M : | Montesquieu 1726/1727-1755. |
D : | Bottereau-Duval 1718-1731. |
E : | 1734-1739. |
U : | 1739. |
H : | 1741-1742. |
J : | 1742. |
K : | 1742-1743. |
F : | 1743. |
I : | 1743. |
L : | 1743-1744. |
O : | 1745-1747. |
P : | Damours 1748-1750. |
Q : | 1750-1751. |
R : | Saint-Marc 1751-1754. |
S : | 1754-1755. |
V : | 1754. |
JB : | Jean-Baptiste Secondat ?-1795. |
T : | écriture des manchettes 1828-1835 |
M : | Montesquieu. |
D : | Bottereau-Duval_1721-1731. |
H : | 1741-1742. |
P : | Damours_1748-1750. |
E : | 1734-1739. |
L : | 1742-1744. |
O : | 1745-1747. |
T : |
écriture des manchettes |
JB : | Jean-Baptiste_Secondat. |
J : | 1742. |
K : | 1742-1743. |
F : | 1743. |
E2 : | |
I : | 1743. |
R : | Saint-Marc_1751-1754. |
Pensées, volume I
13 10Beau livre - - - - - |
Main principale M |
14 11General heureux - - - - - |
Main principale M |
15 12
{p.7} Un courtisan est semblable a ces plantes faites pour remper qui s’attachent a tout ce qu’elles trouvent
- - - - - |
Main principale M |
16 13Génération 2º il est difficille de comprendre coment y ayant un milion de vers deux trompes et deux ovaires les enfans ne naissent pas {p.8} ordinairement gemaux il faut donc qu’il n’y ait
Il y a Journ des scavans 21 mars 1690 plusieurs choses curieuses sur ces matieres[1]
Pourquo Il est bien difficille de dire pourquoy les mulets n’engendrent point et pourquoy
La contesse Borromée a eu une mule qui a engendré[2] - - - - - |
Main principale M |
17 14
|
Main principale M |
13 |
n1. |
« Des croyances sans fondement » (nous traduisons) : titre latin d’un livre perdu attribué à Andreas ou Andron, médecin grec du temps de Ptolémée Philopator, mentionné par Athénée dans Les Deipnosophistes ou Le Banquet des sophistes, liv. VII, 312E (I. Casaubon (éd.), avec trad. latine de J. Dalechamps, Lyon, J. A. Huguetan et M. A. Ravaud, 1657 – Catalogue, nº 1821). |
16 |
n1. |
Le Journal des savants du 21 mars 1690 rend compte de l’Introduction à la philosophie des Anciens. Par un amateur de vérité (Paris, veuve C. Thiboust, 1689), ouvrage dans lequel on peut trouver « des choses recherchées & nouvelles sur les œufs et la génération des animaux » (p. 139). |
16 |
n2. |
Note autographe ajoutée au retour des voyages. Montesquieu n’a connu la comtesse Clelia del Grillo, comtesse Borromeo (1684-1777), qu’en septembre 1728 lors de son séjour à Milan (Correspondance I, p. 371 ; Voyages, p. 158 et 368). |
16 |
n3. |
Cf. Spicilège, nº 105 et note 1, p. 137. Nicolas Andry de Boisregard (1658-1742), dans De la génération des vers dans le corps de l’homme (Paris, L. d’Houry, 1700), développe une position ovo-vermiste, admettant dans le spermatozoïde la présence de l’embryon, qui remonte jusqu’à l’ovaire et pénètre dans l’œuf. Montesquieu reviendra sur « tous ces petits animaux vus dans le microscope » (nº 1174), qui favorisent l’idée de la préexistence des germes, soutenue par Geoffroy et Andry (Jacques Roger, Les Sciences de la vie dans la pensée française du XVIIIe siècle [1963], Paris, A. Michel, 1993, p. 386-388). Les hybrides constituent, avec l’hérédité, une des objections à cette thèse, dont l’Essai d’observations sur l’histoire naturelle [1719] souligne les difficultés à propos des végétaux (OC, t. 8, p. 205-206). Voir Lorenzo Bianchi, « Montesquieu naturaliste », CM, nº 5, 1999, p. 117 ; Denis de Casabianca, Montesquieu. De l’étude des sciences à l’esprit des lois, Paris, H. Champion, 2008, p. 393-412. |
17 |
n1. |
D’après le Spicilège (nº 547), les dettes nationales de la Grande-Bretagne se montaient à 51 143 102 £ au 31 décembre 1726. Sur les dettes anglaise et française, Montesquieu a fait un extrait de l’écrit de Jean-Baptiste Dubos, Les Intérêts de l’Angleterre mal entendus dans la guerre présente (Amsterdam, G. Gallet, 1704 – Catalogue, nº 2382 ; extrait BM Bordeaux, ms 2526/23). En France comme en Angleterre, au début du XVIIIe siècle, l’investissement dans les compagnies de commerce monopolistiques apparaît comme un moyen de réduire et de contrôler la dette publique en favorisant le développement économique par l’actionnariat des créanciers de l’État, ce qui détermine la stratégie européenne des États (Liliane Hilaire-Pérez, L’Expérience de la mer : les Européens et les espaces maritimes au XVIIIe siècle, Paris, Seli Arslan, 1997, p. 219-222) |
17 |
n2. |
La France commerce avec la Hollande et les pays de la Baltique, vers lesquels elle réexporte les produits des Antilles, avec l’Espagne, dans les échanges avec l’Amérique. La création de la Compagnie d’Ostende (voir la note suivante), impliquant la réouverture du port d’Anvers dans les Pays-Bas autrichiens, menace particulièrement les intérêts britanniques (Liliane Hilaire-Pérez, L’Expérience de la mer : les Européens et les espaces maritimes au XVIIIe siècle, Paris, Seli Arslan, 1997, p. 47, 64-71, 179). |
17 |
n3. |
Le traité de Séville, signé le 9 novembre 1729, mit fin au conflit anglo-espagnol de 1727-1729 et rétablit l’Angleterre dans ses privilèges commerciaux en Amérique. |
17 |
n4. |
La Compagnie d’Ostende, appartenant aux Pays-Bas devenus autrichiens à la suite du traité de Rastatt, fondée en 1722, inquiéta les compagnies hollandaises qui sollicitèrent l’appui de l’Angleterre et la neutralité de la France pour maintenir leur position en s’appuyant sur des traités antérieurs (Jacques Savary des Bruslons, Dictionnaire universel de commerce, [Amsterdam], Jansons, 1726-1732, t. I, art. « Compagnie d’Ostende »). En 1725, l’Espagne et l’Autriche conclurent un traité au détriment de la Grande-Bretagne stipulant la restitution de Gibraltar à l’Espagne, le rétablissement de la Compagnie d’Ostende au profit de l’Autriche et aux dépens de la Grande-Bretagne et de la Hollande et prévoyant une série de mesures défavorables au commerce. Montesquieu considère que ce conflit, en affaiblissant la puissance commerciale de la Grande-Bretagne, sert les intérêts de la France dans ses relations avec ses partenaires. La Gazette d’Amsterdam (nº 4 et nº 7, 11 et 14 février 1727) publie un extrait de la Recherche des motifs sur lesquels est fondée la conduite de la Grande-Bretagne par rapport à l’état présent des affaires de l’Europe, faisant état des réactions et menaces de la Grande-Bretagne. |