et « Capsules atrabilaires »). |
1239 |
n2. |
Sur ce principe qui fait pendant à l’idée que « tout le corps est creux » (Spicilège, nº 501), voir Denis de Casabianca, Montesquieu. De l’étude des sciences à l’esprit des lois, Paris, H. Champion, 2008, p. 380-383. |
1240 |
n1. |
Montesquieu s’inspire des théories de son époque relatives à la circulation, comme celle de Jean Riolan (Manuel anatomique et pathologique ou Abrégé de toute l’anatomie, Lyon, A. Laurens, 1672, p. 334). |